Le bourgeois gentilhommeLefèvre, 1837 |
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... poëte grec peint Socrate à peu près comme le poëte françois peint son pédagogue . Mais Molière avoit cet avantage sur Aristophane , qu'il corrigeoit le goût de son siècle , tandis que le poëte grec corrompoit la morale du sien ...
... poëte grec peint Socrate à peu près comme le poëte françois peint son pédagogue . Mais Molière avoit cet avantage sur Aristophane , qu'il corrigeoit le goût de son siècle , tandis que le poëte grec corrompoit la morale du sien ...
Page 33
... poëte Alfieri a laissé éclater de la manière la plus comique sou indi- gnation contre cette voyelle « L'u françois , dit - il dans ses Mémoires , m'a tou- ⚫ jours déplu par sa maigre articulation , et par la petite bouche que font les ...
... poëte Alfieri a laissé éclater de la manière la plus comique sou indi- gnation contre cette voyelle « L'u françois , dit - il dans ses Mémoires , m'a tou- ⚫ jours déplu par sa maigre articulation , et par la petite bouche que font les ...
Page 59
... poëte lui donne ; mais ce ridicule naît toujours de la même passion , la vanité . Supporter la bonne et la mauvaise fortune , deux choses également difficiles ; c'est ce que Molière nous fait sentir dans ce tableau , où il oppose le ...
... poëte lui donne ; mais ce ridicule naît toujours de la même passion , la vanité . Supporter la bonne et la mauvaise fortune , deux choses également difficiles ; c'est ce que Molière nous fait sentir dans ce tableau , où il oppose le ...
Page 89
... les deux derniers sont une farce plus folle que plaisante , c'est que les ordres du roi ne lais- sèrent pas au poëte le temps de finir ainsi qu'il avoit commencé . ( A. ) 000000000000 0000 00 00 00 00 00 00 00 00 ACTE III , SCENE XXI . 89.
... les deux derniers sont une farce plus folle que plaisante , c'est que les ordres du roi ne lais- sèrent pas au poëte le temps de finir ainsi qu'il avoit commencé . ( A. ) 000000000000 0000 00 00 00 00 00 00 00 00 ACTE III , SCENE XXI . 89.
Page 128
... poëte dont les succès signalèrent ridiculement la fin du seizième siècle et le commencement du siècle suivant . L'original est à peine intelligible ; je ne me flatte pas de le mieux faire comprendre dans une traduction . Celle qu'on va ...
... poëte dont les succès signalèrent ridiculement la fin du seizième siècle et le commencement du siècle suivant . L'original est à peine intelligible ; je ne me flatte pas de le mieux faire comprendre dans une traduction . Celle qu'on va ...
Expressions et termes fréquents
acte AGLAURE aime Allons amant amour ANGÉLIQUE ARGAN ARISTE ARMANDE auroit avez avoit beau beauté BÉLINE BÉLISE belle BÉRALDE bergers Bourgeois gentilhomme chanter charmes chose CHRYSALE CIDIPPE ciel CLÉONTE CLITANDRE cœur comédie comique COMTESSE comtesse d'Escarbagnas connoître Cotin COVIELLE CRIQUET déja Dieu dire donner DORANTE DORIMÈNE douleur doux ENTRÉE DE BALLET esprit Est-ce êtes étoit femme Femmes savantes fille foiblesse gens GÉRONTE grace HENRIETTE HYACINTE j'ai JULIE l'amour LAQUAIS LÉANDRE LOUISON LUCILE m'en MADAME JOURDAIN mademoiselle mademoiselle de Brie MAÎTRE A DANSER MAÎTRE DE MUSIQUE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE mariage médecin Molière monde MONSIEUR BOBINET MONSIEUR DIAFOIRUS MONSIEUR JOURDAIN MONSIEUR PURGON MONSIEUR TIBAUDIER MUPHTI MUSICIEN NICOLE OCTAVE parler père personne PHILAMINTE plaisir poëte POLICHINELLE PSYCHÉ raison ridicule rien SCAPIN seroit sieur sœur soupirs SYLVESTRE TAILLEUR THOMAS DIAFOIRUS TIRCIS TOINETTE TRISSOTIN TURCS VADIUS Vénus veut veux VICOMTE VIOLONS vœux voilà vois voulez-vous yeux Zéphyre ZERBINETTE
Fréquemment cités
Page 542 - Mais, sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens...
Page 393 - Vos livres éternels ne me contentent pas ; Et, hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble inutile, Et laisser la science aux docteurs de la ville...
Page 367 - Je consens qu'une femme ait des clartés de tout, Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d'être savante ; Et j'aime que souvent, aux questions qu'on fait, Elle sache ignorer les choses qu'elle sait : De son étude enfin je veux qu'elle se cache, Et qu'elle ait du savoir sans vouloir qu'on le sache, Sans citer les auteurs, sans dire de grands mots, Et clouer de l'esprit à ses moindres propos.
Page 386 - De pas mis avec rien tu fais la récidive ; Et c'est, comme on t'a dit, trop d'une négative. MARTINE. Mon Dieu ! je n'avons pas étugué comme vous , Et je parlons tout droit comme on parle cheux nous.
Page 615 - Pour vouloir d'un œil sec voir mourir ce qu'on aime; L'effort en est barbare aux yeux de l'univers. Et c'est brutalité...
Page 574 - Lorsqu'un médecin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ôter ce qui lui nuit et lui donner ce qui lui manque, de la rétablir et de la remettre dans une pleine facilité de ses fonctions ; lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de tempérer les entrailles et le cerveau, de dégonfler la rate, de raccommoder 1...
Page 424 - Le maréchal, après avoir lu, dit au roi : Sire, Votre Majesté juge divinement bien de toutes choses ; il est vrai que voilà le plus sot et le plus ridicule madrigal que j'aie jamais lu.
Page 359 - Mon Dieu, que votre esprit est d'un étage bas ! Que vous jouez au monde un petit personnage, De vous claquemurer aux choses du ménage, Et de n'entrevoir point de plaisirs plus touchants Qu'un idole d'époux et des marmots d'enfants ! «Laissez aux gens grossiers, aux personnes vulgaires, Les bas amusements de ces sortes d'affaires; A de plus hauts objets...
Page 36 - Non, monsieur. Tout ce qui n'est point prose est vers, et tout ce qui n'est point vers est prose.
Page 394 - Quand la capacité de son esprit se hausse A connaître un pourpoint d'avec un haut-de-chausse. Les leurs ne lisaient point ; mais elles vivaient bien. Leurs ménages étaient tout leur docte entretien, Et leurs livres un dé, du fil et des aiguilles, Dont elles travaillaient au trousseau de leurs filles. Les femmes d'à présent sont bien loin de ces mœurs Elles veulent écrire et devenir auteurs.