Vingt ans après: suite des Trois mousquetaires, Volume 2

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C. Lévy, 1880
 

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Page 280 - Je suis Français, moi, toutes ces choses ne me regardent pas. Pourquoi donc voudriez-vous m'en rendre responsable ? — Au fait, dit Porthos. • — Parce que tous les gentilshommes sont frères, parce que vous êtes gentilhomme, parce que les rois de tous les pays sont les premiers entre les gentilshommes, parce que la plèbe aveugle, ingrate et bête prend toujours plaisir à abaisser ce qui lui est supérieur ; et c'est vous, vous, d'Artagnan, l'homme de la vieille seigneurie, l'homme au beau...
Page 57 - ... pâture, comme il le disait lui-même. Porthos, au moment d'être baron, était enchanté de trouver cette occasion d'étudier dans Athos et dans Aramis le ton et les manières des gens de qualité. Aramis voulait savoir les nouvelles du Palais-Royal par d'Artagnan et par Porthos, et se ménager pour toutes les occasions des amis si dévoués, qui autrefois soutenaient ses querelles avec des épées si promptes et si invincibles. Quant à Athos, il était le seul qui n'eût rien à attendre ni...
Page 100 - Donc, je vous en préviens, écoutez bien ces paroles et qu'elles se gravent dans votre mémoire de manière que vous ne les oubliiez jamais : ce meurtre qui m'a tout ravi, ce meurtre qui m'a fait sans nom, ce meurtre qui m'a fait pauvre, ce meurtre qui m'a fait corrompu, méchant, implacable, j'en demanderai compte à vous d'abord, puis à ceux qui furent vos complices, quand je les connaîtrai.
Page 280 - Ont ohl dit d'Artagnan, et que me fait au bout du compte que M. Cromwell, qui est Anglais, se révolte contre son roi, qui est Écossais? Je suis Français, moi, toutes ces choses ne me regardent pas.
Page 145 - ... comment Bénédicité avait traité ses frères. Le démon accourut en criant : « Bénédicité ! Bénédicité ! à quoi penses-tu ? Tu ne nous fais que du mal ! — Tu n'es pas content ? » dit le jeune homme. « Rends-moi la signature de mon père et je m'en irai. — Tiens, la voilà. Va-t'en. » Le jeune homme ne se le fit pas dire deux fois. Il arriva le soir dans un village où il demanda un gîte pour la nuit. Il y avait dans ce village un vieux château où personne n'osait entrer,...
Page 196 - Ingrate que je suis, dit-elle, j'ai depuis vingt ans oublié cet homme, dont j'eusse dû faire un maréchal de France. [...] J'ai laissé dans l'oubli, dans la misère, ce noble d'Artagnan qui m'a sauvée.
Page 55 - ... n'étoit l'orgueil même des Espagnols qu'ils alloient combattre. Le Prince leur commanda trois choses : la première de se regarder marcher les uns les autres, pour observer leurs distances et leurs intervalles, et que la cavalerie se rencontrât toujours avec l'infanterie sur une même ligne droite ; la seconde, de n'aller à la charge qu'au pas; la troisième, de laisser tirer les ennemis les premiers.
Page 282 - Ce ne serait rien pour nous quatre, c'est trop pour nous deux. Non, tenez, divisés comme nous sommes maintenant, il faut que nous périssions. Voyez l'exemple fatal : sur la route du Vendômois, d'Artagnan, vous si brave, Porthos, vous si vaillant, et si fort, vous avez été battus ; aujourd'hui Aramis et mol nous le sommes, c'est notre tour. Or, jamais cela ne nous était arrivé lorsque nous étions tous quatre réunis...
Page 104 - Athos, comme toutes les nobles natures, ne rendait pas à autrui les impressions fâcheuses qu'il ressentait ; mais, au contraire, il les absorbait toujours en lui-même et renvoyait en leur p^acc des espérances et des consolations.
Page 252 - Boulogne avaient ordonné à Mordaunt de se rendre, et nous suivent au camp royaliste, situé en deçà de la Tyne, auprès de la ville de Newcastle. C'est là, placées entre deux rivières, sur la frontière d'Ecosse, mais sur le sol d'Angleterre, que s'étalent les tentes d'une petite armée.

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