J'ouvre en frémissant les yeux sur moi , et je me vois tout aussi méprisable que je le suis devenu. Devenu! non; l'homme qui porta cinquante ans le cœur que je sens renaître en moi n'est point celui qui... Correspondance - Page 449de Jean-Jacques Rousseau - 1817Affichage du livre entier - À propos de ce livre
| Jean-Jacques Rousseau - 1798 - 220 pages
...mes lettres ne sont qu'un tissu d'iniquités, de folies , d'impertinences. Je vous ai compro-; mis, Monsieur, j'ai compromis madame la maréchale de la...porta cinquante ans le cœur que je sens renaître eu moi , n'est point celui qui peut s'oublier au point que je viens de faire : on ne demande point... | |
| Jean-Jacques Rousseau - 1826 - 560 pages
...punissable. Vous avez tout enduré, tout fait pour calmermon délire; et cet excès d'indulgence, qui pouvoit le prolonger, est en effet ce qui l'a détruit. J'ouvre...en frémissant les yeux sur moi, et je me vois tout auss1 méprisable que je le suis devenu. Devenu! non; l'homme qui porta cinquante ans le cœur que... | |
| Jean-Jacques Rousseau - 1833 - 414 pages
...Vous avez tout enduré , tout fait pour calmer mon délire ; et cet excès d'indulgence , qui pouvoit le prolonger, est en effet ce qui l'a détruit. J'ouvre...celui qui peut s'oublier au point que je viens de le faire : on ne demande point pardon à mon âge, parcequ'on n'en mérite plus; mais, monsieur, je... | |
| Jean-Jacques Rousseau - 1852 - 896 pages
...mon délire ; et cet excès d'indulgence, qui pouvoit le prolonger, est en effet ce qui l'adétruit. J'ouvre en frémissant les yeux sur moi, et je me...tout aussi méprisable que je le suis devenu. Devenu 1 non; l'homme qui porta cinquante ansie cœur que je sens renaître en moi n'est point celui qui peut... | |
| Gaston Maugras - 1886 - 624 pages
...Vous avez tout enduré, tout fait pour calmer mon délire; et cet excés d'indulgence qui pouvait se prolonger est en effet ce qui l'a détruit. J'ouvre...frémissant les yeux sur moi et je me vois tout aussi misérable que je le suis devenu : on ne demande point pardon à mon âge, parce qu'on n'en mérite... | |
| Jean-Jacques Rousseau - 1911 - 826 pages
...Vous avez tout enduré, tout fait pour calmer mon délire; et cet excè» d'indulgence, qui pouvoi't le prolonger, est en effet ce qui l'a détruit. J'ouvre...méprisable que je le suis devenu. Devenu! non; l'homme qu! porta cinquante ans le cœur que je sens renaître en moi n'est ^oint celui qui peut s'oublier... | |
| Jean-Jacques Rousseau, Pierre-Maurice Masson - 1914 - 788 pages
...à Malesherbes, ma conduite et mes lettres sont un tissu d'iniquités, de folies, d'impertinences... J'ouvre, en frémissant, les yeux sur moi et je me vois tout aussi méprisable que je le suis devenu » il. La crise passée, il redevint ce qu'il était normalement, défiant, inquiet, mais sans extravagance.... | |
| Ernest Antoine Aimé Léon Baron Seillière - 1921 - 494 pages
...! Vous avez tout enduré, tout fait pour calmer mon délire et cet excès d'indulgence, qui pouvait le prolonger, est en effet ce qui l'a détruit. J'ouvre,...devenu ! Devenu ? Non, l'homme qui porta cinquante ans dans le cœur ce que je sens renaître en moi n'est point celui qui peut s'oublier au point que je... | |
| Ernest Seillière - 1921 - 466 pages
...méprisable que je le suis devenu ! Devenu ? Non, l'homme qui porta cinquante ans dans le cœur ce que je sens renaître en moi n'est point celui qui...point que je viens de faire ! On ne demande point de pardons à mon âge parce qu'on n'en mérite plus. Mais, Monsieur, je ne prends aucun intérêt... | |
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