Pensées, fragments et lettres de Blaise Pascal: publiés pour la première fois conformément aux manuscrits, originaux en grande partie inédits, Volume 1 |
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Pensées, fragments et lettres de Blaise Pascal: publiés pour la ..., Volume 1 Blaise Pascal Affichage du livre entier - 1844 |
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Pensées, fragments et lettres de Blaise Pascal: publiés pour la ..., Volume 2 Blaise Pascal Affichage du livre entier - 1844 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 181 - Cela se fait par figure et mouvement, car cela est vrai. Mais de dire quels, et composer la machine, cela est ridicule; car cela est inutile, et incertain, et pénible. Et quand cela serait vrai, nous n'estimons pas que toute la philosophie vaille une heure de peine.] XCII.
Page 198 - II est injuste qu'on s'attache à moi, quoiqu'on le fasse avec plaisir et volontairement. Je tromperais ceux à qui j'en ferais naître le désir ; car je ne suis la fin de personne, et n'ai pas de quoi les satisfaire.
Page 172 - Rien n'est plus commun que les bonnes choses : il n'est question que de les discerner; et il est certain qu'elles sont toutes naturelles et à notre portée et même connues de tout le monde. Mais on ne sait pas les distinguer. Ceci est universel. Ce n'est pas dans les choses extraordinaires et bizarres que se trouve l'excellence de quelque genre que ce soit.
Page 198 - En un mot, le MOI a deux qualités : il est injuste en soi, en ce qu'il se fait centre du tout; il est incommode aux autres, en ce qu'il les veut asservir : car chaque MOI est l'ennemi et voudrait être le tyran de tous les autres.
Page 255 - II ya un certain modèle d'agrément et de beauté qui consiste en un certain rapport entre notre nature, faible ou forte, telle qu'elle est, et la chose qui nous plaît. Tout ce qui est formé sur ce modèle nous agrée: soit maison, chanson, discours, vers, prose, femme, oiseaux, rivières, arbres, chambres, habits, etc. Tout ce qui n'est point fait sur ce modèle déplaît à ceux qui ont le goût bon.
Page 92 - Dans les matières où l'on recherche seulement de savoir ce que les auteurs ont écrit, comme dans l'histoire, dans la géographie, dans la jurisprudence, dans les langues, et surtout dans la théologie; et enfin dans toutes celles qui ont pour principe, ou le fait simple ou l'institution divine ou humaine...
Page 181 - Ceux d'entre eux qui sont sortis de l'ignorance naturelle, et n'ont pu arriver à l'autre, ont quelque teinture de cette science suffisante, et font les entendus.
Page 256 - ... mais on ne sait pas en quoi consiste l'agrément, qui est l'objet de la poésie. On ne sait ce que c'est que ce modèle naturel qu'il faut imiter; et, à faute de cette connaissance, on a inventé de certains termes bizarres : « siècle d'or, merveille de nos jours, fatal, etc.
Page 212 - Quand on veut reprendre avec utilité , et montrer à un autre qu'il se trompe , il faut observer par quel côté il envisage la chose , car elle est vraie ordinairement de ce côté-là , et lui avouer cette vérité , mais lui découvrir le côté par où elle est fausse.
Page 199 - J'avais passé longtemps dans l'étude des sciences abstraites; et le peu de communication qu'on en peut avoir m'en avait dégoûté. Quand j'ai commencé l'étude de l'homme, j'ai vu que ces sciences abstraites ne sont pas propres à l'homme, et que je m'égarais plus de ma condition en y pénétrant que les autres en les ignorant. J'ai pardonné aux autres d'y peu savoir.