Causeries du lundi, Volume 1Garnier frères, 1852 - 434 pages |
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... abord , et ensuite à la Revue de Paris , sous la Restauration , jeune et débutant , je fis de la critique polémique , volontiers agressive , entreprenante du moins , de la critique d'invasion . Sous le règne de Louis - Philippe ...
... abord , et ensuite à la Revue de Paris , sous la Restauration , jeune et débutant , je fis de la critique polémique , volontiers agressive , entreprenante du moins , de la critique d'invasion . Sous le règne de Louis - Philippe ...
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... eux , et rien pour lui . Je veux un sublime si familier , si doux et si simple , que chacun soit d'abord tenté de croire qu'il l'aurait trouvé sans peine , quoique peu d'hommes soient capa- M. SAINT - MARC GIRARDIN . 9.
... eux , et rien pour lui . Je veux un sublime si familier , si doux et si simple , que chacun soit d'abord tenté de croire qu'il l'aurait trouvé sans peine , quoique peu d'hommes soient capa- M. SAINT - MARC GIRARDIN . 9.
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... beaucoup sa mère ; rien de plus naturel au premier abord ; il semble qu'un père et qu'une mère soient de ces êtres qu'on ne puisse trop louer ou du moins trop aimer . Mais il y a là encore une nuance de délicatesse M. DE LAMARTINE . 19.
... beaucoup sa mère ; rien de plus naturel au premier abord ; il semble qu'un père et qu'une mère soient de ces êtres qu'on ne puisse trop louer ou du moins trop aimer . Mais il y a là encore une nuance de délicatesse M. DE LAMARTINE . 19.
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... abord comme l'avait traité sa famille : il avait été l'enfant gâté de sa mère , il le devint de la France et de la jeunesse . Son génie facile , abondant , harmonieux , s'épanchait sans éco- nomie au gré de tous ses rèves . C'est ainsi ...
... abord comme l'avait traité sa famille : il avait été l'enfant gâté de sa mère , il le devint de la France et de la jeunesse . Son génie facile , abondant , harmonieux , s'épanchait sans éco- nomie au gré de tous ses rèves . C'est ainsi ...
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... abord et qu'il aime , nous trouvons le Tasse , Bernardin de Saint - Pierre , Ossian ; c'est tout simple , et l'affi- nité des natures , la parenté des génies se déclare . Mais ce jeune esprit ouvert à tout , amoureux de tout , repousse ...
... abord et qu'il aime , nous trouvons le Tasse , Bernardin de Saint - Pierre , Ossian ; c'est tout simple , et l'affi- nité des natures , la parenté des génies se déclare . Mais ce jeune esprit ouvert à tout , amoureux de tout , repousse ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 186 - Malheureux de ses maux et fier de ses victoires, Je dépose à ses pieds ma joie et mes douleurs ; J'ai des chants pour toutes ses gloires, Des larmes pour tous ses malheurs...
Page 243 - Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries, Et ces pas argentins sur le sable muet, Ces sentiers amoureux, remplis de causeries, Où son bras m'enlaçait. Les voilà, ces sapins à la sombre verdure, Cette gorge profonde aux nonchalants détours. Ces sauvages amis, dont l'antique murmure A bercé mes beaux jours. Les voilà, ces buissons où toute ma jeunesse. Comme un essaim d'oiseaux, chante au bruit de mes pas.
Page 363 - ... c'est un monstrueux assemblage d'une morale fine et ingénieuse et d'une sale corruption. Où il est mauvais, il passe bien loin au delà du pire; c'est le charme de la canaille : où il est bon , il va jusqu'à l'exquis et à l'excellent, il peut être le mets des plus délicats.
Page 348 - C'est J.-J. Rousseau qui introduisit le premier parmi nous ces rêveries si désastreuses et si coupables. En s'isolant des hommes, en s'abandonnant à ses songes, il a fait croire à une foule de jeunes gens qu'il est beau de se jeter ainsi dans le vague de la vie.
Page 237 - C'est l'ombre d'un roué qui ne vaut pas Valmont. XXIV II en est un plus grand, plus beau, plus poétique, Que personne n'a fait, que Mozart a rêvé, Qu'Hoffmann a vu passer, au son de la musique, Sous un éclair divin de sa nuit fantastique, Admirable portrait qu'il n'a point achevé, Et que de notre temps Shakspeare aurait trouvé.
Page 44 - Votre âme est grande, noble, propre à dispenser des trésors , et incapable de s'abaisser aux soins d'en amasser. Vous êtes sensible à la gloire et à l'ambition, et vous ne l'êtes pas moins aux plaisirs : vous paraissez née pour eux , et il semble qu'ils soient faits pour vous; votre présence augmente les divertissements , et les divertissements augmentent votre beauté , lorsqu'ils vous environnent. Enfin la joie est l'état véritable de votre âme, et le chagrin vous est plus contraire...
Page 245 - En est-il donc moins vrai que la lumière existe, Et faut-il l'oublier du moment qu'il fait nuit? Est-ce bien toi, grande âme immortellement triste, Est-ce toi qui l'as dit? Non, par ce pur flambeau dont la splendeur m'éclaire, Ce blasphème vanté ne vient pas de ton cœur. Un souvenir heureux est peut-être sur terre • Plus vrai que le bonheur.
Page 145 - Soldats, vous êtes nus, mal nourris; le gouvernement vous doit beaucoup, il ne peut rien vous donner. Votre patience, le courage que vous montrez au milieu de ces rochers, sont admirables; mais ils ne vous procurent aucune gloire; aucun éclat ne rejaillit sur vous. Je veux vous conduire dans les plus fertiles plaines du monde. De riches provinces, de grandes villes seront en votre pouvoir: vous y...
Page 354 - Et pourtant, malgré l'affectation générale du style, qui répond à celle du caractère, malgré une recherche de fausse simplicité, malgré l'abus du néologisme, malgré tout ce qui me déplaît dans cette œuvre, je retrouve à chaque instant des beautés de forme grandes, simples, fraîches, de certaines pages qui sont du plus grand maître de ce siècle, et qu'aucun de nous, freluquets formés à son école, ne pourrions jamais écrire en faisant de notre mieux.
Page 260 - L'autre, tout débonnaire, au milieu du sénat A vu trancher ses jours par un assassinat. Ces exemples récents suffiraient pour m'instruire, Si par l'exemple seul on se devait conduire : L'un m'invite à le suivre, et l'autre me fait peur; Mais l'exemple souvent n'est qu'un miroir trompeur; Et l'ordre du destin qui gêne nos pensées N'est pas toujours écrit dans les choses passées : Quelquefois l'un se brise où l'autre s'est sauvé, Et par où l'un périt un autre est conservé.