Résume de l'histoire de St. Domingue (République d'Haïti) depuis sa découverte jusqu'à ce jour

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A. Guérin, 1825 - 288 pages

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Page 153 - Les circonstances où vous vous êtes trouvé, environné de tous côtés d'ennemis, sans que la métropole puisse ni vous secourir, ni vous alimenter, ont rendu légitimes les articles de cette Constitution qui pourraient ne pas l'être. Mais aujourd'hui que les circonstances sont si heureusement changées, vous serez le premier à rendre hommage à la souveraineté de la nation qui vous compte au nombre de ses plus illustres citoyens , par les services que vous lui avez rendus, et par les talents...
Page 156 - Et vous , général , songez que si vous êtes le premier de votre couleur qui soit arrivé à une si grande puissance , et qui se soit distingué par sa bravoure et ses talens militaires, vous êtes aussi devant Dieu et nous , le principal responsable de leur conduite.
Page 153 - Une conduite contraire serait inconciliable avec l'idée que nous avons conçue de vous. Elle vous ferait perdre vos droits nombreux à la reconnaissance et aux bienfaits de la République, et creuserait sous vos pas un précipice qui, en vous engloutissant, pourrait contribuer au malheur de ces braves noirs dont nous aimons le courage, et dont nous nous verrions avec peine obligés de punir la rébellion.
Page 155 - ... par les circonstances impérieuses de la guerre; que les hommes venus du continent pour l'agiter et alimenter les factions , étaient le produit des factions qui ellesmêmes déchiraient la patrie ; que désormais la paix et la force du gouvernement assurent leur prospérité et leur liberté. Dites-leur que si la liberté est pour eux le premier des biens , ils ne peuvent en jouir qu'avec le...
Page 282 - Mackau s'adressa au chef de la république dans les termes suivants : « Monsieur le président, « Le roi a su qu'il existait sur une terre, éloignée, autrefois dépendante de ses États, un chef illustre qui ne se servit jamais de son influence et de son autorité que pour soulager le malheur, désarmer la guerre de rigueurs inutiles , et couvrir les Français surtout de sa protection. « Le roi m'a dit : Allez vers cet homme célèbre; offrez-lui la paix, et pour son pays la prospérité et...
Page 157 - ... le passé, que pour connaître les traits qui les auraient distingués dans la guerre qu'ils ont soutenue contre les Espagnols et les Anglais qui ont été nos ennemis. Comptez sans réserve sur notre estime , et conduisez-vous comme doit le faire un des principaux citoyens de la plus grande nation du monde.
Page 152 - Dieu de qui tout émane. La constitution que vous avez faite, en renfermant beaucoup de bonnes choses, en contient qui sont contraires à la dignité et à la souveraineté du peuple français, dont Saint-Domingue ne forme qu'une portion.
Page 27 - Ils avaient quitté jusqu'à leur nom de famille pour prendre des noms de guerre , dont la plupart ont passé à leurs descendants. « Une chemise teinte du sang des animaux qu'ils tuaient à la chasse ; un caleçon encore plus sale , fait en tablier de brasseur ; pour ceinture une courroie où pendaient un sabre fort court et quelques couteaux; un chapeau sans autre bord qu'un bout rabattu sur le devant pour le prendre ; des souliers sans bas : tel était l'habillement de ces barbares.
Page 150 - Leclerc, notre beau-frère, en qualité de capitaine général, comme premier magistrat de la colonie. Il est accompagné de forces convenables pour faire respecter la souveraineté du peuple français. C'est dans ces circonstances que nous nous plaisons à espérer que vous allez nous prouver, et à la France entière, la sincérité des sentiments que vous avez constamment exprimés dans les différentes lettres que vous nous avez écrites.
Page 150 - CITOYEN GÉNÉRAL, la paix avec l'Angleterre et toutes les puissances de l'Europe , qui vient d'asseoir la république au premier degré de puissance et de grandeur, met à même le gouvernement de s'occuper de la colonie de Saint-Domingue. Nous y envoyons le citoyen Leclerc , notre beau-frère, en qualité de capitaine-général , comme premier magistrat de la colonie.

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