Du contrat social; ou principes du droit politique

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Fleischer, 1796 - 322 pages

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Fréquemment cités

Page 214 - Dans un état vraiment libre , les citoyens font tout avec leurs bras , et rien avec de l'argent ; loin de payer pour s'exempter de leurs devoirs , ils payeroient pour les remplir eux-mêmes.
Page 147 - A prendre le terme dans la rigueur de l'acception , il n'a jamais existé de véritable démocratie , et il n'en existera jamais.
Page 7 - Mais l'ordre social est un droit sacré qui sert de base à tous les autres. Cependant ce droit ne vient point de la nature; il est donc fondé sur des conventions.
Page 83 - De lui-même le peuple veut toujours le bien, mais de lui-même il ne le voit pas toujours. La volonté générale est toujours droite, mais le jugement qui la guide n'est pas toujours éclairé. Il faut lui faire voir les objets tels qu'ils sont, quelquefois tels qu'ils doivent lui paraître...
Page 316 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 147 - Il n'est pas bon que celui qui fait les lois les exécute, ni que le corps du peuple détourne son attention des vues générales pour les donner aux objets particuliers.
Page 36 - On voit par cette formule que l'acte d'association renferme un engagement réciproque du public avec les particuliers, et que chaque individu, contractant, pour ainsi dire, avec lui-même, se trouve engagé sous un double rapport : savoir, comme membre du Souverain envers les particuliers, et comme membre de l'Etat envers le Souverain 2T.
Page 21 - La guerre n'est donc point une relation d'homme à homme, mais une relation d'Etat à Etat, dans laquelle les particuliers ne sont ennemis qu'accidentellement, non point comme hommes, ni même comme citoyens ' , mais comme soldats ; non point comme membres de la patrie . mais comme ses défenseurs.
Page 80 - Ainsi la loi peut bien statuer qu'il y aura des privilèges , mais elle n'en peut donner nommément à personne ; la loi peut faire plusieurs classes de citoyens , assigner même les qualités qui donneront droit à ces classes , mais elle ne peut nommer tels et tels pour y être admis...
Page 160 - C'est ce que Samuel représentait fortement aux Hébreux : c'est ce que Machiavel a fait voir avec évidence. En feignant de donner des leçons aux rois , il en a donné de grandes aux peuples. Le Prince de Machiavel est le livre des républicains...

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