Art. 2. La présente Convention annexée au Traité général, signé à Paris en ce jour, sera ratifiée et les ratifications en seront échangées dans l'espace de quatre semaines, ou plus tôt, si faire se peut. En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs l'ont signée et y ont apposé le sceau de leurs armes. Fait à Paris le trentième jour du mois de mars de l'an mil-huit-cent-cinquante-six. (L. S.) A. WALEWSKI: (L. S.) COWLEY. (L. S.) BRUNNOW. Nous, ayant vu et examiné lesdits Traité et Article additionnel et transitoire, les avons approuvés et approuvons en toutes et chacune des dispositions qui y sont contenues: Déclarons qu'ils sont acceptés, ratifiés et confirmés, et promettons qu'ils seront invariablement observés. En foi de quoi Nous avons signé de notre main les présentes lettres de ratification et y avons fait apposer Notre Grand Sceau Royal. Donné au Palais Royal de Turin le dixneuvième jour du mois d'avril de l'an de grâce mil-huit-cent-cinquante -six. VICTOR EMMANUEL Par le Roi Le Ministre Secrétaire d'État pour les Affaires Étrangères CIBRARIO. VICTOR EMMANUEL II PAR LA GRACE DE DIEU ROI DE SARDAIGNE, DUC DE SAVOIE, DE GÊNES, ETC. ETC.; A tous ceux qui les présentes lettres verront, salut : Une Convention, relative à la clôture des détroits des Dardanelles et du Bosphore aux bâtiments de guerre, ayant été conclue à Paris le trentième jour du mois de mars de l'an mil-huit-cent-cinquante-six entre la Sardaigne, la Turquie, l'Autriche, la France, le RoyaumeUni de la Grande Bretagne et d'Irlande, la Prusse et la Russie, conformément aux dispositions de l'article 10 du Traité de paix du même jour, Convention dont la teneur suit: (V. 1ère Convention annexée au Traité de Paix pag. 22). Nous, ayant vu et examiné ladite Convention, l'avons approuvée et approuvons en toutes et chacune des dispositions qui y sont contenues: Déclarons qu'elle est approuvée, ratifiée et confirmée, et promettons qu'elle sera inviolablement observée. En foi de quoi Nous avons signé de notre main les présentes lettres de ratification, et y avons fait apposer Notre Grand Sceau Royal. Donné au Palais Royal de Turin le dixneuvième jour du mois d'avril de l'an de grâce mil-huit-cent-cinquante-six. VICTOR EMMANUEL Par le Roi Le Ministre Secrétaire d'État pour les Affaires Étrangères M. le Comte DE BUOL SCHAUENSTEIN, etc. etc. et M. le Baron DE HÜBNER, etc. etc. Pour la France : r M. le Comte COLONNA-WALEWSKI, etc. etc. et M. le Baron DE BOURQUENEY, etc. etc. M. le Comte DE CLARENDON, etc. etc. et Pour la Russie: M. le Comte ORLOFF, etc. etc. et r M. le Baron DE BRUNNOW, etc. etc. Pour la Sardaigne: M. le Comte DE CAVOUR, etc. etc. et M. le Marquis DE VILLAMARINA etc. etc. Pour la Turquie : AALI Pacha etc. etc. et MEHEMMED-DJEMIL-Bey etc. etc. Messieurs les Plénipotentiaires de l'Autriche, de la France, de la Grande Bretagne, de la Russie, de la Sardaigne et de la Turquie se sont réunis aujourd'hui en conférence à l'hôtel du Ministère des Affaires Étrangères. r M. le Comte de Buol prend la parole et propose de confier à M. le Comte Walewski la présidence des travaux de la Conférence; « Ce n'est pas seule»ment, dit-il, un usage consacré par les précé» dents et récemment observé à Vienne; c'est, en » même temps, un hommage au Souverain de l'hospitalité duquel jouissent en ce moment les >> représentants de l'Europe. » M. le Comte de Buol ne doute pas de l'assentiment unanime que rencontrera ce choix qui assure, sous tous les rapports, la meilleure direction à imprimer aux travaux de la Conférence. Messieurs les Plénipotentiaires adhèrent unanimement à cette proposition, et M. le Comte Walewski, ayant pris la présidence, remercie la Conférence en ces termes: « Messieurs, je vous remercie de l'honneur que >> vous voulez bien me faire en me choisissant pour >> votre organe; et, quoique m'estimant très-indigne » de cet honneur, je ne peux pas, je ne dois pas » hésiter à l'accepter, car il est un nouveau témoi>> gnage des sentiments qui ont porté nos alliés comme nos adversaires à demander que Paris soit >> le siége des négociations qui vont s'ouvrir. >> L'accord unanime, qui s'est manifesté sur ce point, >> est de bon augure pour le résultat final de nos efforts. >> Pour ce qui me concerne personnellement, je >> m'efforcerai de justifier votre confiance en rem>>> plissant consciencieusement les devoirs que vous >> m'avez attribués; mes soins tendront à écarter les longueurs inutiles; mais, préoccupé spécialement » d'atteindre promptement le but, je n'oublierai pas, cependant, que trop de précipitation pourrait nous. en éloigner. . » D'ailleurs, Messieurs, animés tous d'un égal esprit de conciliation, disposés à faire preuve d'une >> bienveillance mutuelle en évitant les discussions >> irritantes, nous saurons accomplir, scrupuleuse>>ment et avec toute la maturité qu'elle comporte, » la grande tâche qui nous est dévolue, sans perdre » de vue la juste impatience de l'Europe dont leș >> yeux sont fixés sur nous, et qui attend avec an>> xiété le résultat de nos délibérations. » r Sur la proposition de M. le Comte. Walewski, la Conférence décide de confier la rédaction des protocoles . 1 |