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CHAPITRE IX.

Résumé des chapitres précédents, et nouvelles observations.

CHAPITRE X.

Pag. 145

Résultats de la conduite du cardinal. Leur différence relative

ment aux grands de l'État et relativement aux parlements. Comment ces résultats furent suspendus sous Louis XIV.

LIVRE II.

RÉSULTATS DE L'ADMINISTRATION DU CARDINAL.

CHAPITRE PREMIER.

152

Le système du cardinal de Richelieu envers les parlements, suivi sous la régence, sous Louis XV et Louis XVI; ses suites inévitables.

CHAPITRE II.

161

Convocation des Etats-Généraux. Assemblée du bailliage de Melun. Mes observations dans la chambre de la noblesse de ce bailliage.

CHAPITRE III.

De l'Assemblée constituante.

CHAPITRE IV.

182

197

Observations sur le parti royaliste constitutionnel et sur les administrations qui se formèrent en 1790. Administration de Seineet-Marne. Insurrection de plusieurs communes. Députation au roi. Révolte d'un escadron de chasseurs en garnison à Nemours. Sédition apaisée dans une autre ville.

LIVRE III.

ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE.

CHAPITRE PREMIER.

256

Assemblée législative en 1792. Observations générales. Dépêches

du prince de Kaunitz, sur l'affaire des princes possessionnés en Alsace, lue imprudemment par M. de Lessart, ministre des affaires étrangères. Caractère des différents partis. Effets produits par la manière dont ils se plaçaient dans la salle. Les girondius. Vergniaux.

CHAPITRE II.

Pag. 283

M. de Narbonne ministre de la guerre. Intrigues. Mme de Staël. Effets de la division du parti royaliste.

CHAPITRE III.

312

Loi contre les émigrés. Rapport sur les honneurs militaires. Accusation de M. Bertrand de Molleville, ministre de la marine. Amnistie des scélérats qui avaient rempli de cadavres la glacière d'Avignon. Situation du roi et du parti constitutionnel. Circonstances favorables; mais on n'agissait que par des voies détournées. Séquestre sur les biens des émigrés. Je m'y oppose. Députation des comédiens français. Leur inconvenance. Mon discours sur l'état de la France, et sur l'empire des sociétés populaires. Courage des membres du côté droit. 334

CHAPITRE IV.

Accusation de MM. de Lessart et Duport-du-Tertre, ministres du roi. Accusation de Brissot contre le gouverneur de Saint-Domingue. Je lui réponds. Déclaration de guerre à l'Autriche. Adresses des départemens contre les factieux de Paris. Nécessité pour le roi de se prononcer le chef du parti royaliste. M. Beugnot accuse Marat. Je le soutiens. Désastres de l'armée du Nord. Triomphe des brigands à Arles et dans Avignon. L'assemblée reçoit les soldats de Châteauvieux. MM. de Jaucourt et Gouvion s'y opposent courageusement. Courage de MM. de Montmorin, de Bertrand de Molleville, et de la Rivière, juge de paix. Belle démarche du roi en faveur de ce magistrat. 377

CHAPITRE V.

Etat de l'esprit public. Lettre de M. de Narbonne au duc de Brunswick. L'assemblée en permanence. Licenciement de la garde royale. Décret d'accusation contre son commandant le

LIVRE PREMIER.

PREMIÈRE CAUSE DE LA RÉVOLUTION.

LE MINISTÈRE DU CARDINAL DE RICHELIEU.

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CHAPITRE PREMIER.

Dessein de cet ouvrage. Etat de la France à la mort d'Henri IV, et pendant les quatorze années écoulées depuis sa mort jusqu'à l'instant où Richelieu prit les rênes du gouvernement.

RIEN n'est plus digne de l'attention d'un Français que la recherche des causes d'une révolution qui pèse depuis quarante ans sur la France. Après huit siècles d'existence, sans aucune révolution,

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quoique souvent travaillée par des guerres civiles, la monarchie française s'est écroulée. Je chercherai la première cause et toutes celles qui l'ont suivie, jusqu'à la révolution de 1830.

J'ai toujours pensé que l'administration du cardinal de Richelieu est la cause principale de ce grand bouleversement; je crois qu'il a dénaturé entièrement la monarchie. L'influence de son ministère s'est étendue sur les grands corps de l'Etat ; il a mis la France dans une telle position, que la monarchie ne la monarchie ne pouvait plus se soutenir que par le génie personnel de ses rois, et devait périr sous des rois faibles. Je suis soutenu dans cette pensée par Bossuet et Montesquieu, qui ont dit plus d'une fois et qui ont prouvé que les grandes révolutions sont toujours préparées par des causes qui agissent long-temps d'a

vance.

Pour prouver ce que je viens de dire, non seulement j'accumulerai les preuves, mais encore je ferai ressortir souvent l'idée principale par des répétitions inévitables, car je vous ferai remarquer les mêmes et constants effets de la conduite du cardinal envers les grands de l'Etat, envers les parlements, et dans d'autres branches de son administration. Comme je veux prouver qu'il affaiblit l'autorité royale, au lieu de la fortifier,

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