La peau de chagrinLévy, 1888 - 308 pages |
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... soir , les maisons de jeu n'ont qu'une poésie vul- gaire , mais dont l'effet est assuré comme celui d'un drame sanguinolent . Les salles sont garnies de spectateurs et de joueurs , de vieillards indigents qui s'y traînent pour s'y ...
... soir , les maisons de jeu n'ont qu'une poésie vul- gaire , mais dont l'effet est assuré comme celui d'un drame sanguinolent . Les salles sont garnies de spectateurs et de joueurs , de vieillards indigents qui s'y traînent pour s'y ...
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... soir il existe la différence qui distingue le mari non- chalant , de l'amant pâmé sous les fenêtres de sa belle . Le matin seulement arrivent la passion palpitante et le besoin dans sa franche horreur . En ce moment vous pourrez admirer ...
... soir il existe la différence qui distingue le mari non- chalant , de l'amant pâmé sous les fenêtres de sa belle . Le matin seulement arrivent la passion palpitante et le besoin dans sa franche horreur . En ce moment vous pourrez admirer ...
Page 14
... soir lui suggérerait cette douce parole : « J'étais bien aujour- d'hui ! Le jeune homme passa promptement à un autre cadre , et ne se retourna point quand l'inconnue re- monta dans sa voiture . Les chevaux partirent , cette der- nière ...
... soir lui suggérerait cette douce parole : « J'étais bien aujour- d'hui ! Le jeune homme passa promptement à un autre cadre , et ne se retourna point quand l'inconnue re- monta dans sa voiture . Les chevaux partirent , cette der- nière ...
Page 21
... soir , auprès d'une cheminée gothique , dans la pénombre où se perdait un regard de consentement . Il s'accrochait à toutes les joies , saisissait toutes les dou leurs , s'emparait de toutes les formules d'existence en éparpillant si ...
... soir , auprès d'une cheminée gothique , dans la pénombre où se perdait un regard de consentement . Il s'accrochait à toutes les joies , saisissait toutes les dou leurs , s'emparait de toutes les formules d'existence en éparpillant si ...
Page 45
... soir de notre opinion du matin , et de passer une joyeuse vie à la Panurge ou more orientali , couchés sur de moelleux coussins . Nous te destinions les rênes de cet empire macaronique et burlesque ; ainsi nous t'emmenons de ce pas au ...
... soir de notre opinion du matin , et de passer une joyeuse vie à la Panurge ou more orientali , couchés sur de moelleux coussins . Nous te destinions les rênes de cet empire macaronique et burlesque ; ainsi nous t'emmenons de ce pas au ...
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Expressions et termes fréquents
amant âme amou amour assez belle blanc bonheur cachemire canard canard siffleur cent cher cheveux choses cœur comtesse contempler coup délicieux devant Dieu dit-elle douce doute Émile enfant êtes femme figure fleurs Fodora Fœdora fortune froid gens geste humaine intelli j'ai j'avais j'étais Japhet jeta jeune fille jeune homme joie jolie Jonathas joueurs jour l'âme l'amour L'Auberge rouge l'inconnu laissant lord Byron luxe madame main malade ment mille misère monde monsieur le marquis mont Dore mort mourir mouvement onagre paroles passer passion Pauline pauvre Peau de chagrin pendant pensée peut-être phaël plaisir plaisirs Planchette poëte pont des Arts Porriquet Rastignac regard rente répondit Raphaël reprit reprit-il resta réveiller riant riche rien rire rouge rue de Varennes s'écria Raphaël s'écria-t-il sais salon savant science semblait sentiment seul silence soir sorte sourire talisman tête trouva Valentin veux vieillard vieux vin de Champagne visage voix voulait yeux
Fréquemment cités
Page 103 - ... sur les cours des maisons voisines, par les fenêtres desquelles passaient de longues perches chargées de linge. Rien n'était plus horrible que cette mansarde aux murs jaunes et sales, qui sentait la misère et appelait son savant. La toiture s'y abaissait régulièrement et les tuiles disjointes laissaient voir le ciel. Il y avait place pour un lit, une table, quelques chaises, et sous l'angle aigu du toit je pouvais loger mon piano.
Page 260 - Ce docteur était l'illustre Brisset, le chef des organistes, le successeur des Cabanis et des Bichat, le médecin des esprits positifs et matérialistes, qui voient en l'homme un être fini, uniquement sujet aux lois de sa propre organisation, et dont l'état normal ou les anomalies délétères s'expliquent par des causes évidentes.
Page 101 - Je me souviens d'avoir quelquefois trempé gaiement mon pain dans mon lait, assis auprès de ma fenêtre en y respirant l'air, en laissant planer mes yeux sur un paysage de toits bruns, grisâtres, rouges, en ardoises, en tuiles, couverts de mousses jaunes ou vertes. Si d'abord cette vue me parut monotone, j'y découvris bientôt de singulières beautés. Tantôt le soir des raies lumineuses, parties de volets mal fermés, nuançaient et animaient les noires profondeurs de ce pays original.
Page 10 - Il existe je ne sais quoi de grand et d'épouvantable dans le suicide. Les chutes d'une multitude de gens sont sans danger , comme celles des enfants qui tombent de trop bas pour se blesser; mais quand un grand homme se brise, il doit venir de bien haut, s'être élevé jusqu'aux cieux, avoir entrevu quelque paradis inaccessible.
Page 104 - ... piano... Je vécus dans ce sépulcre aérien pendant près de trois ans, travaillant nuit et jour, sans relâche, avec tant de plaisir que l'étude me semblait être le plus beau thème, la plus heureuse solution de la vie humaine. Le calme et le silence nécessaires au savant ont je ne sais quoi de doux et d'enivrant comme l'amour...
Page 307 - ... ondine ou sylphide, cette fluide créature voltigeait dans les airs comme un mot vainement cherché qui court dans la mémoire sans se laisser saisir; elle se promenait entre les îles, elle agitait sa tête à travers les hauts peupliers ; puis, devenue gigantesque, elle faisait ou resplendir...
Page 24 - Cuvier n'est-il pas le plus grand poète de notre siècle ? Lord Byron a bien reproduit par des mots quelques agitations morales; mais notre immortel naturaliste a reconstruit des mondes avec des os blanchis, a rebâti comme Cadmus des cités avec des dents...
Page 271 - Le monde abhorre les douleurs et les mfortunes , il les redoute à l'égal des contagions, il n'hésite ja'mais entre elles et les vices : le vice est un luxe. Quelque majestueux que soit un malheur , la société sait l'amoindrir, le ridiculiser par...
Page 104 - L'exercice de la pensée, la recherche des idées, les contemplations tranquilles de la Science nous prodiguent d'ineffables délices, indescriptibles comme tout ce qui participe de l'intelligence dont les phénomènes sont invisibles à nos sens extérieurs. Aussi sommesnous toujours forcés d'expliquer les mystères de l'esprit par des comparaisons matérielles. Le plaisir de nager dans un lac d'eau pure, au milieu des rochers, des bois et des fleurs, seul et caressé par une brise tiède, donnerait...
Page 296 - Prenez mon bras, monsieur. — Non. Le sentiment que l'homme supporte le plus difficilement est la pitié, surtout quand il la mérite. La haine est un tonique, elle fait vivre, elle inspire la vengeance; mais la pitié tue, elle affaiblit encore notre faiblesse.