Le lecteur français, ou choix de morceaux en prose et en vers des plus célèbres écrivains français, par W. Lundy1858 |
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Page 52
... quitter , de quoi que l'on vous somme , Le nom que , dans la cour , vous avez d'honnête homme , Pour prendre de la main d'un avide imprimeur Celui de ridicule et misérable auteur .. C'est ce que je tâchai de lui faire comprendre . Or ...
... quitter , de quoi que l'on vous somme , Le nom que , dans la cour , vous avez d'honnête homme , Pour prendre de la main d'un avide imprimeur Celui de ridicule et misérable auteur .. C'est ce que je tâchai de lui faire comprendre . Or ...
Page 53
... quitter L'amour de ma mie , Je dirais au roi Henri : Reprenez votre Paris , J'aime mieux ma mie , oh gay ! J'aime mieux ma mie . Voilà ce que peut dire un cœur vraiment épris . . ( à Philinte qui rit . ) Oui , monsieur le rieur , malgré ...
... quitter L'amour de ma mie , Je dirais au roi Henri : Reprenez votre Paris , J'aime mieux ma mie , oh gay ! J'aime mieux ma mie . Voilà ce que peut dire un cœur vraiment épris . . ( à Philinte qui rit . ) Oui , monsieur le rieur , malgré ...
Page 90
... quitter c'est mourir . Toi que j'adoptai pour patrie , Et d'où je crois me voir bannir , Entends les adieux de Marie , France , et garde son souvenir . Le vent souffle , on quitte la plage ; peu touché des mes sanglots , Et Dieu , pour ...
... quitter c'est mourir . Toi que j'adoptai pour patrie , Et d'où je crois me voir bannir , Entends les adieux de Marie , France , et garde son souvenir . Le vent souffle , on quitte la plage ; peu touché des mes sanglots , Et Dieu , pour ...
Page 91
... quitter c'est mourir . France , du milieu des alarmes , La noble fille des Stuarts , Comme en ce jour qui voit ses larmes , Vers toi tournera ses regards . Mais , Dieu ! le vaisseau trop rapide Déjà vogue sous d'autres cieux Et la nuit ...
... quitter c'est mourir . France , du milieu des alarmes , La noble fille des Stuarts , Comme en ce jour qui voit ses larmes , Vers toi tournera ses regards . Mais , Dieu ! le vaisseau trop rapide Déjà vogue sous d'autres cieux Et la nuit ...
Page 90
... quitter c'est mourir . Toi que j'adoptai pour patrie , Et d'où je crois me voir bannir , Entends les adieux de Marie , France , et garde son souvenir . Le vent souffle , on quitte la plage ; Et peu touché des mes sanglots , Dieu , pour ...
... quitter c'est mourir . Toi que j'adoptai pour patrie , Et d'où je crois me voir bannir , Entends les adieux de Marie , France , et garde son souvenir . Le vent souffle , on quitte la plage ; Et peu touché des mes sanglots , Dieu , pour ...
Expressions et termes fréquents
Achab Adieu Agamemnon amour Andromaque Athalie avez beaux yeux belle marquise Béranger Berceau Bossuet Bourgeois Gentilhomme bras Brut Buffon Calchas Cés César charmant pays CHŒUR.-Aux armes chose ciel cieux Cinna citoyens Clé cœur combat crime Cris Crispin cruelle d'amour d'arm Dieu Dieux dire discours dois tant chérir éclairez l'univers enfin Est-ce êtes Fénélon fesait fille flots frère funèbres fureur génie Gér gloire guerre Hélas héros heureuse enfance Homère homme j'ai Jours de triomphe L'exilé partout Laquais long-temps m'en main maître à danser Maître de musique malheur Massillon Misanthrope Molière monde Monsieur le philosophe mort mourir d'amour Oronte Oros parle partout est seul père peuple phil pleurez Polyclète prose qu'un quitter c'est mourir Racine regards révère rien rois Rome sang Scène Scru siècle soupirs sublime Tartuffe temple terre Turenne vertu veux Voilà vois voit voix voix des morts Voltaire voulez-vous Zaï Zaïre zèle
Fréquemment cités
Page 62 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte.
Page 67 - Fille d'Agamemnon, c'est moi qui, la première, Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père; C'est moi qui, si longtemps le plaisir de vos yeux, Vous ai fait de ce nom remercier les dieux, Et pour qui, tant de fois prodiguant vos caresses, Vous n'avez point du sang dédaigné les faiblesses.
Page 52 - J'aime mieux ma mie. La rime n'est pas riche, et le style en est vieux; Mais ne voyez-vous pas que cela vaut bien mieux Que ces colifichets dont le bon sens murmure, Et que la passion parle là toute pure? Si le roi m'avait donné Paris, sa grand'villc, Et qu'il me fallût quitter L'amour de ma mie ! Je dirais au roi Henri : Reprenez votre Paris; J'aime mieux ma mie, à gué I J'aime mieux ma mie.
Page 69 - Et moi, qui l'amenai triomphante, adorée, Je m'en retournerai seule et désespérée ! Je verrai les chemins encor tout parfumés Des fleurs dont sous ses pas on les avait semés ! Non, je ne l'aurai point amenée au supplice, Ou vous ferez aux Grecs un double sacrifice.
Page 77 - Ciel ! à qui voulez-vous désormais que je fie Les secrets de mon âme et le soin de ma vie ? Reprenez le pouvoir que vous m'avez commis, Si, donnant des sujets, il ôte les amis ; Si tel est le destin des grandeurs souveraines, Que leurs plus grands bienfaits n'attirent que des haine» Et si votre rigueur les condamne à chérir Ceux que vous animez à les faire périr.
Page 66 - Mon père, Cessez de vous troubler, vous n'êtes point trahi. Quand vous commanderez, vous serez obéi. Ma vie est votre bien. Vous voulez le reprendre : Vos ordres sans détour pouvaient se faire entendre.
Page 88 - Allons, enfants de la patrie, Le jour de gloire est arrivé ! Contre nous de la tyrannie L'étendard sanglant est levé ! Entendez-vous, dans les campagnes, Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans nos bras Égorger vos fils, vos compagnes.
Page 76 - En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...
Page 63 - Faut-il, Abner, faut-il vous rappeler le cours Des prodiges fameux accomplis en nos jours ? Des tyrans d'Israël les célèbres disgrâces, Et Dieu trouvé fidèle en toutes ses menaces ; L'impie Achab détruit, et de son sang trempé Le champ que par le meurtre il avait usurpé...
Page 79 - Rome qui t'a vu naître, et que ton coeur adore, Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore! Puissent tous ses voisins ensemble conjurés Saper ses fondements encore mal assurés! Et si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie ; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers...