Étude sur la déclinaison basque

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Lamaignere, 1866 - 54 pages
 

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Page 50 - ... distance, des langues manifestent quelquefois la plus extraordinaire coïncidence dans leur grammaire, et cependant on ne suppose pas qu'elles aient aucune affinité. Par exemple, le biscayen présente plusieurs analogies curieuses avec divers dialectes de l'Amérique , comme de manquer précisément des mêmes lettres , la tendance à combiner les mêmes consonnes, et une complication semblable dans le système des conjugaisons, formées par l'insertion de syllabes exprimant diverses modifications...
Page 27 - Un cas étant établi, il peut bien recevoir un affixe qui formera un dérivé, mais non deux signes casuels successivement et l'un sur l'autre. Deux signes casuels emportent deux relations ; il ne leur est pas donné de former une relation mixte ou combinée. C'est du moins ce qui arrive dans le basque et met sa déclinaison au net, en faisant tomber l'échafaudage de cas élevé autour d'elle.
Page 45 - ... basque. Il n'admet que neuf cas. Cet ouvrage est intéressant, mais il laisse beaucoup à désirer sous tous les rapports. L'auteur, en outre, a un style à lui, parfois inintelligible. M. Van Eijs lui reproche notamment, avec beaucoup de raison, la phrase suivante : « aitaren, « génitif de aita (père), est en même temps le passif indéfini « du pronom possessif absolu aitarena (la chose du père).
Page 35 - La plupart des noms basques paroissent terminés en a ou ac, mais dans la réalité a et ac ne sont que des articles, qui , suivant le génie de la langue , sont postposés aux noms , au lieu de leur être préposés (*). Ainsi guizon, emazte, ogui, arno, astu, signifient homme ou hommes , femme ou femmes , pain ou pains , vin ou vins, âne ou ânes ; tandis que guizona , emaztea, oguia, arnoa...
Page 35 - En comparant ensemble les cinq déclinaisons latines, surtout si on tient compte de leurs formes anciennes ou populaires inusitées dans le latin classique, on s'aperçoit qu'elles ont ensemble beaucoup de ressemblance, et qu'elles paraissent dérivées d'une déclinaison commune.
Page 27 - ... s'adapter au radical sans l'altérer en rien, et chaque signe casuel marquera ainsi une relation distincte. Un cas étant établi, il peut bien recevoir un...
Page 9 - Il ya pourtant une légère distinction au positif des noms propres terminés par une consonne; ils font en au lieu de eau.
Page 7 - Ce premier mode n'a point de nombre; un mot à l'indéfini exprime un sens pluriel tout aussi bien qu'un sens singulier : GIZON bat (un homme) , l'Inui GIZON (cent hommes).
Page 13 - Le passif indéfini ne porte aucun signe déclinatif ; il est presque toujours accompagné de quelque mot qui emporte l'articulation quelle qu'elle soit et fait tomber le nom au passif indéfini.
Page 8 - ... formule française : de la personne du père à celle du fils, ou à ceUe autre : de chez le jiïre auprès du fds.

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