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étrangères, un nommé Stéphano, qui avait été autorisé par le gouvernement Anglo-ionien à se rendre à Corinthe. Cet émissaire était chargé de traiter de la

ἑκατὸν διὰ τὸ ῥηθὲν δάνειον, καὶ θέλει πληρόνεται εἰς τὸ τέλος ἑκάστης ἑξαμηνίας.

ϛ ́. Αἱ ὁμολογίαι τούτου τοῦ δανείου ὄχι μόνον εἶναι δεκταὶ εἰς τὸ τα μεῖον ἀντὶ μετρητῶν δι' ἀγορὰν ἐθνι κῶν κτημάτων, ἀλλὰ καὶ οἱ προσφέροντες αὐτὰς προτιμῶνται ἀπὸ τοὺς προσφέροντας μετρητὰ διὰ τὸ αὐτὸ τέλος.

ζ'. Αἱ αὐταὶ ὁμολογίαι πραγματεύονται, καὶ εἶναι δεκταὶ εἰς τὰ συναλλάγματα.

ή. Θέλει προσδιορισθῆ κώδηξίδιαίτερος διὰ τοῦτο τὸ δάνειον, ἐν ᾧ θέλουν φυλάττεσθαι τὰ ἀπαράλλα κτα ἀντίτυπα τῶν ὁμολογιῶν κατὰ κλάσιν καὶ τάξιν.

θ'. Αἱ ὁμολογίαι θέλουν φέρει τὰς ὑπογραφὰς τοῦ προέδρου τοῦ ἐκτελεστικοῦ, τοῦ ἀρχιγραμματέως τῆς ἐπικρατείας, καὶ τοῦ μινίστρου τῆς οἰκονομίας.

ί. Ο μινίστρος τῆς οἰκονομίας θέλει λάβει τ ̓ ἀναγκαῖα μέτρα διὰ τὸν ἀσε φαλέστερον σχηματισμὸν τῶν ἀνω· τέρω ὁμολογιῶν, τὴν διανομὴν αὐτ τῶν, καὶ ἐν γένει διὰ τὴν ἐκτέλεσιν τοῦ παρόντος νόμου, ὅς τις θέλει ἐκ

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rançon de l'épouse et du harem de Khourchid pacha : le sénateur Fiscardi devait en compter le prix et les négociations, qu'ils avaient sans doute ordre de faire traîner, dans des vues particulières, s'ouvrirent avec ces deux individus. '

Le président s'empressa ensuite d'accéder au vœu des Crétois, et le brave Baleste, qu'ils connaissaient, s'étant rendu à leurs désirs, partit avec M. Justin Grabowski, Kuschulewski, Isolani et Rossi, pour se rendre dans l'île de Candie.

Dès ce moment, la pensée du gouvernement se porta tout entière sur les moyens de résister aux efforts des Turcs. On savait qu'une escadre formidable se disposait à passer les Dardanelles, et que la Porte s'apprêtait à rejeter sur la Hellade ses armées du Danube, qui étaient sans objet depuis que la Russie se résignait à temporiser. Enfin, on entrevoyait que la diversion opérée par Ali pacha de Janina touchait à sa fin, depuis que les Schypetars avaient abandonné son parti pour se ranger sous les drapeaux de Khourchid pacha.

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CHAPITRE

III.

Ruses du sérasker Khourchid.

Détresse d'Ali pacha.

Défection de l'ingénieur Caretto. - Épisode de Nékibé.

mente.

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Le château du lac est livré aux assiégeants. Ali parleSon entrevue avec les envoyés de Khourchid. Il leur présente son séide Sélim. Évacuation du château par les Osmanlis.-Proposition d'Ali acceptée ;—elle lui devient funeste. Garanties trompeuses qu'on lui donne. Songe qui lui annonce sa fin prochaine ;

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- il se transporte

ses anxiétés;

sa

Vasiliki sauvée. Envoi de la

tête du tyran à Constantinople. On l'expose en plusieurs endroits, et on la montre pour

de l'argent.

LE

satrape de Janina, qui était l'œuvre de la perfidie et du crime, devait succomber victime des causes de sa fausse grandeur. La plus terrible punition du Ciel avait été de lui laisser ses richesses. En accumulant ces biens périssables, il était resté sourd à la voix de l'expérience, qui lui répétait chaque jour de sa coupable vie : Prends, thesaurise, dépouille, entasse, il faudra tout quitter; rape, congere, aufer, posside, relinquendum est (1). Ces trésors, source de ses malheurs, allaient en effet lui échapper, par cela même qu'il les avait préférés à tout; car si on se rappelle sa conduite, on verra que l'avarice entra pour

(1) Martial Epigramm., lib. vIII.

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beaucoup dans l'accomplissement des peines qu'il méritait à si juste titre.

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Qu'il me soit permis de jeter un dernier coup-d'œil sur cette poussière sacrilége qui se débattait sous le glaive de la vengeance divine, avant de donner le récit de son agonie. Rien de ce qui se passa pendant les derniers temps du tyran, dont le nom sera classique dans l'histoire, si le récit de ses forfaits arrive à la postérité; rien, dis-je, ne m'a été caché.

Averti, long-temps d'avance, des desseins de la Porte Ottomane contre son existence, Ali pouvait enrôler des milliers de ces enfants téméraires de la guerre, qui, n'ayant plus rien à ravager en Europe, portaient alors leur courage aventurier dans l'Orient. Leur secours aurait suffi pour faire trembler le sultan jusqu'au sein de sa capitale; mais il fallait des dépenses, et on a vu que le cupide vieillard refusa de mettre ses fonds à découvert aussi long-temps qu'il crut pouvoir se dispenser de payer ses défenseurs. Il craignait d'ailleurs, et peut-être avec raison, que ceux qui l'auraient fait triompher ne devinssent ensuite ses maîtres. Ainsi, l'avarice et la peur lui faisant refuser un secours étranger, il voulut trouver ses moyens de défense dans l'intrigue et en se servant des éléments qui l'entouraient. Il s'abusa long-temps de l'idée que les Anglais, qui lui avaient vendu Parga, ne laisseraient jamais entrer la flotte turque dans la mer Ionienne. Trompé sur cet article, sa prévoyance fut également mise en défaut par la lâcheté de ses fils. La défection de ses troupes ne lui fut pas moins funeste, et il ne comprit

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bien l'essence de l'insurrection de la Grèce qu'il avait provoquée, que pour voir qu'il n'était plus, dans ce conflit, que l'instrument de l'affranchissement d'un pays qu'il avait trop cruellement opprimé, pour y tenir même un rang subalterne. L'iniquité s'était enveloppée dans ses propres filets; enfin, la dernière lettre qu'Ali écrivit aux Souliotes, pour les détourner du projet de le secourir, fut l'arrêt de sa perte, car dès-lors il resta sans direction. Ses partisans, à leur tour, ouvrirent les yeux au bord de l'abîme où il les avait poussés; mais, retenus par une espèce de pudeur politique, ils voulurent encore traiter pour sauver la vie de leur ancien visir.

C'était le motif qui avait décidé Tahir Abas, Hago Bessiaris, Elmas bey et leurs alliés, à rester neutres entre les parties belligérantes depuis les dernières affaires d'Arta. Ils ne voulaient pas être accusés un jour d'avoir contribué à répandre le sang de celui qui fut leur maître. Ils connaissaient l'affection que les Toxides portaient au vieil arnaoute de Tébélen, qui les avait, depuis plus de soixante ans, admis au partage de ses succès et de ses brigandages. Ainsi, avant de se décider à prendre parti contre lui, Khourchid dut les assurer que, quels que fussent les évènements prêts à s'accomplir, les jours d'Ali pacha seraient respectés." Il produisit des firmans de la Porte, qui déclaraient que si Tébélenleu se soumettait, elle tiendrait la parole royale donnée à ses fils, de le faire transférer avec eux dans l'Asie-Mineure ainsi que son harem, ses serviteurs et ses trésors, pour y terminer en paix

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