Correspondance de Roger de Rabutin, comte de Bussy avec sa famille et ses amis (1666-1693) Nouvelle éd. revue sur les manuscripts et augmentée d'un très-grand nombre de letters inédites, Volume 1

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Page v - ... de la Cour; que c'est son goût qu'il faut étudier pour trouver l'art de réussir ; qu'il n'ya point de lieu où les décisions soient si justes ; et, sans mettre en ligne de compte tous les gens savants qui y sont, que, du simple bon sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s'y fait une manière d'esprit qui, sans comparaison, juge plus finement des choses que tout le savoir enrouillé des pédants.
Page 350 - Adieu , Comte; c'est grand dommage que nos étoiles nous aient séparés. Nous étions bien propres à vivre dans une même ville : nous nous entendons , ce me semble , à demi-mot. Je ne me réjouis pas bien sans vous; et si je ris, cela ne passe pas le nœud de la gorge. M. de Plombières me paraît passionné pour vous.
Page 130 - Levez-vous, comte; je ne veux point vous tuer à terre, ou reprenez votre épée pour recommencer notre combat. Mais il vaut mieux que je vous donne la vie, et que nous vivions en paix. Vous avouerez seulement la chose comme elle s'est passée, c'est tout ce que je veux. Voilà un procédé assez honnête: vous ne me pouvez plus appeler justement une petite brutale.
Page 149 - Grignan : il est vrai que c'est un très-bon et un très-honnête homme, qui a du bien, de la qualité, une charge, de l'estime et de la considération dans le monde. Que faut-il davantage? Je trouve que nous sommes fort bien sortis d'intrigue. Puisque vous êtes de cette opinion, signez la procuration que je vous envoie, mon cher cousin, et soyez persuadé que, par mon goût, vous seriez tout le beau premier à la fête.
Page xiii - Je serais fort aise que le roi s'attachât à mademoiselle de Sévigné , car la demoiselle est fort de mes amies, et il ne pourrait être mieux en maîtresse...
Page 36 - Après les contrariétés de la fortune, je suis aussi peu fâché de n'être pas maréchal de France, que de n'être pas roi.
Page 130 - M. de Montausier vient d'être fait gouverneur de M. le dauphin. Je t'ai comblé de biens , je t'en veux accabler «. Adieu , Comte. Présentement que je vous ai battu , je dirai par-tout que vous êtes le plus brave homme de France, et je conterai notre combat le jour que je parlerai des combats singoliers.
Page 32 - Coligny, n'est pas comparable à la pompe qui accompagne le roi dans son voyage. On ne voit passer par les rues que panaches, qu'habits dorés, que chariots, que mulets superbement harnachés, que chevaux de parade, que housses brodées de fin or.
Page 129 - Je ne pensois pas que vous vous mêlassiez, vous autres belles, d'avoir de la cruauté sur d'autres chapitres que sur celui de l'amour. Cessez donc, petite brutale, de vouloir souffleter un homme qui se jette à vos pieds, qui vous avoue sa faute et qui vous prie de la lui pardonner ; si vous n'êtes...
Page 467 - Qu'elle compte désormais entre les grâces que j'ai reçues de sa bonté., et dont je lui dois être éternellement obligé, celle qui est sans comparaison la plus grande et qu'elle ne...

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