Traité pratique des maladies de l'enfance v.1, Volume 1

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Fréquemment cités

Page 637 - ... rouge et gonflé, et que la pointe de la dent presse sur le tissu fibreux des gencives. A cette époque on doit remplacer les hochets durs par des racines de guimauve, de réglisse, des figues sèches, des gimblettes ou des espèces de flûtes faites de la même pâte , comme on s'en sert à Londres. Toutes ces substances, humectées et ramollies par la salive, adoucissent le tissu des gencives, et préviennent l'inflammation de ces parties. Jusqu'ici tout se passe dans l'ordre naturel : le ptyalisme,...
Page 147 - Elle use des citoyens comme d'une garnison,' les faisant passer, dans certains cas déterminés à l'avance, ou de la ville à la campagne, ou de la campagne à la ville...
Page 622 - Cependant il faut remarquer que, dans la plupart des cas de ce genre cités par les auteurs, ces altérations graves n'étaient pas directement l'effet d'une exagération morbide du travail de la dentition, mais se liaient à certaines maladies qui...
Page 428 - Enfans malades ; la figure est calme, le teint vermeil, la peau fraiche, le pouls normal. Mais au moment où nous essayons de le mettre sur son séant, il est pris tout à coup d'un accès caractérisé par un sifflement laryngo-trachéal tout-à-fait analogue à l'inspiration sifflante qui se manifeste pendant le cours d'une coqueluche ; la face rougit et se tuméfie; l'enfant jette ses bras à droite et à gauche ; le sifflement se renouvelle cinq à...
Page 422 - Commission doit se borner aux conclusions suivantes : 1° Le tubage du larynx, dans certaines laryngites aiguës, peut, en retardant l'asphyxie, devenir un moyen curatif. 2° Dans certaines maladies chroniques du larynx, il peut permettre de retarder la trachéotomie, et quelquefois de traiter et de guérir la maladie. 3° Dans le traitement du croup , il retarde l'asphyxie et permet d'introduire plus facilement dans les voies aériennes des agents capables de modifier l'inflammation diphthéritique.
Page 450 - Guersant, faite avec tout le soin possible, nous trouvâmes le larynx et les bronches dans l'état normal; très peu de mucus bronchique; les deux poumons parfaitement crépitants; quelques granulations tuberculeuses dans les poumons et des tubercules dan-s les ganglions bronchiques, les autres organes parfaitement sains. » Ainsi les seuls organes malades étaient les poumons et les ganglions. Cette autopsie ne saurait être plus significative. La science a encore enregistré d'autres cas dans lesquels...
Page 450 - ... coup d'un léger mal de gorge et d'une toux sèche, sonore, avec aphonie. Nous l'examinons avec plusieurs confrères, et nous reconnaissons que les amygdales sont gonflées, recouvertes de deux petites plaques...
Page 654 - La maladie parait plus fréquente chez les garçons que chez les filles dans les classes pauvres, parce que sans doute les premiers sont plus négligés par leurs parents. Les saisons humides favorisent son développement. De mauvaises conditions hygiéniques, telles que les habitations...
Page 133 - Gazette de. méd. deParis, 1833, p. 15). M. Guersent dit (/oc. cit.) que, pour que la transmission contagieuse ait lieu, il faut que les enfans soient assez près les uns des autres pour qu'ils puissent recevoir les émanations de leur haleine. Le fait précédent semble prouver que cette circonstance n'est pas absolument indispensable; et si l'on en croit Rosen (/oc. cit. , p. 301)- il aurait pu lui-même la transporter d'une maison dans une autre. Au reste, selon M. Guersent, la propriété contagieuse...
Page 660 - On a soin d'avoir du chlorure bien sec , réduit en poudre très fine; on humecte légèrement son doigt , puis on le trempe dans un flacon rempli de la poudre de chlorure , et l'on frictionne assez rudement les parties affectées. Après des lotions répétées , le chlorure , le liquide putride et les concrétions membraniformes sont...

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