Mercure de France au dix-neuvième siècle1750 |
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Expressions et termes fréquents
affez ainfi Antoine auffi auroit avoient avoit ayent befoin c'eft c'eſt c'étoit caufe ceffe cens chofe Cléopatre cœur Compiegne Comte Comteffe Confeil confidérables d'Efparbés deffein deftin déja derniere difcours difference Dodart Ducheffe efprit enfuite eſt étoient étoit fage faifoit fans fçait fçavoir fe trouve fecond fecours Fée femence fens fentimens fentiment feroit fervir feul fiécle fœtus foin foit font fous fouvent François fuccès fuis fuivant fujet fyftême goût graces hommes jours jufte Juin l'Abbé l'Académie l'efprit l'Eglife laiffe Logogriphe Loix long-tems lorfque Louis XIV Louvette Madame maniere ment mille Miniftre Momus Moncade Monfieur Mufique n'avoit n'eft néceffaire Nobleffe obfervations Octave paffer paffion paroît penfer perfonne Philofophe plaifir plaifirs plufieurs Poëfie Poëme Poëte pouvoit préfent prefque premiere Prince raifon refpect refte repréfente Royale Royaume de Valence s'eft Saint Secretaire Seigneurs ſes ſon Suéde talens tems Thalie tion troifiéme Vaiffeaux
Fréquemment cités
Page 61 - Mais vous possédez leurs faveurs. Tout s'éteint, tout s'use, tout passe : Je m'affaiblis, et vous croissez; Mais je descendrai du Parnasse Content, si vous m'y remplacez. Je jouis peu, mais j'aime encore; Je verrai du moins vos amours : Le crépuscule de mes jours S'embellira de votre aurore.
Page 138 - Et pour chaffer l'amour qui m'a furpris ; Ce font des armes Pour mon Iris. Le vin me fait oublier fes mépris , Et m'entretient feulement de fes charmes.
Page 8 - Benferade pour ces ballets figurés , où le roi danfait avec fa cour ; il y confondait prefque toujours par une allufion délicate , la perfonne 8c le rôle. Par exemple , lorfque le roi dans un de ces ballets repréfentait Apollon, voici ce que fit pour lui Benferade: Je doute qu'on le prenne avec nous fur le ton De Daphné , de Phaëton ; Lui trop ambitieux , elle trop inhumaine. Il n'eft point là de...
Page 13 - Sire , lui répondit-il , ce bois fera abattu dès que votre majefté l'aura ordonné. Vraiment , dit le roi , s'il ne tient qu'à cela . je l'ordonne, 8c je voudrais déjà en être défait: Hé bien, Sire, vous allez l'être.
Page 101 - ... rigoureuses souffrances que l'on s'impose : ce qui honore les divinités d'un pays, outragerait celles d'un autre; et les plus saintes cérémonies d'un peuple sont souvent les sacrifices d'un peuple voisin. » Cependant il n'ya qu'un Dieu , et qu'un Dieu jaloux : malheureuses , et plus malheureuses cent fois qu'on ne le peut comprendre, les nations qui portent à d'autres divinités les hommages qui n'appartiennent qu'à lui ! leurs dieux ne peuvent rien pour elles , et celui qui peut tout n'est...
Page 13 - Mr. d'Antin favoit le jour que le Roi devoit fe promener de ce côté avec toute fa Cour. Sa Majefté ne manqua pas de dire combien ce morceau de forêt lui déplaiibit. plaifoit. Sire, lui répondit-il, ce bois fera abattu dès que Votre Majefté l'aura ordonné.
Page 36 - Un fêul mortel d'un regard le produit. De ton triomphe, Ami, goûte le fruit , Dans l'avenir contemple ta mémoire , Ton nom gravé fur le front de la gloire. Voi déformais tes concurtens altiers, fur les Hommes Célèbres.
Page 104 - Dieu est juste , il ne punit que des coupables ; et lors même que les rigueurs de sa justice nous paraissent excessives , soyons persuadés que si elles étaient moindres , la souveraine raison en serait blessée. Tous les hommes sont sortis d'une tige criminelle . ils naissent tous enfans de la colère : malheur à ceux à qui Dieu n'accorde pas ce qu'il ne leur doit point...
Page 103 - ... habitudes, une autorité plus inébranlable , qui est soutenue par les exemples de crédulité que l'on se donne mutuellement , qui est appuyée par les noms les plus illustres et les plus révérés , qui a eu des siècles entiers d'un règne paisible , qui tire des preuves de sa longue durée , et qui enfin ne peut être attaquée qu'aux dépens de l'honneur de toute une nation ? Combien de vastes climats , plongés...
Page 33 - De (ôns divers qu'engendré un fon unique; Ce doux rapport, cet amour mutuel , Qui les confond dans le fein paternel :• Je crois les voir franchir leur intervale , Pour remonter vers leur fource natale, Se reconnoître, & de lowi s'appeller, Pour s'embellir à l'envi fè mêler.