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Page 430 - Le vrai Dieu, le Dieu fort est le Dieu des idées! Sur nos fronts où le germe est jeté par le sort, Répandons le savoir en fécondes ondées; Puis, recueillant le fruit tel que de l'âme il sort, Tout empreint du parfum des saintes solitudes, Jetons l'œuvre à la mer, la mer des multitudes : — Dieu la prendra du doigt pour la conduire au port.
Page 432 - C'est à toi qu'il convient d'ouïr les grandes plaintes Que l'humanité triste exhale sourdement. Quand le cœur est gonflé d'indignations saintes , L'air des cités l'étouffe à chaque battement. Mais de loin les soupirs des tourmentes civiles, S'unissant au-dessus du charbon noir des villes, Ne forment qu'un grand mot qu'on entend clairement.
Page 177 - Mais ce n'est point elle seule qui enseigne à l'homme la liberté, le devoir, la distinction du bien et du mal, du juste et de l'injuste...
Page 427 - Le Fils de l'Homme ait dit ce qu'on voit rapporté Muet, aveugle et sourd au cri des créatures, Si le Ciel nous laissa comme un monde avorté, Le juste opposera le dédain à l'absence Et ne répondra plus que par un froid silence Au silence éternel de la Divinité.
Page 430 - Si l'orgueil prend ton cœur quand le peuple me nomme. Que de mes livres seuls te vienne ta fierté. J'ai mis sur le cimier doré, du gentilhomme Une plume de fer qui n'est pas sans beauté.
Page 433 - Elle va doucement avec ses quatre roues, Son toit n'est pas plus haut que ton front et tes yeux ; La couleur du corail et celle de tes joues Teignent le char nocturne et ses muets essieux. Le seuil est parfumé, l'alcôve est large et sombre, Et, là, parmi les fleurs, nous trouverons dans l'ombre, Pour nos cheveux unis, un lit silencieux.
Page 428 - Mais plus forte à présent, dans ce sombre duel, Notre âme en deuil combat ces Esprits impassibles. Nous soulevons parfois leur doigt faux et cruel. La Volonté transporte à des hauteurs sublimes Notre front éclairé par un rayon du ciel. Cependant sur nos caps, sur nos rocs, sur nos cimes, Leur doigt rude et fatal se pose devant nous Et, d'un coup, nous renverse au fond des noirs abimes. Oh ! dans quel désespoir nous sommes encor tous ! Vous avez élargi le COLLIER qui nous lie, Mais qui donc...
Page 567 - ... ou plutôt aux philosophes de l'antiquité, dont ils étaient les interprètes et les organes. Ce feu dérobé du ciel, ce flambeau de Prométhée, ne présente pas seulement une idée ingénieuse et poétique, c'est la peinture fidèle des opérations de la nature, du moins pour les animaux qui respirent : on peut donc dire, avec les anciens, que le flambeau de la vie s'allume au moment où l'enfant respire pour la première fois, et qu'il ne s'éteint qu'à sa mort.
Page 574 - ... rien ne se crée ni dans les opérations de l'art, ni dans celles de la nature, et l'on peut poser en principe que, dans toute opération, il ya une égale quantité de matière avant et après l'opération; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu'il n'ya que des changements, des modi(ications. « C'est sur ce principe qu'est fondé tout l'art de faire des expériences en chimie...
Page 50 - Du Christ avec ardeur Jeanne baisait l'image; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des vents : Au pied de l'échafaud, sans changer de visage Elle s'avançait à pas lents. Tranquille, elle y monta ; quand, debout sur le faîte, Elle vit ce bûcher...

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