Signes et insignes de la catastrophe: de la swastika à la Shoah

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éditions de l’éclat, 2005 - 230 pages
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Dès la fin de l'empire romain, l'institution du christianisme ne progressa que moyennant la stigmatisation des Juifs ainsi condamnés à vivre en rebuts de l'Occident. Dès les débuts de la déchristianisation, à la fin de l'Aufklärung, le fantasme d'une disparition définitive du peuple juif hors de la communauté humaine se dit à voix haute, et selon deux termes : " assimilation ", " extermination ". Jean-Luc Evard reconstitue les formes de diffusion du fantasme exterminateur entre 1850 et 1950, à l'échelle du continent européen et à partir de documents d'archives dont, il livre ici pour la première fois la traduction française. La Shoah avait commencé avant la Shoah, elle eut lieu en un point médian, en Pologne, à mi-chemin de Paris et de Moscou. Ce site concrétise la topographie historique de l'antisémitisme au siècle des guerres et des révolutions, quand l'Europe commence de se suicider. L'étude de ces prolégomènes vise à déplacer l'histoire et la mémoire de ces deux catastrophes indissociables. Elle suit également la trace de l'insigne par excellence de la judéophobie, la swastika ou croix gammée, qui traversera les cercles littéraires les plus en vue de l'Allemagne prénazie avant de venir se ficher au cœur d'un drapeau qui abîmera durablement l'Europe à partir des années 30.
 

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