Œuvres complettes de BernardDufart, 1798 - 215 pages |
Expressions et termes fréquents
ADONIS adore affreux Agis aîles aimable aime amans amant amour ANACREON Apollon appas ardeur asyle attraits autel Aymar Bacchus beau beauté bel âge belle BERNARD bonheur bras briller bruit brûle CASTOR chaînes chants charme CHŒUR cieux CLÉONE cœur combat Courons Cythère d'appas danse déesse desirs Diane dieu dieux dit-elle divin doux Dryades Eglé enchanté enfers Faune feux fidèle flâme fleurs Flore frère Fuis fuit fureur gloire Hébé Hélas heureux hommage Hylas j'adore J'ai jaloux jeux jour Jule Jupiter l'ame l'amour l'amour nu l'art l'aurore l'onde langueur lieux LINUS Lycoris lyre Mélidore Ménades MERCURE mille monstres muses neuf Sœurs nuit nymphe ô ciel ombres paraît PARTHENOPE PHÉBÉ Phrosine plaire plaisir plaisirs plaît pleurs POLLUX PRÊTRESSE rivage SCENE séjour sort soupire SPARTIATES syrènes Télaïre tems tendre tendresse Terpsicore Thémire tour-à-tour traits triomphe URANIE vainqueur Vénus veut voile vois voit voix vole volupté yeux Zélide zéphirs
Fréquemment cités
Page 172 - En changeant nos plaines, Fait tantôt nos peines , Tantôt nos plaisirs. Cédant nos campagnes Au tyran des airs, Flore et ses compagnes Ont fui ces déserts. Si quelqu'une y reste , Son sein outragé Gémit, ombragé D'un voile funeste. La Nymphe modeste Versera des pleurs Jusqu'au temps des fleurs. Quand d'un vol agile L'Amour et les Jeux Passent dans la ville , J'y passe avec eux. Sur la double scène Suivant Melpomène Et ses jeux nouveaux , Je vais voir la guerre Des auteurs nouveaux Qu'on...
Page 191 - Lorsqu'un léger caprice allie, Par un bizarre enchaînement , Et la maxime et la saillie , Et que des cœurs l'accord charmant Joint aux accès de la folie Les ressources du sentiment; Dieux, respectez l'égarement D'un heureux mortel qui s'oublie, Plus dieu que vous dans ce moment.
Page 184 - Tout avoit déserté Cythère, Le jour, le plus beau de vos jours, Où vous reçûtes de leur mère Et la ceinture et les atours. Dieux ! quel fut l'aimable concours Des jeux, qui, marchant...
Page 153 - Pareils à ceux qu'on t'élève à Cythère. Le vœu fut fait et le baiser fut pris. D'un sommeil feint profita la bergère, Et le .soir même elle en reçut le prix. Le jour suivant Êglé dormoit encore : Le berger vint et ne s'endormit pas ; O dieu d'amour ! vois tout ce que j'adore.
Page 9 - D'être adoré, de s'adorer lui-même, Et d'embellir aux yeux de ce qu'il aime ?, Nérine encor, car Nérine peut tout, En ta faveur décidera son goût ; Livre à ses soins le billet le plus tendre : On peut tout lire, on ne peut tout entendre. Pénètre encore aux toilettes du soir : La nuit amène et l'audace et l'espoir. Du négligé, la piquante parure Ne laisse encor qu'un voile à la nature *. Le soin de l'art est d'en affecter moins.
Page 158 - Son humble état la rend plus chère encore. Laissons tout autre honorer de ses chants L'orgueil jaloux des parterres de Flore : La fleur des prés est celle que j'adore.
Page 13 - II voit ses pleurs ; il eu tarit la source , Plaint et console une amante aux abois , Et dans ses bras la venge mille fois. Ainsi Bacchus , l'ennemi des alarmes , Le dieu des ris , est vainqueur par des larmes. Trop tôt peut-être écoutant un vainqueur, La sœur de Phèdre abandonna son cœur. Voilez un temps le secret de vos âmes : L'impatience attisera nos flammes. Que les refus, plus...
Page 8 - L'amour au bal a des succès certains. L'éclat du lieu, le tumulte, la danse, L'œil du désir, la voix de la licence, L'impunité du masque officieux, Tout y fait naître un feu séditieux. Écoute, et parle un jargon téméraire : Tout dire est l'art qui conduit à -tout faire. C'est au matin qu'un amant plus heureux Saisit l'instant d'un réveil amoureux.
Page 174 - En rimant pour toi Le dernier chapitre, La table où je boi Me sert de pupitre. De tes vins divers Je serai l'arbitre : Sois-le de mes vers; Je te les adresse. S'ils sont sans justesse, Sans délicatesse, Sans ordre et sans choix , En de folles rimes , On lit quelquefois De sages maximes.
Page 40 - Dieu, voilà l'Être qu'il faut qu'on aime, Et tout à lui, sois content de toi-même. » . II dit, l'embrasse et verse dans son sein Quelques rayons de cet esprit divin. Mais vainement il combattit sa flamme; Le calme encore étoit loin de son âme. Ah ! qui pourroit effacer dans un jour La profondeur des traces de l'amour?