GERONTE. Ou eft ma fille, & sa mere ? NERINE. Voftre fille, Monfieur, n'eft pas loin d'icy. Mais avant que de vous la faire voir, il faut que je vous demande pardon de l'avoir mariée, dans l'abandonnement, où faute de vous rencontrer, je me fuis trouvée avec elle. GERONTE. Ma fille mariée! NERINE, Qüi, Monfieur. GERONT E. Et avec qui ? NERINE. Avec un jeune homme nommé Octave, fils d'un certain Seigneur Argante. GERONTE. O Ciel ! ARGANTE. Quelle rencontre ! GERONTE. Méne-nous, méne-nous promptement où elle câ, NERINE. Vous n'avez qu'à entrer dans ce logis. GERONTE. Paffe devant. Suivez-moi, fuivez-moi, Seigneur, Argante. SILVESTRE. Voilà une avanture qui eft tout-à-fait furprenante !! AS ASASASAS: ASAS: AS AS ASSY SCENE VIII. SCAPIN, SILVESTRE HEbie SCAPIN. E bien, Silveftre,' que font nos Gens ? J'ay deux avis à te donner. L'un, que l'affaire Cela n'eft rien, Les menaces ne m'ont jamais fait mal; & ce font des nuées qui paffent bien loin fur nos teftes. SILVESTRE: Pren garde à toy, les fils fe pourroient bien raccommoder avec les peres, & toy demeurer dans la naffe. နားနားပြီး SCENE I X. GERONTE, ARGANTE, SILVESTRE, NERINE, HIACINT E. GERONTE. Aauroit' efté parfaite, fi j'y avois på voir voftre Llons, ma fille, venez chez moi. Ma joye Mere avec vous. ARGANTE.. Voici Octave tout à propos. SCENE X. OCTAVE, ARGANTE, GERONTE, HIACINTE, NERINE, ZERBINETTE, VE SILVESTRE. ARGANTE. Enez, mon fils, venez vous réjouïr avec nous de l'heureuse avanture de voftre Mariage. Le Ciel .... OCTAVE fans voir Hiacinte. Non mon pere, toutes vos propofitions de mariage ne ferviront de rien. Je dois lever le masque avec vous, & l'on vous a dit mon engagement. Je te veux dire que la fille du Seigneur Geronte... OCTAVE. La fille du Seigneur Geronte ne me sera jamais de rien. C'est elle . .. . GERONTE. OCTAVE. Non, Monfieur, je vous demande pardon, mes refolutions font prifes.. SILVESTRE. Non, vous dis-je, mon pere, je mourrai plûtoft, que de quitter mon aimable Hiacinte. Traverfant le Theatre pour aller à elle. Oui, vous avez beau faire, la voilà celle à qui ma foi eft engagée ; je l'aimerai toute ma vie, & je ne veux point d'autre femme. ARGANTE. Hé bien, c'eft elle, qu'on te donne. Quel diable d'étourdi, qui fuit toûjours fa pointe. HIACINTE. Oui, Octave, voilà mon pere que j'ay trouvé, & nous nous voyons hors de peine. GERONT E. Allons chez moi, nous ferons mieux qu'icy pour nous entretenir, HIACINTE. Ah, mon pere, je vous demande par grace, que je ne fois point feparée de l'aimable perfonne que vous voyez Elle a un merite, qui vous fera concevoir de l'estime pour elle, quand il sera connu de vous. : GERONTE. Tu veux que je tienne chez moi une perfonne qui eft aimée de ton frere, & qui m'a dit tantost au nez mille fottifes de moi-mefme? ZERBINETTE. Monfieur, je vous prie de m'excufer. Je n'aurois' pas parlé de la forte, fi j'avois fceu que c'eftoit vous, & je ne vous connoiffois que de reputation. GERONTĒ. Comment, que de reputation? HIACINTE. Mon, pere, la paffion que mon frere a pour elle, n'a rien de criminel, & je répons de sa vertu. GERONTE. Voilà qui eft fort bien. Ne voudroit-on point que je mariaffe mon fils avec elle. Une fille inconnue, qui fait le mestier de Coureufe. 粥粥粥粥粥粥 永光光粥 |