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Décevoir n'est plus usité que dans les temps composés. Déchoir; je déchois; nous déchoyons, ils déchoient; je déchoyais, je déchus; je décherrai, que je déchoie; que je déchusse; point de participe présent; déchu. Ce verbe prend ordinairement l'auxiliaire dans les temps composés.

Échoir n'est guère usité au présent de l'indicatif, qu'à la troisième personne du singulier. Il échoit qu'on prononce et qu'on écrit quelquefois il échet. Il fait au prétérit j'échus; au futur et au conditionnel j'écherrai, j'écherrais; à l'imparfait du subjonctif, que j'échusse; au participe présent échéant; et au participe passé echu. Mais plusieurs grammairiens pensent que ce verbe ne s'emploie bien en général qu'aux troisièmes personnes. Il prend l'auxiliaire élre aux temps composés.

Falloir; il faut; il fallait; il fallut; il a fallu; il eut fallu; il avait fallu; il faudra ; il faudrait; il aurait ou il eût fallu; point d'impératif ; qu'il faille; qu'il fallût; qu'il ait fallu; qu'il eût fallu. L'infinitif n'est point usité.

Mouvoir; je meus; nous mouvons; ils meuvent; je mus; je mouvrai; que je meuve, mouvant, mu. Conjuguez de même émouvoir, s'émouvoir et promouvoir, Observez cependant qu'émouvoir et s'émouvoir ne sont guère usités qu'à l'infinitif, au présent de l'indicatif, au présent du subjonctif et aux temps composés, et que promouvoir ne se dit guère qu'à l'infinitif et aux temps composés.

Pleuvoir; il pleut; il pleuvait; il plut; il pleuvra ; qu'il pleuve; pleuvant; plu. Ce verbe n'a point d'impératif.

Pourvoir; je pourvois; je pourvus; je pourvoirai; pourvoyant; pourvu.

Pouvoir; je puis ou je peux, tu peux, il peut, nous pouvons, vous pouvez, ils peuvent; je pus; je pourrai; point d'impératif; que je puisse, que nous puissions; pouvant; pu. Observez que je puis est beaucoup plus

usité que je peux, et que ce verbe ne peut pas devenir pronominal; ne dites donc pas avec Bossuet s'est pu faire; mais dites: qui n'a pu se faire.

qui ne

Prévaloir se conjugue à tous ses temps comme valoir, excepté au présent du subjonctif, où il fait que je prévale, que nous prévalions, et non pas que je prévaille, etc. Ravoir ne s'emploie qu'à l'infinitif.

Savoir; je sais, tu sais, il sait, nous savons, vous savez, ils savent; je savais; je sus; je saurai; sache, qu'il sache, sachons, sachez, qu'ils sachent; que je sache; que je susse; sachant; su. On emploie quelquefois, au commencement d'une phrase, et avec la négative, le présent du subjonctif je ne sache pour le présent de l'indicatif je ne sais : Je ne sache rien de plus digne d'éloge, qu'un roi qui préfére le bien de son peuple à celui de ses enfans. Que je sache s'emploie quelquefois, dans le style familier, d'une manière assez singulière, lorsqu'il est à la fin d'une phrase: Il n'est pas allé à la campagne, que je sache. On dit souvent je ne saurais pour je ne puis ; conséquemment si après ce verbe on doit employer le subjonctif, c'est du présent qu'il faut faire usage: Je ne saurais dire la moindre chose qu'on ne me fasse des observations, et non pas qu'on ne me fit; mais on ne dit pas je ne saurais pour je ne pourrais : Si je mangeais de la viande, je ne pourrais dormir de la nuit et non pas, je ne saurais

dormir de la nuit.

Savoir, devant un infinitif, ne s'emploie que pour exprimer quelque chose de pénible, de difficile; on dit bien, j'ai su vaincre et régner, parce que ce sont deux choses très-difficiles. On dit bien encore :

J'ai su, par une longue et pénible industrie,
Des plus mortels venins prévenir la furie.

Parce que le mot savoir indique ici la peine qu'on a prise. Mais j'ai su rencontrer un homme en chemin est ridicule.

Seoir, dans le sens de prendre séance, être situé, n'est plus d'usage qu'au participe présent: La cour royale de Paris séant à Versailles, et au participe passé : Une maison sise à Orléans.

Seoir, signifiant être convenable, n'est plus en usage à l'infinitif; il ne s'emploie que dans certains temps, et aux troisièmes personnes : Il sied, ils siéent; il seyait, ils 'seyaient; il siéra, ils siéront; il siérait, ils siéraient ; qu'il siée, qu'ils siéent; participe présent, seyant. Conjuguez de même le verbe messeoir.

Sursoir; je sursois; je sursoyais; je sursis ; je surseoirai; je surseoirais; sursois; que je surseoie; que je sursisse; sursoyant; sursis. L'Académie, Lévizac, Demandre, Caminade et Laveaux écrivent je sursois, sans e; Gattel, Wailly et M. Butet écrivent je surseois avec un e.

Souloir, qui signifie avoir coutume, a vieilli, et ne s'est guère dit qu'à l'imparfait. On peut encore l'employer dans le style marotique :

Quant à son temps, bien le sut dispenser;
Deux parts en fit, dont il soulait passer
L'une à dormir, et l'autre à ne rien faire.

(Épitaphe de La Fontaine par lui-même.)

Valoir; je vaux, tu vaux, il vaut, nous valons, vous valez, ils valent; je valus; je vaudrai; point d'impératif; que je vaille, que nous valions, qu'ils vaillent, valant, valu. Conjuguez de même équivaloir et revaloir. Ne confondcz pas valant avec vaillant qui est un substantif masculin employé adverbialement : Cet homme a dix mille écus vaillant.

Vouloir; je veux, tu veux, il veut, nous voulons, vous voulez, ils veulent; je voulus; je voudrai; que je veuille, que nous voulions; voulant, voulu. On peut, quoique disent plusieurs grammairiens, employer vouloir à l'impératif; un grand nombre d'écrivains distingués l'ont

-employé à ce mode, et l'on dit journellement veuillez me croire; veueillez, Monsieur, vous rappeler, etc.

EXERCICE XXXIX.

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Apparoir, j'appers, tu appers, il appert, ne faire qu'apparoir dans sa maison. Je m'asseois, nous nous asseoyions, il s'asseoyait, nous nous asseoyons, asseois-toi, asseoyons-nous, asscoyez-vous, qu'il s'assoye, que vous vous asseoyez, que vous vous assissiez, qu'ils se fussent assis, s'avoir assis, s'asseoyant, assi, assie. Ils asseoient, vous asscoyez, vous assites, ils asseoiront, il asseoirait, qu'ils assoient. Je chois, tu chois, il choit, nous choyons, vous choyez, ils choient, il choyait, il chut, tu choiras, qu'il choie, qu'il chût, choir, chu, chue. - Comparoir en jugement, en justice. Comparoir devant un notaire pour faire une déclaration, pour passer un contrat; assignation à comparoir. Étre assigné à comparoir. Je décheois, tu décheois, il décheoit, nous décheoyons, vous décheoyez, ils décheoyent, je déchoyais, nous déchoyons, nous déchumes, tu décheoira, il décheoirait, déchoyions, que tu décheoye, que tu déchusse, déchoir, déchoyant, déchu, déchue. — J'échois, tu échois, il échoit, nous échoyons, vous échoyez, ils échoient, tu échoyais, j'échus, tu échoira, j'échoirais, que j'échusse, qu'il échut, échoyant, échu, échue. — Il faut, il fallait, il a falu, il eut falu, il avait falu, il faudra, il aura fallu, il faudrait, il aurait ou il eut falu, faut, qu'il fale, qu'il falût, qu'il ait falu, qu'il eût falu, faloir, ayant falu.-Je meus, tu meus, il meut, nous mouvons, vous mouvez, ils mouvent, je mouvais, nous mumes, je mouvoirai, tu mouvoiras, vous mouvoiriez, que tu mouves, que vous mouviez, qu'il mût, que tu ayes mu, mouvoire, meuvant, mu, mue. Ils émeuvent, tu émouvais, vous émules, il émouvoira, que tu émouves, que nous émouvions, émouvant. Ils se seraient ému, qu'ils se fussent ému. Tu promeus,

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il promouvait, vous promutes, ils ont promus, ils promouveraient, que vous promouviez, qu'ils promouvent, qu'ils promussent, promouvoir, promu, promue. - Tu pleus, il pleut, il pleuvait, il plut, il pleuvera, il pleuverait, pleus, qu'il pleuve, qu'il plut, pleuvant, plu.— Je pourvoie, nous pourvoyons, vous pourvoyez, ils pourvoyent, il pourvit, nous pourvoyons, vous pourvoyez, vous pourvutes, tu pourvoieras, ils pourvoieraient, il eut pourvu, je pourverrai, pourvoyions, pourvoyiez, que tu pourvoye, que nous pourvoyons, que vous pourvoyez, qu'ils pourvoyent, qu'il pourvît, qu'ils pourvissent, pourvoire, pourvoyiant, pourvu, pourvue. Je puis ou je peux, tu puis, il peux, nous pouvons, vous pouvez, ils peuvent, tu pouvais, ils purent, je pourai, tu poura, il pourait, vous pouriez, ils pouraient, peux, pouvons, pouvez, que je peuve, que tu peuves, qu'il peuve, que nous peuvions, que vous peuviez, qu'ils peuvent, qu'il put, que vous pussiez, pouvoir, pouvant, pu, pue. Je le raurai, je me raurai, je l'aurais reu, ravoir. Elle a pris à l'amour ses traits, et le dieu, pour les ravoir, vole toujours auprès d'elle. Allons, Monsieur, tâchez un peu de vous ravoir (de reprendre vos forces). Je sais, nous savons, nous sumes, je saverai, nous saverions, il eut su, sais, savons, savez, que tu saves, que vous saviez, qu'ils sussent, savoire, savant, su, sue. Je ne sache rien de plus digne d'éloge, qu'un roi qui préfère le bien de son peuple à celui de ses enfans. Il n'est pas allé à la campagne, que je sache. Si je mangeais de cela, je ne saurais dormir de la nuit. J'ai su rencontrer un homme en chemin. La cour royale de Paris sied, séyait, siéra, siérait, aurait sis, séant à Versailles. Une maison sise à Amiens. - Cela ne lui sied pas, ne lui séyait pas, ne lui sit pas, ne lui seoira pas, ne lui seoirait pas, ne lui auraient pas sis. Ces choses lui sièent bien, qu'elles lui seoient bien, qu'elles lui sissent bien, qu'elles lui eussent sis, seoir,

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