Contes a ma fille, Partie 317

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Chez Colburn, libraire, ... Dulau et Company ... Deconchy, ... Boosey, 1811 - 331 pages
 

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Page 40 - Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité deux fables feront foi ; Tant la chose en preuves abonde. Entre les pattes d'un lion Un rat sortit de terre assez à l'étourdie. Le roi des animaux, en cette occasion, Montra ce qu'il était, et lui donna la vie.
Page 163 - Verneuil, . près de Versailles, une partie de l'été, pour se délasser des fonctions importantes qui lui étaient confiées. Parmi les occupations auxquelles se livrait cet homme célèbre, la culture des fleurs était celle à laquelle il s'adonnait particulièrement. Il prenait...
Page 168 - Je ne m'étonne plus," se disait-il avec ravissement, " si mes rosiers sont aussi beaux et chsrgés de tant de fleurs. Mais puisque toute la jeunesse des hameaux voisins daigne chaque matin me donner une preuve si touchante de son amitié, je lui promets, * en revanche, de ne pas laisser passer un seul jour sans venir visiter ma solitude, qui m'est devenue
Page 11 - ... du Japon, et remplie des productions les plus rares, qui puisse être comparée au simple panier de Babet. " Chacun applaudit et prit Laure dans ses bras. Sa mère surtout la tenait pressée contre son sein, ne pouvant exprimer tout ce qu'elle ressentait. On la pria de distribuer elle-même à chaque personne les fraises que contenait le panier : ce qu'elle fit en recevant les plus douces félicitations; mais quel fut son étonnement lorsque, en...
Page 166 - ... à quoi attribuer les soins empressés qu'elle donnait à ses rosiers. La figure de cette jeune fille était charmante : ses yeux exprimaient la candeur et la gaîté ; son teint semblait se colorer des feux de l'aurore naissante. Cependant l'émotion et la curiosité attirèrent malgré lui le naturaliste vers la jeune inconnue, au moment où elle déposait au pied d'un rosier blanc sa dernière cruchée d'eau. Celle-ci tressaillant, jette un cri de surprise à la vue de monsieur de Malesherbes,...
Page 166 - Le magistrat, qui pendant ce temps s'était tapi sur son banc de verdure pour ne pas interrompre la jeune laitière, la suivait des yeux avec avidité, ne sachant à quoi attribuer les soins empressés qu'elle donnait à ses rosiers. La figure de cette jeune fille était charmante : ses yeux exprimaient la candeur et la gaîté ; son teint semblait se colorer des feux de l'aurore naissante. Cependant l'émotion et la curiosité attirèrent malgré lui le naturaliste vers la jeune inconnue, au moment...
Page 9 - ... et moi, je n'aurai jamais fait un meilleur usage de mes petites économies." Babet émue, surprise, remit à Laure son dernier panier de fraises, baisa plusieurs fois ses bienfaisantes mains, ainsi que le louis qui la sauvait de tant de malheurs, et regagna le village. De son côté, Laure, heureuse et fière d'avoir aussi utilement employé son argent, emporta dans sa chambre le panier qui lui était devenu si cher, se proposant bien de manger les fraises qui lui appartenaient à si juste titre,...
Page 164 - ... conduisait à ce qu'il appelait sa solitude. Il avait formé de ses mains un joli banc de gazon, et construit avec de la terre et des branches d'arbre une grotte, où tantôt il se mettait à l'abri de la pluie, et tantôt il préservait sa tête sexagénaire des rayons brûlants du soleil. C'est là que, Plutarque à la main, sa lecture favorite, il réfléchissait en paix sur les vicissitudes humaines, et récapitulait avec délices les actions mémorables dont il avait honoré sa carrière....
Page 9 - Eh bien," dit Laure, ouvrant doucement la grille, " confiezvous à moi, jeune fille, et je me fais fort de réparer l'accident qui vient de vous arriver. Donnez-moi ce seul panier qui vous reste, et prenez ce louis : c'est justement le prix des six que vous aviez. Vous direz à votre maître que vous avez vendu le tout aux habitants de l'Ermitage : par ce moyen, vous ne lui ferez éprouver aucune perte, vous serez toujours l'appui de votre mère, et moi je n'aurai jamais fait un meilleur usage de...
Page 166 - ... s'arrête devant une fontaine, y puise de l'eau, dont elle remplit sa cruche, s'avance jusqu'au bosquet, l'arrose, retourne plusieurs fois à la fontaine, et, par ce moyen, dépose au pied de chaque rosier une quantité d'eau suffisante pour les ranimer tous. Le magistrat, qui pendant ce temps s'était tapi sur son banc de verdure pour ne pas interrompre la jeune laitière, la suivait des yeux avec avidité, ne sachant à quoi attribuer les soins empressés qu'elle donnait à ses rosiers. La...

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