Les poëtes franc̜ais: recueil des chefs-d'oeuvre de la poésie franc̜aise depuis les origines jusqu'à nos jours, Volume 4Eugène Crépet Gide, 1863 |
Autres éditions - Tout afficher
Les Poètes français: Recueil des chefs d'oeuvre de la poésie ..., Volume 4 Affichage du livre entier - 1861 |
Les Poètes français: Recueil des chefs-d'Oeuvre de la poésie ..., Volume 4 Affichage du livre entier - 1861 |
Les poëtes franc̜ais: recueil des chefs-d'oeuvre de la poésie ..., Volume 4 Eugène Crépet Affichage du livre entier - 1863 |
Expressions et termes fréquents
ailes aime Alfred Alfred de Musset Alfred de Vigny âme amour André Lemoyne ange Auguste Vacquerie beau beauté belle bois bonheur brise bruit C'était Casimir Delavigne chansons chants CHARLES ASselineau charme cher choses ciel cieux cœur Dieu divin douleur doux élégie Émile Deschamps enfant esprit éternelle Félix Arvers femme flamme fleurs flots front gloire goût Hélas heureux homme inspirations J'ai J'aime jamais jeune Joséphin Soulary jour l'âme l'amour l'art l'auteur l'esprit l'homme l'ombre laisse Lamartine larmes Leconte de Lisle littéraire livre lyre lyrique madame main Méry Millevoye monde mort Muse nature noir nuit œuvres oiseaux ombre parfums passé passion pensée pièces pieds plein pleurs poëme poésie poëte poétique premier prose qu'un rayon recueil regard reste rêve rhythme rien rime romantique rose Sainte-Beuve sentiment seul siècle soir soleil sombre sonnet souvent talent terre Théophile Gautier tion tombe Vacquerie vent Victor Hugo vieux Vigny voix volume vrai yeux
Fréquemment cités
Page 12 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur? Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?
Page 534 - Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, * Le navire glissant sur les gouffres amers.
Page 12 - L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ; II coule, et nous passons...
Page 629 - MON âme a son secret, ma vie a son mystère : Un amour éternel en un moment conçu. Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire, Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.
Page 87 - Quel beau jour pour vous ! • Mais, quand la pauvre Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravant tous les dangers, Semblait seul tenir la campagne. Un soir, tout comme aujourd'hui, J'entends frapper à la porte; J'ouvre. Bon Dieu! c'était lui, Suivi d'une faible escorte. Il s'assoit où me voilà, S'écriant : Oh ! quelle guerre ! Oh! quelle guerre! — Il s'est assis là, grand'mère ! Il s'est assis là. J'ai faim...
Page 11 - O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Page 11 - O temps, suspends ton vol! et vous, heures propices, Suspendez votre cours! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 260 - Les feuilles qui gisaient dans le bois solitaire, S'efforçant sous ses pas de s'élever de terre, Couraient dans le jardin; Ainsi, parfois, quand l'âme est triste, nos pensées S'envolent un moment sur leurs ailes blessées, Puis retombent soudain.
Page 386 - Homme , libre penseur ! te crois-tu seul pensant Dans ce monde où la vie éclate en toute chose ? Des forces que tu tiens ta liberté dispose, Mais de tous tes conseils l'univers est absent. Respecte dans la bête un esprit agissant : Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ; Un mystère d'amour dans le métal repose ; « Tout est sensible ! » et tout sur ton être est puissant.
Page 539 - LES HIBOUX Sous les ifs noirs qui les abritent, Les hiboux se tiennent rangés, Ainsi que des dieux étrangers, Dardant leur œil rouge. Ils méditent. Sans remuer ils se tiendront Jusqu'à l'heure mélancolique Où, poussant le soleil oblique, Les ténèbres s'établiront.