Lectures morales et civiques

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Librairie Paul Delaplane, 1883 - 237 pages
 

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Page 177 - La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Page 177 - La loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à .faire ce qu'elle n'ordonne pas.
Page 152 - Je sens en écrivant ceci que mon pouls s'élève encore ; ces moments me seront toujours présents quand je vivrais cent mille ans. Ce premier sentiment de la violence et de l'injustice est resté...
Page 11 - Ah! n'attendrissez point ici mes sentiments; Pour vous encourager ma voix manque de termes; Mon cœur ne forme point de pensers assez fermes; Moi-même en cet adieu, j'ai les larmes aux yeux. Faites votre devoir, et laissez faire aux Dieux.
Page 177 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.
Page 136 - Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié, Et qui disait : — A boire, à boire par pitié! — Mon père, ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle: Et dit : — Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé.
Page 165 - J'ai des jambes, et vous des yeux. Moi , je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide : Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés ; Mes jambes, à leur tour, iront où vous voudrez.
Page 136 - Mon père, ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle, Et dit : « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. » Tout à coup, au moment où le housard baissé Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de Maure, Saisit un pistolet qu'il étreignait encore, Et vise au front mon père en criant : Caramba ! Le coup passa si près que le chapeau tomba Et que le cheval fit un écart en arrière. « Donne-lui tout de même à boire », dit mon père.
Page 165 - J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres : Unissons-les, mon frère, ils seront moins affreux." — " Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère, Que je ne puis faire un seul pas ; Vous-même vous n'y voyez pas : A quoi nous servirait d'unir notre misère?
Page 37 - Un des moments les plus doux de ma vie, ce fut il ya plus de trente ans, et je m'en souviens comme d'hier, lorsque mon père me vit arriver du collège les bras chargés des prix que j'avais remportés, et les épaules chargées des couronnes qu'on m'avait données, et qui, trop larges pour mon front, avaient laissé passer ma tête.

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