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(Sans date). Méthode courte et facile pour apprendre le

1769.

1774.

1775.

Journal

de Champagne

du

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plain-chant, avec des messes nouvelles, sur

les huit tons, l'office de la Semaine-Sainte et celui des Morts, mis en chants, par Henry Hardouin, maître de musique de l'église métropolitaine de Reims.

Recherches sur l'état monastique et ecclesiastique. (Cette édition, de quatre années antérieure, porte ordinairement la rubrique : A Orléans, chez Couret de Villeneuve, imprimeur-libraire. M.DCC.LXV.) Relation des formalités observées au sacre des rois de France, avec le détail exact de toutes les circonstances qui ont précédé et suivi celui de Louis XV. Ouvrage très propre à satisfaire la curiosité du public sur le sacre prochain de Louis XVI, surnomé (sic) Louis le Bienfaisant.

Corbeille galante, aux demoiselles de Reims, par deux auteurs, dont l'un est originaire du pays, et l'autre aurait envie de l'être.

OUVRAGES ANNONCÉS PAR CAZIN

5 mai 1777.- Dictionnaire universel des sciences morales, économiques et politiques, ou bibliothèque de l'homme d'état et du citoyen.

28 sept. 1778.- Question agitée dans les écoles de la faculté

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de médecine de Reims, le 14 mai 1777, par

Jean-Claude Navier.

4 janvier 1779. Précis des moyens de secourir les personnes empoisonnées par les poisons corrosifs, par

M. Navier.

5 juillet 1779. Avis important aux seigneurs et aux propriétaires de terres, ou moyen facile de conserver ses biens et d'éviter des procès.

17 janvier 1780.-- Etrennes à la ville de Reims, ou cours élémentaire pour les sciences, les arts, les bel

les-lettres et les langues, par Mme de SaintPaul.

24 avril 1780.- Je ne sais quoi, par je ne sais qui, se vend je ne sais où, chez je ne sais qui est-ce.

25 janvier 178 2. – EŒuvres de M. le chevalier de Boufflers, etc. 17 mai 1783. Bibliothèque physico-économique, instruc

tive et amusante.

En 1784 parut la première collection Cazin en petit format in-18, sous le titre de Petite bibliothèque de Champagne ou collection de romans, publiée avec cette rubrique : A Reims, chez Cazin, libraire, M.DCC.LXXXIV; puis les premiers volumes de l'Histoire de l'ordre teutonique, ainsi qu'une Histoire des Allemands, les ouvrages de M. Necker sur l'administration des finances, et le compte-rendu au roi, enfin une grammaire angloise également en dehors de tous ses petits formats, publiés à Paris.

A. CORROËNNE,

Bibliographe des petits formats Cazins.

LETTRES

DE M. L'ABBÉ DE SAINT-LÉGER DE SOISSONS

A M. LE BARON DE H***.

LETTRE PREMIÈRE

Sur le premier Livre imprimé, orné de gravures en taille-douce.

USQU'ICI, M. le Baron, nos Bibliographes et nos Littérateurs François ont regardé le Dante, édition de Florence 1481, in-folio, comme le premier livre orné de gravures faites sur métal; M. Heineken lui-même, qui s'est attaché d'une manière très particulière à la recherche des anciennes gravures, n'a pas connu de livre, orné de planches en taille-douce, plus ancien que ce Dante de 1481, qu'il regarde comme le premier de tous qui ait cette prérogative *. Il en existe pourtant un antérieur de quatre ans; c'est le livre mystique d'Antoine Bettini de Sienne, Jésuate, intitulé: il monte fanto di Dio, et imprimé pour la

Voyez son Idée d'une collection d'estampes, avec une Dissertation sur l'origine de la gravure, imprimée à Leipsic en 1771, in-8°. pag. 141, 142 et 232; ouvrage curieux, dont j'ai donné l'extrait dans l'Année Littéraire 1771, Tom. 6, pag. 335346. L'Auteur y observe que le Ptolémée de Rome, 1478, ne contenant que des cartes géographiques gravées sur métal, le premier livre imprimé en Italie avec des estampes en taille-douce, est le Dante de 1481, comme le premier imprimé en Allemagne, est le Missale Herbipolense de la même année 1481, où l'on trouve une gravure en cuivre.

première fois à Florence, par Nicolo di Lorenzo Dellamagna, le 10 septembre 1477, in-4°, grand format, caractères ronds, sans chiffres pour les feuillets, mais avec signatures. Cette première édition est d'une excessive rareté; je n'en connois que deux exemplaires, l'un dans la bibliothèque Casanate à Rome, l'autre qui est indiqué dans le catalogue de Jackson, publié à Livourne en 1756, in-8°. et qui passa il y a quelques années, dans la bibliothèque de feu M. le Duc de la Vallière à Paris. Je n'ai pas vû l'exemplaire de la Casanate; mais le P. Fabricy ayant bien voulu, à ma sollicitation, m'en envoyer la notice accompagnée des dessins. des planches faits avec soin, je crois pouvoir en parler avec

assurance.

En tête du volume on doit trouver quatre feuillets séparés, contenant une espèce de sommaire de l'ouvrage divisé en trois parties, lequel sommaire est suivi de la table des chapitres qui finit par ces mots : Finit tabula per Nicholaum Florintia. Au verso du quatrième de ces premiers feuillets, est la première estampe qui remplit toute la page et qui a neuf pouces et demi de haut sur six de large. Cette estampe représente la Montagne Sainte, au sommet de laquelle on voit Jésus-Christ glorifié au milieu d'une multitude d'Anges adorateurs. A la montagne est adaptée une échelle qui y est assujétie par des chaînes de fer, et sur chaque échelon on lit le nom d'une vertu, Prudence, Tempérance, Force, etc. Un homme vêtu d'une longue robe et qui paroît être un Moine, monte à l'échelle, la tête tournée du côté d'un grand Crucifix planté sur la droite, et de sa bouche part une banderole avec ces mots : Pirami doppo te; on voit, à côté de lui, un second personnage, les yeux fixés vers le haut de la montagne, disant ces paroles: levavi oculos meos

in montes, etc. La seconde estampe qui se trouve après le Chapitre 115, feuillet signaturé Iv. représente encore Jésus-Christ dans sa gloire, environné d'Anges adorateurs ; elle n'a que quatre pouces et cinq lignes de haut sur six pouces de large, aussi bien que la troisième qui est au feuillet signaturé P vij; celle-ci représente l'enfer d'après les idées du Dante. Ces trois estampes (assez bien dessinées et gravées pour le tems, surtout la seconde) sont sûrement en taille-douce, et elles paroissent de la même main que celles qui ornent le Poëme du Dante, édition faite en 1481, par le même imprimeur qui avoit donné celle du livre de Bettini. Ces planches sont assurément gravées sur métal et non sur bois; elles n'ont pas été gravées postérieurement à l'impression du livre, puisqu'elles se trouvent au verso de feuillets dont le recto est en partie imprimé. Ainsi, l'on peut regarder le livre de Bettini comme le premier monument connu, jusqu'à présent, qui réunisse la gravure sur métal à la Typographie. L'exemplaire de cette première édition conservé à la Casanate, est d'autant plus précieux*, que celui de feu M. le Duc de la Vallière, que je vis il y a quelques années, quand ce seigneur en eût fait l'acquisition, est défectueux; le troisième et le quatrième feuillets du volume y manquent, et par conséquent la première des estampes qui, comme je l'ai dit, doit couvrir le verso du quatrième feuillet. En outre, la place de la seconde

La Casanate n'a fait que depuis 1761 l'acquisition de ce livre; aussi n'est-il pas indiqué au tome premier du catalogue imprimé de cette bibliothèque [où il devroit être sous le mot Bettini] mais seulement dans l'avertissement du Tome III, publié en 1775, pag xv et xvj. Ce Tome III. finit avec la Lettre G et en fait désirer ardemment la suite.

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