Causeries du lundi, Volume 1Garnier frères, 1852 - 434 pages |
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Page 13
... touche en- core à son temps , et très - fort , même quand on le repousse . M. Saint - Marc Girardin m'excusera donc de lui dire , à côté de ces deux beaux noms , que , lui aussi , il est de son temps , et d'en chercher en lui la marque ...
... touche en- core à son temps , et très - fort , même quand on le repousse . M. Saint - Marc Girardin m'excusera donc de lui dire , à côté de ces deux beaux noms , que , lui aussi , il est de son temps , et d'en chercher en lui la marque ...
Page 22
... touche de si près et à laquelle on a tant de chances de ressembler , c'est déjà un manque de tact en si délicate matière . Mais en quels termes encore la dé- crit - il ? Tantôt « on retrouve en elle ce sourire intérieur de la vie ...
... touche de si près et à laquelle on a tant de chances de ressembler , c'est déjà un manque de tact en si délicate matière . Mais en quels termes encore la dé- crit - il ? Tantôt « on retrouve en elle ce sourire intérieur de la vie ...
Page 23
... touche lé- gère . Au moment où l'on s'impatiente et où l'on désespère , tout à coup le talent reparaît vif , facile , plein de fraîcheur , et l'on se sent reprendre avec lui . Pourtant ce n'est qu'en avan- çant dans le volume que l ...
... touche lé- gère . Au moment où l'on s'impatiente et où l'on désespère , tout à coup le talent reparaît vif , facile , plein de fraîcheur , et l'on se sent reprendre avec lui . Pourtant ce n'est qu'en avan- çant dans le volume que l ...
Page 30
... touche les intérêts de l'esprit , les ruines , une fois faites , par le temps qui court , ont grande chance de rester des ruines , et , quand la société a tant à lutter pour subvenir au strict 30 CAUSERIES DU LUNDI .
... touche les intérêts de l'esprit , les ruines , une fois faites , par le temps qui court , ont grande chance de rester des ruines , et , quand la société a tant à lutter pour subvenir au strict 30 CAUSERIES DU LUNDI .
Page 45
... touche et dont on jouit également chez La Fontaine et chez Montaigne . C'est cette veine d'imagi- nation perpétuelle dans le détail de l'expression plutôt que dans l'ensemble , qui nous ravit surtout en France . On a re- marqué , d ...
... touche et dont on jouit également chez La Fontaine et chez Montaigne . C'est cette veine d'imagi- nation perpétuelle dans le détail de l'expression plutôt que dans l'ensemble , qui nous ravit surtout en France . On a re- marqué , d ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 186 - Malheureux de ses maux et fier de ses victoires, Je dépose à ses pieds ma joie et mes douleurs ; J'ai des chants pour toutes ses gloires, Des larmes pour tous ses malheurs...
Page 243 - Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries, Et ces pas argentins sur le sable muet, Ces sentiers amoureux, remplis de causeries, Où son bras m'enlaçait. Les voilà, ces sapins à la sombre verdure, Cette gorge profonde aux nonchalants détours. Ces sauvages amis, dont l'antique murmure A bercé mes beaux jours. Les voilà, ces buissons où toute ma jeunesse. Comme un essaim d'oiseaux, chante au bruit de mes pas.
Page 363 - ... c'est un monstrueux assemblage d'une morale fine et ingénieuse et d'une sale corruption. Où il est mauvais, il passe bien loin au delà du pire; c'est le charme de la canaille : où il est bon , il va jusqu'à l'exquis et à l'excellent, il peut être le mets des plus délicats.
Page 348 - C'est J.-J. Rousseau qui introduisit le premier parmi nous ces rêveries si désastreuses et si coupables. En s'isolant des hommes, en s'abandonnant à ses songes, il a fait croire à une foule de jeunes gens qu'il est beau de se jeter ainsi dans le vague de la vie.
Page 237 - C'est l'ombre d'un roué qui ne vaut pas Valmont. XXIV II en est un plus grand, plus beau, plus poétique, Que personne n'a fait, que Mozart a rêvé, Qu'Hoffmann a vu passer, au son de la musique, Sous un éclair divin de sa nuit fantastique, Admirable portrait qu'il n'a point achevé, Et que de notre temps Shakspeare aurait trouvé.
Page 44 - Votre âme est grande, noble, propre à dispenser des trésors , et incapable de s'abaisser aux soins d'en amasser. Vous êtes sensible à la gloire et à l'ambition, et vous ne l'êtes pas moins aux plaisirs : vous paraissez née pour eux , et il semble qu'ils soient faits pour vous; votre présence augmente les divertissements , et les divertissements augmentent votre beauté , lorsqu'ils vous environnent. Enfin la joie est l'état véritable de votre âme, et le chagrin vous est plus contraire...
Page 245 - En est-il donc moins vrai que la lumière existe, Et faut-il l'oublier du moment qu'il fait nuit? Est-ce bien toi, grande âme immortellement triste, Est-ce toi qui l'as dit? Non, par ce pur flambeau dont la splendeur m'éclaire, Ce blasphème vanté ne vient pas de ton cœur. Un souvenir heureux est peut-être sur terre • Plus vrai que le bonheur.
Page 145 - Soldats, vous êtes nus, mal nourris; le gouvernement vous doit beaucoup, il ne peut rien vous donner. Votre patience, le courage que vous montrez au milieu de ces rochers, sont admirables; mais ils ne vous procurent aucune gloire; aucun éclat ne rejaillit sur vous. Je veux vous conduire dans les plus fertiles plaines du monde. De riches provinces, de grandes villes seront en votre pouvoir: vous y...
Page 354 - Et pourtant, malgré l'affectation générale du style, qui répond à celle du caractère, malgré une recherche de fausse simplicité, malgré l'abus du néologisme, malgré tout ce qui me déplaît dans cette œuvre, je retrouve à chaque instant des beautés de forme grandes, simples, fraîches, de certaines pages qui sont du plus grand maître de ce siècle, et qu'aucun de nous, freluquets formés à son école, ne pourrions jamais écrire en faisant de notre mieux.
Page 260 - L'autre, tout débonnaire, au milieu du sénat A vu trancher ses jours par un assassinat. Ces exemples récents suffiraient pour m'instruire, Si par l'exemple seul on se devait conduire : L'un m'invite à le suivre, et l'autre me fait peur; Mais l'exemple souvent n'est qu'un miroir trompeur; Et l'ordre du destin qui gêne nos pensées N'est pas toujours écrit dans les choses passées : Quelquefois l'un se brise où l'autre s'est sauvé, Et par où l'un périt un autre est conservé.