Les nations Catholiques et les nations Protestantes: comparées sous le triple rapport du bien-être, des lumières et de la moralité, Volume 1

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Meyrueis, 1854
 

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Fréquemment cités

Page 301 - Le bruit des tambours, les blasphèmes, les cris, le fracas des meubles qu'ils jetaient d'un côté à l'autre, l'agitation où ils tenaient ces pauvres gens pour les forcer à demeurer debout et à ouvrir les yeux, étaient les moyens dont ils se servaient pour les priver de repos. Les pincer, les piquer, les tirailler, les suspendre avec des cordes, leur souffler dans le nez la fumée du tabac et cent autres cruautés étaient le jouet de ces bourreaux...
Page 184 - ... mentales, par le projet d'une pénitence , et l'espérance d'une prochaine absolution ; et loin que la plus grande ferveur religieuse y soit une garantie de la probité, plus on y voit un homme scrupuleux dans ses pratiques de dévotion , plus on peut...
Page 388 - Deux fois par an, au printemps et en automne , les instituteurs primaires de villages circonvoisins se rassemblent et forment des conférences, où ils se rendent compte amicalement des méthodes qu'ils emploient et des résultats qu'ils obtiennent. Ces conférences contribuent au perfectionnement des méthodes et à la propagation de celles qui, dans ces conférences, sont reconnues les meilleures. On a fondé un cercle de lecture qui envoie à tous les maîtres d'école les meilleurs journaux et...
Page 26 - Nous, dont les noms suivent, qui, pour la gloire de Dieu, le développement de la foi chrétienne et l'honneur de notre patrie, avons entrepris d'établir la première colonie sur ces rivages reculés, nous convenons...
Page 86 - ... famille, il y rencontre aussitôt l'image de l'ordre et de la paix. Là, tous ses plaisirs sont simples et naturels, ses joies innocentes et tranquilles ; et comme il arrive au bonheur par la régularité de la vie, il s'habitue sans peine à régler ses opinions aussi bien que ses goûts. Tandis que l'Européen cherche à échapper à ses chagrins domestiques en troublant la société, l'Américain puise dans sa demeure l'amour de l'ordre, qu'il porte ensuite dans les affaires de l'État.
Page 229 - C'est ainsi, lui disais-je, que la terre ouvre son sein fertile et prodigue ses trésors aux heureux peuples qui la cultivent pour eux-mêmes : elle semble sourire et s'animer au doux spectacle de la liberté; elle aime à nourrir des hommes. Au contraire, les tristes masures, la bruyère, et les ronces, qui couvrent une terre à demi...
Page 419 - Depuis la réformation , les princes de la maison de Saxe ont toujours accordé aux lettres la plus noble des protections , l'indépendance. On peut dire hardiment que dans aucun pays de la terre il n'existe autant d'instruction qu'en Saxe et dans le nord de l'Allemagne. C'est là qu'est né le protestantisme, et l'esprit d'examen s'y est soutenu depuis ce temps avec vigueur. Pendant le dernier siècle, les électeurs de Saxe ont été catholiques; et quoiqu'ils soient restés fidèles au serment...
Page 45 - Américains confondent si complétement dans leur esprit le christianisme et la liberté, qu'il est presque impossible de leur faire concevoir l'un sans l'autre ; et ce n'est point chez eux une de ces croyances stériles que le passé lègue au présent, et qui semble moins vivre que végéter au fond de l'âme.
Page 45 - Maxime impie, qui semble avoir été inventée dans un siècle de liberté pour légitimer tous les tyrans à venir. Ainsi donc, en même temps que la' loi permet au peuple américain de tout faire, la religion l'empêche de tout concevoir et lui défend de tout oser.

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