Défagréablement, adv. Defaigri, ie, adj. Qui n'a plus fon aigreur. Defairé, ée, part. Défairer, v. a. t. de Fauconerie. Defajné, ée, part. Défapprouvé, ée, part. a. Oublier ce On écrit auffi Défapprendre; mais on n'y prononce qu'un p, comme dans Aprendre. Defaufter, v. a. Faire perdre la Defaproprié, ée, part. juiteffe. Defaltéré, ée, part. Défaltérer, v. a. Défanché, ée, part. Défancher, v. a. t. de Mufique. Défancré, ée, part. Défancrer, v.. n. t. de Marine. Defapareillé, ée, part. Détapareiller, v. a. On dit plus ordinairement dépareiller. ôter une de deux chofes pareilles. On écrit auffi Defappareiller; mais on ne prononce qu'un p, comme dans Apareiller. Défapointé, ée, part. Défapointer, v. a. ôter du rôle. On écrit auffi Défappointer; mais l'Académie écrit, Defapointer, parce qu'on n'y prononce qu'un p, comme dans Apointer. Défappliqué, ée, part. Defappliquer, v. a. ôter l'appli cation. On y conferve deux p, parce que ce mot vient du Latin Applicare. Defapprobateur, f. m. Celui qui défapprouve. Défappropriation, f. f. Renonce-. ment à la propriété. Dans ces deux mots on conferve les deux p, parce qu'ils vienent du Latin Approbator, Appropriatio. Defaproprier, fe défaproprier, v. récipr. Renoncer à la propriété. Ön écrit auffi Defapproprier: mais on n'y prononce qu'un p comme dans Aproprier. Defarangé, ée, part. Defaranger,v.a. Meitre horsdurang. On ecrit auth Dejarranger; mais on n'y prononce qu'une r, me dans Aranger. Défarboré, ée, part. Défarborer, v. a. t. de Marine. Défarçoné, ée, part. Défarçoner, v. a. Mettre hors des arçons. com. On écrit auffi Défarçonner ; mais on n'y prononce qu'une n. Défargenté, ée, part. Défargenter, v. a. ôter l'argent. Il ett plus ufité au participe. Défarmé, ée, part. Defarmement, f. m. Il fe dit des troupes qu'on licencie, & des vaiffeaux dont on ôte les armes. Défarmer, v. a. ôter les armes. Défarroi, f. m. Défordre. Il n'et d'ufage qu'avec les prépofitions en & dans. Défaffemblé, ée, part. Défaffembler, v. a. Défafforti, ie, part. Defaffortir, v. a. Defaffure, ée, part. Defaffurer, v.a. Rendre un hom incertain, d'affuré qu'il étoit. Défaftre, f. m. Accident funeste. Défaitreux, euse, adj. Funeste. Il n'eft d'ufage que dans la Poéfie & le flyle foutenu. Défatriflé, ée, part. Defatrifter, v. a. Réjouir. Défembourber, v. a. Défempenné, ée, adj. Dégarni de Défavantage, f. m. Préjudice; per- Défempefé, ée, part. te; domage. Défavantagé, ée, part. Défempefer, v. a. ôter l'empois. Défavantager, v. a. Caufer du do- Défemplir, v.a.Rendremoinsplein. Défemprifoné, ée, part. Qui Défenchanté, ée, part. Défavouer, v. a. Défapprouver; bas. Defcendu, ue, part. f. m. Défenchantement, s. m. Défenchanter, v. a. Défencloué, ée, part. Défenclouer, v. a. Tirer un clou. Défenflure, f. f. Ceffation d'enflure. Défenivrer, v. a. Chaffer l'ivreffe. Défenlacer, v. a. Tirer des lacets. Défenseigner, v. a. Enfeigner le contraire. Défenféveli, ie, part. Defenfévelir, v. a. Défentêter, v. a. Faire ceffer l'en- Défentraver, v. a. ôter les entra ves. Défenvenimé, ée, part. à la Défefpérade, adv. Il est du ftyle Défefpéré, ée, part. Déshabillé, f. m. Il n'eft d'ufage Déshabité, ée, part. On écrit aufli Déshonneur, Déshonnête, &c. mais on n'y prononce qu'une n, & l'étymo gie même n'en demande qu'une, puifqu'on dit en Latin Honor & Honeftas Auf voyons nous qu'en François même l'ufage eft d'écrire Déshonorer avec feule n. Déshonorable, adj. m. & f. Capable de déshonorer. Deshonoré, ee, part. une Deshonorer v. a. Caufer du dés- Déshumanifé, ée, part. Deshabituer, v. a. Faire perdre Designation, f. f.Action de défigner. l'habitude. Défigné, ée, part. Défigner, Défigner, v. a. Faire connoître. Défincorporé, ée, part. Défincorporer, v. a. Séparer d'un corps. Définence, 1. f. t. de Grammaire. Définfecter v. a. ôter l'infection. On écrit & on prononce Defir, &c. mais l'Académie prefere de prononcer & d'écrire Defir, &c. felon la maniere commune de prononcer les noms en de. On peut reinarquer qu'il y en a trèspeu qui perdent l'accent. Défiftement, f. m. Renonciation. Défifter, fe défifter, v. récipr. Des-là. V. là. Defliage, f. m. t. de Coutume. Défobéir, v. n. Ne point obéir. Défobeiffance, f. f. Action de défobeir. Défobéiffant, ante, adj. Qui défobéit. Défobligé, ée, part. Défobligeament, adv. D'une maniere défobligeante. On écrit aufli Défobligeamment; mais on n'y prononce qu'une ma. Défobligeant, ante, adj. Qui dé fohlige. Défobliger. v. a. Il ne fe dit guere que des légeres offenfes. Faire du déplaifir à quelqu'un. Défoccupation, f. f. État d'une perfone défoccupée. Defoccupé, ée, part. Défoccuper, fe defoccuper, v. ré cipr. Se défaire de ce qui occupoit. Il eft plus ufité au participe. Délœuvré, ée, adj. Qui n'a rien à faire. Défœuvrement, f. m. État d'une perfone défœuvrée. Défolant, ante, adj. Qui caufe une grande affliction. Défolateur, f. m. Qui défole. de Médecine. Defoppilation, f. f t. de Médecine. L'Académie, Richelet, Furetiere & plufieurs autres Auteurs écrivent ces mots avec un feulp; ils vienent cependant du Latin oppilare. Défordoné, ée, adj. Défordonément, adv. Déréglement; avec confufion. On écrit auffi Défordonné, &c. mais on n'y prononce qu'une n. Défordre, f. m. Manque d'ordre. Déforienté, ée, part. Déforienter, v. a. Faire perdre la connoiffance de la fituation où l'on fe trouve. Déformais, adv. Depuis ce mo Defponfation, f. f. Promoffe fo- Defpote, f. m. Titre qu'on donne Deflair, fe deffaifir, v. récipr. Deffaifoner, v. a. t. d'Agriculture. Dellaler, v. a. ôter la falure. Deteché, ée, part. Deflecher, v. a. Rendre fec. à Detlein, adv. Avec intention. Deffeller, v. a. ôter la felle. Defferre, f. f. Il n'eft d'ufage que dans cette phrafe: Etre dur à la defferre. Defferré, ée, part. Defferrer, v. a. Deffert, f. m. Le fruit & ce qui l'accompagne fur la table. Defferte, f. f. Ce qu'on ôte de def fus la table d'un Prince, &c. Deffervant, f. m. Qui deffert. Deffervi, ie, part. Defficatif, ive, adj. t. de Méde- Deffiner, v. a. Deffoler, v. a. t. de Maréchal & On écrit auffi Defaouler; parce qu'on écrit encore de même Saoul; mais on ne prononce point cet a; & s'il vient de Saturus, il faut avouer que ce mot a fi bien perdu les traces de fon étymologie, qu'il eft aflez inutile de vou. loir lui conferver celle-là, puifque la prononciation l'exclut entiére ment. Deffous, adv. de lieu ; quelquefois f. m. Deffus, adv. de lieu; quelquefois 1. m. Il faut écrire là deffus, au deffus, au deffous, par deffus, par deffous, de deffus, & femblables, fans divifion; mais on en doit mettre à ci-deffus, ci-deffous: c'eft la pratique de Danet, Richelet & Joubert. Deftin, f. m. Deftinée. Destination, f. f. Deftiné, ée, part. Definée, f. f. Il eft plus en ufage en profe que deftin, & il fe prend au fingulier pour l'effet du deftin. Deftiner, v. n. & a. Projeter ; difpofer dans fon efprit. Deftituable, adj. m. & f. Que l'on peut deftituer. |