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l'heure pour en tirer les conséquences qu'il me paraît en

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(Découvert en 1881.)

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Nous possédions déjà le premier pilastre et une partie de l'hémicycle de ce monument, que le mémoire de M. Mommsen sur les nomina et gradus centurionum a rendu célèbre (1) ̧

D'après l'éminent épigraphiste, le nombre des centurions, qui était de soixante sous la République et au commencement de l'Empire, aurait varié dans la suite. L'inscription gravée sur la Schola des optiones, trouvée aussi à Lambèse et conservée maintenant au musée du Louvre, lui en fournissait du reste la preuve (2).

Voir Ephemeris epigraphica, t. IV, p. 226 et suiv.

(2) Publiée par M. Poulle dans l'Annuaire de la Société archéologique de Constanfine, t. XXII, p. 371, mais sans les lettres qu'on lit sur l'une des aces latérales.

Cette liste est composée de soixante-quatre noms, mais M. Mommsen n'a pas cru devoir adopter ce chiffre. Regardant comme certain (hypothèse qui semble du reste en désaccord avec la nouvelle liste des centurions précédemment examinée) que chacune des neuf dernières cohortes de la légion était commandée par six centurions, doublés d'autant d'optiones, il croit trouver dans notre inscription du tabularium la preuve que la première cohorte, dont l'effectif était pourtant supérieur à celui des autres, n'avait que cinq centurions, puisqu'elle n'énumère que cinq optiones appartenant à la première cohorte. Il en tire cette conclusion : à savoir que le nombre des optiones, et par conséquent celui des centurions de la légion, est au total de cinquante-neuf, dont cinq pour la première cohorte et cinquante-quatre pour les neuf dernières. Et pour accorder ce nombre avec la liste de la Schola optionum du Louvre, composée de soixante-quatre noms, il suppose que les adjutores dont l'inscription du pilastre de droite fait mention) étaient au nombre de cinq, qu'ils avaient rang d'optiones, et comptaient par suite dans cette liste.

La découverte du pilastre gauche du tabularium, qui fournit une nouvelle liste des optiones faisant partie des bureaux administratifs de la légion, tous pris dans la première cohorte, et à la fin de laquelle on trouve les deux adjutores dont les fonctions sont précisées par la qualification de librarü, n'a pas confirmé l'opinion émise par M. Mommsen. L'inscription qu'il porte prouve qu'il ne faut point confondre les adjutores avec les optiones, et qu'on ne doit faire subir aucun retranchement à la liste des optiones de la Schola du Louvre. La concordance de la

(1) Nous ferons remarquer que l'inscription gravée sur l'hémicycle est antérieure au licenciement de la troisième légion par Gordien III, tandis que celle du tabularium renovatum gravée sur les deux pilastres est postérieure à son rétablissement, puisque l'un des optiones qui y figurent se retrouve avec son grade dans une inscription datée de l'an 258 (C. I. L., i. VIII, no 2482).

liste des optiones et de celle des centurions conserve toute sa valeur et toute sa signification.

S'il m'était permis d'en tirer quelque conclusion, et d'exprimer ici une opinion qui m'est tout à fait personnelle, je dirais que cette coïncidence démontre clairement qu'à l'époque contemporaine de nos inscriptions, la troisième légion Auguste comptait soixante-quatre centurions et pareil nombre d'op

tiones.

II. TIMGAD.

Les inscriptions découvertes à Timgad ne sont pas d'un moindre intérêt que celles de Lambèse. Mais M. Poulle ayant publié les plus importantes, je me bornerai à signaler les deux textes suivants à votre attention.

Au forum, sur une stèle hexagonale de o", 19 de côté, hauteur des lettres o",02, interlignes o",015:

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Cette dédicace est adressée à l'empereur Trajan, fondateur de la colonie de Thamugas, par un certain Flavius Felix, fermier d'un impôt dont le nom apparait, je crois, pour la première fois dans ce texte (Flavius Felix conductor quintarum mar.....). Je n'ai trouvé aucun renseignement qui me per

mette d'indiquer ce que c'était que cet impôt, et dans quelle catégorie de contributions on doit le ranger.

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Cette tabula lusoria, encastrée dans le trottoir à l'entrée du forum, est la troisième que l'on trouve en Algérie. Nous n'avons pas à expliquer l'usage de ces inscriptions, qui ont toutes la même disposition et sont toutes composées d'un même nombre de lignes et de lettres. C'était, on le sait, un jeu assez semblable à notre jeu de dames ou de trictrac, où les lettres de l'inscription, arrangées symétriquement, jouaient le rôle de cases (1). Mais celle-ci est particulièrement intéressante, à cause de sa joyeuse formule et aussi des ornements qui y sont gravés, parmi lesquels on remarque un moineau, et une tête d'âne, emblème dérisoire du Christ.

(1) V. Bruzza, Bullettino della Commissione archeologica communale di Roma (1877), p. 81-89.

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