La chronique scandaleuse, ou Mémoires pour servir à l'histoire de la génération présente [by G. Imbert de Boudeaux]. publ. par O. Uzanne, Volume 321

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Page 38 - On fera son possible pour vous recevoir selon vos mérites; et, sans se flatter encore que vous soyez pleinement satisfait, on ose vous assurer dès aujourd'hui que du côté de l'huile et du cochon vous n'aurez rien à désirer. On s'assemblera à neuf heures et demie, pour souper à dix. Vous êtes instamment supplié de n'amener ni chien ni valet, le service devant être fait par des servantes ad hoc.
Page 143 - ... sur une même place, on voit d'un côté, sur des tréteaux, des histrions qui jouent des farces gaies, mais d'une licence effrénée, et de l'autre côté, sur d'autres tréteaux, des prêtres qui jouent des farces d'une autre couleur et s'écrient : « Messieurs, laissez là ces misérables ; ce Polichinelle qui vous assemble là n'est qu'un sot; » et en montrant le crucifix : « Le vrai Polichinelle, le grand Polichinelle, le voilà.
Page 263 - N'en est que l'accomplissement. II. Ltres inanimés, rebut de la nature, Ah ! que vous faites d'envieux ! Le temps, loin de vous faire injure, . Ne vous rend que plus précieux. On cherche avec ardeur une médaille antique ; D'un buste , d'un tableau le temps hausse le prix ; Le voyageur s'arrête à voir l'affreux débris D'un Cirque, d'un tombeau, d'un temple magnifique, Et pour notre vieillesse on n'a que du mépris.
Page iv - Chauvelin et Xaupi, les Falconet, les Mairan, les Mirabaud, tous paroissiens arrivant à la même heure, s'asseyant dans le même fauteuil, chacun au-dessous de son portrait. Sur une table, deux grands registres étaient ouverts, qui recevaient de chaque survenant l'un le positif et l'autre le douteux, l'un la vérité absolue et l'autre la vérité relative. Et voilà le berceau de ces nouvelles à la main qui, par le tri et la discussion, prirent tant de crédit, que l'on demandait d'une assertion...
Page 136 - Relevez-vous, lui dit le vieillard. Vous avez nié mon existence? — II est vrai, — Et celle de mon empire? — II est vrai. — Je vous pardonne, parce que je suis celui qui voit le fond des cœurs, et que j'ai lu au fond du vôtre que vous étiez de bonne foi ; mais le reste de vos pensées et de vos actions n'est pas également innocent.
Page v - Doublet en tenait registre; chacun en arrivant lisait la feuille du jour et l'augmentait de ce qu'il savait de sûr'. Les valets copiaient ensuite ces bulletins, et s'en faisaient un revenu en les distribuant au public: et à cet égard la société de...
Page 104 - Un officier de distinction avait sollicité vainement du ministre de la guerre, un congé pour venir à Paris, où l'appelaient, disait-il, des affaires pressantes. Il ne s'agissait pourtant que de coucher avec une jolie femme, mais cette affaire, après tout, en vaut bien une autre. Sur des refus réitérés le colonel veut s'adresser à M. de Maurepas, mais écrivant en même temps à sa divinité, il se trompe d'adresse et la lettre suivante est celle qui parvient au vieux ministre. — Cher ange...
Page 181 - ... soupe et du pain sec avec de l'eau. Le Gouverneur, averti de cette singularité , l'en reprit , attribuant cela à quelque excès de dévotion mal entendue. Le jeune enfant continuoit toujours , sans découvrir son secret.
Page 134 - L'argent qu'elle contient servira aux frais du procès de ma béatification. J'y ai ajouté quelques mémoires authentiques pour la confirmation de mes vertus, et qui pourront servir utilement à ceux qui entreprendront d'écrire ma vie.
Page 227 - Montigny lui a demandé pourquoi il ne la contentoit pas lui-même : il lui a répondu : « Cela ne se peut; elle a bien voulu se confier à moi, il ya même des raisons pour cela, et il faudra que celui que tu nous trouveras consente que je vienne le prendre le soir che\ toi, et que je l'emmène, les yeux...

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