Les milles et une nuit, tr. par m. Galland, Volume 2

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1745
 

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Fréquemment cités

Page 110 - Je revins au logis , fort fâché de la peine que j'avais prise inutilement. Pour ma femme, quand elle fut revenue du bain, et qu'elle ne vit point de pommes, elle en eut un chagrin qui ne lui permit pas de dormir la nuit. Je me levai de grand matin, et allai dans tous les jardins; mais je ne réussis pas mieux que le jour précédent.
Page 264 - ... pas tout encore , ajouta-t-il : le pouce me manque de même à l'un et à l'autre pied ; et vous pouvez m'en croire. Je suis estropié de cette manière par une aventure inouïe que je ne refuse pas de vous raconter , si vous voulez bien avoir la patience de l'entendre : elle ne vous causera pas moins d'étonnement qu'elle vous fera de pitié. Mais permettezmoi de me laver les mains auparavant.
Page 103 - ... dedans, retourna au palais en diligence. Là, le coffre ayant été ouvert, on y trouva un grand panier pliant de feuilles de palmier, fermé et cousu par l'ouverture avec un fil de laine rouge. Pour satisfaire l'impatience du calife, on ne se donna pas la peine de le découdre...
Page 300 - Le lendemain matin , je voulus mettre dix fchérifs dans la main de la dame ; mais elle la retira brufquement. Je ne fuis pas venue vous voir, dit-elle, dans un efprit d'intérêt, & vous me faites une injure. Bien loin de recevoir de l'argent de vous, je veux que vous en receviez de moi, autrement je ne vous reverrai plus ; en même temps } elle tira dix fchérifs de fa bourfe
Page 265 - ... si vous aviez voulu me croire, vous vous seriez épargné la peine que vous aurez d'attendre. » Elle regarda de toutes parts, et, voyant en effet qu'il...
Page 285 - C'eft un homme , à la vérité , qui ne fait pas vivre , qui ignore votre rang & les égards que vous méritez ; mais nous vous fupplions de ne pas prendre garde à la faute qu'il a commife, & de la lui pardonner. Je ne fuis pas fatisfaite , repritelle , je veux qu'il apprenne à vivre , & qu'il porte des marques fi fenfibles de fa...
Page 242 - ... retour au khan de Mesrour, mes gens me servirent à souper ; mais il me fut impossible de manger. Je ne pus même fermer l'œil de toute la nuit , qui me parut la plus longue de ma vie. Dès qu'il fut jour, je me levai dans l'espérance de revoir l'objet qui troubloit mon repos ; et dans le dessein de lui plaire , je m'habillai plus proprement encore que le jour précédent. Je retournai à la boutique de Bedreddin « Mais, sire, dit Scheherazade , le jour que je vois paroître m'empêche de...
Page 343 - ... réjouir avec la bonne compagnie que je dois avoir : fi vous vous étiez trouvé une fois avec ces gens-là, vous en feriez fi content, que vous renonceriez pour eux à vos amis.
Page 222 - ce musulman que vous voulez faire pendre, n'a pas mérité la mort ; c'est moi seul qui suis criminel. Hier, pendant la nuit, un homme et une femme que je ne connais pas, vinrent frapper à ma porte avec un malade qu'ils m'amenaient.
Page 92 - ... fort éloignée, où ils nous vendirent. « Je tombai entre les mains d'un riche marchand, qui ne m'eut pas plutôt acheté, qu'il me mena chez lui, où il me fit bien manger et habiller proprement en esclave. Quelques jours après , comme il ne s'était pas encore bien informé qui j'étais , il me demanda si je ne savais pas quelque métier? Je lui répondis, sans me faire mieux connaître, que je n'étais pas un artisan, mais un marchand de profession, et que les corsaires...

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