Histoire de la médecine arabe, Volume 1

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E. Leroux, 1870 - 1113 pages
 

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Fréquemment cités

Page 322 - Outre ses commentaires sur diverses parties de l'Organon d'Aristote, Kendi composa un grand nombre d'ouvrages philosophiques qui devaient répandre parmi les Arabes la connaissance de la philosophie péripatéticienne, mais que les travaux plus importants de Farabi firent tomber dans l'oubli. Nous y remarquons des traités sur le but que...
Page 188 - Il ouvrit une école à Bagdad. On lui attribue la traduction du livre d'Aristarque de Samos sur la grandeur et la distance du soleil et de la lune et la correction du traité algébrique dit des Définitions d'Aristippc. Nous ignorons si ce fut du syriaque ou du persan. Aboulfarage lui attribue, après le Fihrist, un commentaire sur le traité de Diophante. Le texte dit fesser, que Pocockearendu à tort par intcrpretatiis est.
Page 133 - Réfutations des to— phistes se présente, dans notre manuscrit, dans quatre traductions différentes. La seule vue de l'appareil critique que présente ce précieux manuscrit peut nous convaincre que les Arabes possédaient des traductions faites avec la plus scrupuleuse exactitude , et que les auteurs qui , sans les connaître, les ont traitées de barbares et d'absurdes...
Page 476 - Ibn-Sina a reproduit, dans tm ordre trèssystématique et avec un enchaînement parfait, toutes les parties de la philosophie d'Aristote avec les amplifications des commentateurs néoplatoniciens ; et il peut être considéré comme le plus grand représentant du péripatétisme au moyen âge. Quoiqu'il ait fait de nombreuses concessions aux idées religieuses de sa nation , il n'a pu trouver grâce pour l'ensemble .'le ses doctrines, qui, en effet, ne saurait s'accorder avec les principes de l'islamisme...
Page 139 - EL IBADY). Honein est la plus grande figure du IX° siècle. On peut même dire qu'il est une des plus belles intelligences et un des plus beaux caractères que l'on rencontre dans l'histoire. La merveilleuse étendue de ses travaux, leur variété, leur supériorité et leur importance, les épreuves qu'il supporta noblement au début et dans le cours de sa carrière, tout chez lui provoque l'intérêt et la sympathie. S'il ne créa pas le mouvement de renaissance en Orient, personne n'y prit une...
Page 193 - Arabes eurent des émules, et que la science moderne s'est plus inspirée d' Aristote que de Platon. Si l'on refusait aux Arabes le génie scientifique, comment expliquer l'ardeur et le succès avec lequel ils cultivèrent les mathématiques et l'astronomie ? Nous céderons ici la parole à un homme qui fait autorité, à M. Sédillot : * Ce qui caractérise surtout l'école de Bagdad à son début, c'est l'esprit véritablement scientifique qui présida à ses travaux.
Page 133 - La seule vue de l'appareil critiqua que présente ce précieux Ms. peut nous convaincre que les Arabes possédèrent des traductions faites avec la plus scrupuleuse exactitude, et que les auteurs, qui, sans les connaître, les ont traitées de barbares et d'absurdes, étaient dans une profonde erreur. Ces auteurs ont basé leur jugement sur de mauvaises versions latines, dérivées non de l'arabe mais de versions hébraïques. » Nous ne saurions donc admettre d'une façon générale ce qu'on lit...
Page 327 - Humboldt, font reculer en partie la barbarie qui déjà, depuis deux siècles, a couvert l'Europe ébranlée par les invasions des peuples ; ils remontent aux sources éternelles de la philosophie grecque; ils ne se bornent pas à sauvegarder le trésor des connaissances acquises, ils l'agrandissent et ouvrent de nouvelles voies à l'étude de la nature. LIVRE III X° SIECLE REVUE SOMMAIRE DU DIXIÈME SIÈCLE I. — PERSE. Razès. 932 Chr. Aboulkheirben Saouar. 99l Id. Abou Sahl el Messihy. 1001...
Page 314 - On peut donc, si je ne me trompe, regarder comme très-vraisemblable que ce livre fut écrit dans l'espace de temps qui s'écoula entre l'époque où Bélésis affranchit la Babylonie du joug des Mèdes et la prise de Babylone par Cyrus. Peut-être, dans ce laps de temps, pourrait-on s'arrêter au règne de Nabuchodonosorll du nom. Il serait très-naturel de croire que ce grand...
Page 475 - Dans l'Alchcfa (1) il divise les sciences en trois parties : 1° Supérieure (métaphysique) ; 2° Inférieure (physique) ; 3° Moyenne (mathématiques). On reconnaît dans ces divisions le fidèle disciple d'Aristote ; mais on trouvera qu'ici comme ailleurs Avicenne expose avec beaucoup de clarté et de précision ce qui, dans les écrits de son maître, n'est exprimé que d'une manière vague et indécise. Bien qu'il paraisse faire des concessions aux Motecallemin (scholastiques), il n'hésite...

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