Images de page
PDF
ePub

LISETTE au parterre.

Vous, fi vous connoiffez des maris loup-garoux, Envoyez-les au moins à l'école chez nous.

[merged small][graphic][subsumed][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small]

LES

FACHEUX,

COMÉDIE-BALLET.

173

SIRE,

AURO I.

J'ajoute une scene à la comédie, & c'eft une espéce de fåcheux affez infupportable, qu'un homme qui dédie un livre, VOTRE MAJESTÉ en fçait des nouvelles plus que perfonne de fon royaume, & ce n'eft pas d'aujourd'hui qu'ELLE fe voit en butte à la furie des épîtres dédicatoires. Mais bien que je fuive l'exemple des autres, & me mette moi même au rang de ceux que j'ai joués, j'ofe dire toutefois à VOTRE MAJESTÉ, que ce que j'en ai fait, n'eft pas tant pour lui présenter un livre, que pour avoir lieu de lui rendre graces du fuccès de cette comédie. Je le dois, SIRE, ce fuccès qui a paffé mon attente, non feulement à cette glorieuse approbation dont VOTRE MAJESTÉ honora d'abord la piéce, & qui a entraîné fi hautement celle de tout le monde ; mais encore à l'ordre qu'ELLE me donna d'y ajouter un caractére de fâcheux, dont ELLE eut la bonté de m'ouvrir les idées ELLE-même, & qui a été trouvé par tout, le plus beau morceau de l'ouvrage. Il faut avouer, SIRE, que je n'ai jamais rien fait avec tant de facilité, ni fi promtement que cet endroit où VOTRE MAJESTÉ me commanda de travailler. J'avois une joye à lui obéir, qui me valoit bien mieux qu'Apollon & toutes les Mufes; & je conçois par là ce que je ferois capable d'exécuter

.

« PrécédentContinuer »