Beautés de l'histoire de Pologne: ou Précis des événemens les plus remarquables et les plus intéressans, tirés des annales de cette nation, avec des détails curieux sur ses moeurs et ses usages; depuis le VIe. siècle, jusques et compris le règne de Stanislas-Auguste: ouvrage destiné à l'instruction de la jeunesse

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Le Prieur, 1814 - 498 pages
 

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Page 431 - êtes députés de votre patrie, et vous arborez la livrée d'une « famille i » Aussitôt que ce tumulte fut apaisé, le vieux Malakouski , debout au milieu de la salle , prend la parole et dit : « Messieurs, «puisque la liberté n'existe plus parmi nous, j'emporte ce bâton, « et je ne le lèverai que lorsque la république sera délivrée de
Page 428 - Poniatouski impatient prétendit qu'on était autorisé , en l'absence du maréchal , d'ouvrir la diète , indépendamment de son autorité. Mais les usages anciens trouvèrent des défenseurs. Ils représentèrent 'qu'on ne pouvait faire à ce vertueux vieillard, qui avait tant de fois présidé aux assemblées de la nation, l'injure de ne le pas attendre. Pendant cet intervalle , le général Mokranouski s'était rendu au dépôt des actes publics.
Page 399 - Chef, cet homme autrefois fi intrépide en apparence , fe relevé un moment après , & excite fes camarades à s'enfuir avec lui. Ce fut alors que ne pouvant plus retenir mon indignation : Quoi ! lâches , leur...
Page 426 - Le 7 de mai, jour fixé pour l'ouverture de la diète, les Russes, dès le point du jour, se rangèrent en bataille hors de la ville ; cinq cents grenadiers se tinrent sous les armes dans la cour de l'ambassadeur de Russie ; un autre détachement dans celle du prince...
Page 432 - Mais tandis que l'horreur de cette situation ne pouvait rien de plus sur son âme que de lui faire désirer une mort prompte, les chefs de ce parti tremblèrent de rendre leur gouvernement à jamais odieux, en le commençant par le massacre d'un républicain si justement considéré, et que par cette mort leurs violences ne fussent prouvées à toute l'Europe * . Ils redoublent d'efforts, et tous se réunissant, parviennent encore à apaiser ce tumulte.
Page 417 - A un certain fignal , cet homme viendra vous prendre , & vous ne fçauriez avoir un moyen plus fur & plus aifé de vous tirer de l'embarras où je vous vois. Je remerciai cette femme dans les termes les plus touchans & les plus tendres de ma langue , & je fortis d'auprès d'elle avec fon fils. Je fis monter celui-ci dans mon chariot , & je...
Page 417 - Iai0ai l'autre à l'équipage qu'on ne pouvoit tranfporter, en lui ordonnant d'attendre là fon camarade que j'avois deflein de renvoyer le même jour. Je ne fus pas plutôt à l'autre bord que je levai les yeux au Ciel pour le remercier...
Page 405 - Je rôdai autour de cette maifon, faifant comme une efpece de patrouille pour n'être pas furpris par mes Ennemis. » Ennuyé toutefois de ces promenades qui me ramenoient fans...
Page 429 - Que son maître avait cent mille hommes et plus , s'il était nécessaire , au service de la république , et qu'il désirait qu'elle restât libre et tranquille. » Tandis que les républicains opposaient cette démarche et les espérances qu'elle leur donnait aux forces actuelles de leurs adversaires, ceux-ci, impatiens de commencer la diète , après une longue attente, virent enfin paraître le maréchal, accompagné de...
Page 396 - RiuTes, & me mener, fans rien craindre, .à travers le feu de mille batteries de ca..non. Je mis les chofes dans une jufte égalité par le foin que j'eus de me laifur 'de la bouteille , & de proportionner à chacun les dofes du courage qui lui étoit infpiré.

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