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tude, irrésolution. Senso douté, locution adverb., sans doute, selon toutes les apparences ; assurément, certes. DOUTOUX, OUSO, adject., douteux, euse, incertain, dont il y a lieu de douter; dont la chance est équivoque. DOUVO, s.f., douve, renoncule des prés.

DOURMILLOUN, v. Dourmillet. | DOUTE, s.m., doute, incertiDOURMILLOUSO, ou DORMILLIOUSO, nom donné à la torpille, poisson. DOURMILLOUX, OUSO, adj., qui est à moitié endormi, qui n'est pas encore bien éveillé. DOURMIOU, v. Dourmillouso. DOURMIR, s.m., dormir, état de celui qui dort, qui sommeille. DOURMIR, V.n., dormir , reposer, être dans le sommeil; fig., agir lentement, négligemment; ne pas couler, parlant des eaux. DOURMITORI ou DOURMITOROUM, s. m., dormitif, somnifère ce qui facilite à dormir ; opium, poison.

DOURMEIRE, DOURMUSO, S. et
adj., v. Dourmiasso.
DOURMILLUN, s. m., maladie
qui excite au sommeil.
DOURMUSO, s. fém., dormeuse,
sorte de canapé sur lequel on
peut s'étendre comme dans un
lit.
DOUS, Dousso, adject., doux,
douce, qui n'a rien d'amer,
d'aigre, de piquant, d'apre, de
salé, qui est agréable au goût;
par analogie, qui flatte l'ima-
gination, l'esprit, le cœur ;
tranquille, paisible; traitable,
humain, clément, affable.
DOUS, DOUAS, Douis, adj. nu-
méral, deux.
DOUSIEMAMENT, adv., deuxiè
mement, en second lieu.
DOUTAIRE, DOUruso, s. et adj.,
douteur, euse, celui qui doute
· habituellement.
DOUTANÇO, subst. fém.,
accompagné de crainte.
DOUTAR, verb.n., douter, être
dans le doute, dans l'incerti-
tude; v.pr., soupçonner, pré-
voir; pressentir; v.a., doter,
donner, établir une dot, faire
une dot.

doute

DOUYEN, s.m., doyen, le plus
ancien d'âge.
DRAGEYO, subst. fém., dragée,
amande, petit fruit, etc, en-
touré de sucre durci, menu
plomb pour la chasse.
DRAGOUN, subst.m., dragon,
monstre fabuleux, ailé, armé
de griffes et à queue de serpent;
soldat qui porte un casque, et
qui combat à pied et à cheval ;
figur., femme d'une vertu fa-
rouche.

DRAGOUNO, s. fém., dragonne,
femme méchante, emportée;
ornement de la poignée d'un
sabre, d'une épée.
DRAIL, s.m., gros crible pour
les grains.
DRAILLAIRE, s.m., cribleur,
vanneur, celui qui se sert du
crible.
DRAILLAR, v.a., cribler, passer
le grain au crible; verb.pr.,
s'endrailler, prendre, suivre
un sentier.
DRAILLO, s.f., sentier, pelit
chemin, trace faite avec les
pieds.
DRAILLOOU, ou DRAILLEIROOU,
diminutif de draillo.
DRAMATIQUE, QUO, adj., dra-
matique, qui appartient aux
compositions théâtrales, qui est
fait pour le théâtre, qui tra-
vaille pour le théâtre; style
dramatique, rempli d'images
vives et éloquentes.

DRAMO, s. masc., drame, terme générique pour exprimer toute sorte d'action théâtrale; plus particulièrement, ouvrage dramatique larmoyant, tragédie bourgeoise.

DRAP, s.m., drap, étoffe fine en laine,

DRAPAR, v.a., draper, couvrir orner, garnir de drap; représenter les draperies, les vêtements d'une figure; fig. et fam., dire beaucoup de mal de quelqu'un, le railler. DRAPARIE, s.f., commerce de draps; draps divers; ornements d'étoffes; représentation des vêtements, des étoffes. DRAPEOU, subst.m., drapeau, haillon vieux, morceau delinge, d'étoffe; fig., femme de mauvaise vie tombée dans la crapule; drapeau, enseigne d'infanterie.

DRAPIER, subst.m., drapier, fabricant, marchand de draps; drapière est la femme de ce dernier.

DRAYAR, v.a., drayer, travailler avec la drayoire; v. Draillar et ses dérivés. DRAYARO, subst.f., drayure, morceau de cuir tanné, enlevé de la peau du côté de la chair. DRAYO, v. Draillo. DRAYOUARO, s. fém., drayoire, couteau à revers pour enlever la chair; t. de corroyeur. DRE QUE, adv., dès que, aussi

tôt que. DRECH, DRECHO, adj., droit, juste, équitable; droit, directement; en face, vis-a-vis; au cordeau; droit, côté Upposé du gauche; debout, être sur ses jambes; droit, n'être point courbé, ni arqué; s.m., droit, justice que l'on rend; étude des lois. Faire l'aoubre drech, faire

l'arbre fourchu, jeu d'enfant; fig., faire l'impossible, faire mons et merveille. DRECHIER, ERO, s. et adject., droitier, ère, qui se sert de la main droite. DRECHIERO (en), s. f., en droite ligne, directement, sans faire de circuit; figur., suivre les règles de la justice. DREÏSSADOU, s.m., dresseur, tuyaux de fer creux pour redresser les cardes; celui qui dresse, prépare, arrange, etc. DREISSAR, v.a., dresser, lever, tenir droit, monter un lit, tendre un piége, élever un autel, applanir un ouvrage, composer un contract; instruire, façonner, former un écolier, un soldat, un animal, etc.; hérisser les poils, les crins, les cheveux, les plumes, les écailles, les pointes, les piquants, etc. v. pr. se lever droit, se mettre debout. DREISSOUAR, s. m., dressoir, buffet à découvert pour égoutter la vaisselle; buffet pour préparer le service. DRES QUE, v. Drè que. DROGUO, s.f., drogue, matières premières pour les médicaments, ingrédients pour teindre, etc.; fig. et fam., chose fort mauvaise; marchandise de rebut.

DROGOMAN, s.m., drogman interprète, interprète dans les échelles du Levant. DROLE, DROLO, s.m., garçon, fille, enfant. Un drolé de corps, un homme plaisant; personnage rusé, malenclin, faquin insolent; mauvais sujet; adj., plaisant gaillard, original, risible, divertissant. DROUGAR, v.a., droguer, médi

camenter, purger avec des dro

gues; falsifier; v.pr., se mé-| dicamenter avec des drogues. DROUGARIE, s.f., droguerie, toutes sortes de drogues, commerce de drogues; marchandises de rebut.

DROUGUISTO, s.m., droguiste, celui qui vend des drogues. DROUGÛR, USO, s.m., et fém., drogueur, médecin qui drogue; celui qui ne vend que de la mauvaise marchandise. DROULARIE, s. fém., drôlerie, chose drôle, bouffonnerie, trait de gaillardise.

DROULET, ETTO, diminutif de drole, drolo.

DROUMADARI, s. m., dromadaire, espèce de chameau, DRUBIR, v.a., ouvrir, faire que ce qui était fermé ne le soit plus. DRUDET, ETTO, diminutif de drut.

DRUT, DRUDO, adj., dru, fort, vigoureux; semer dru, semer épais. DUBERT, ERTO, adj., ouvert, ouverte, qui n'est point fermé ; fig., qui a de la facilité à retenir par cœur, à recevoir de l'instruction.

DUC, DUCHESSO, s. m. et fém., duc, duchesse, titre de dignité. DUEILLO, s.f., douille, manche creux d'une bayonnette, d'une pique; trou d'une pioche, d'un hoyau, et de plusieurs autres instruments aratoires, dans lequel on passe un manche. DUEL, subst.m., duel, combat d'homme à homme, proscrit par les lois divines et humaines. DUELISTO, s.m., duéliste, celui qui est coupable d'un duel, qui aime à se battre en duel. DUGANEOU, s.m., petit duc, oiseau; fig., niais, imbécile, nigaud.

DUGOU, s.m., gros duc, oiseau;

fig., niais, sot, lourdeau, imbécile.

DUILLO, v. Dueillo. DUNOS, s f.pl., dunes, monticules sablonneux sur les bords de la mer.

DUNETTO, s.f., dunette, le plus haut étage de l'arrière d'un grand vaisseau.

DUO, s. masc., duo, morceau de musique pour deux instruments, deux voix; paroles chantées à deux.

DUPAR, v.act., duper, tromper

habilement; en faire accroire. DUPARIE, s.f., duperie, ce qui fait que l'on est dupe; sottise à ses dépens.

DUPO, s.f., dupe, celui qui est trompé; facile à tromper. DUR, DURO, adj., dur, dure, ferme, solide; l'opposé de tendre; rude, sévère, insensible, inhumain; difficile à instruire, å persuader, à éclairer; temps dur, de misère.

DURABLE, BLO, adj., durable, qui doit durer long-temps. DURADEOU, s. masc., philarin à larges feuilles. DURADO, s. fém., durée, temps que dure, a duré ou durera une chose.

DURAIL, adj, dure, qualité de

certaines pèches et de certaines cérises dont la chair est ferme. DURAILLO, s.fém., bigarreau, sorte de cérise, fruit du bigarraudier. DURAMENT, adv., durement, d'une manière dure, avec dureté, rudesse. DURANT, prép., durant, pendant, v. Durail. DURAR, v.n., durer, continuer d'être; être d'un long usage; se prolonger trop. DURBEC, s.m., gros-bec, pinson royal; oiseau.

DURBEC, EQUO, adject., sot,
dupe, niais, nigaud, imbécile.
DURBIR, v. Drubir.
DURCIR, verb.a. et pr., durcir,
rendre dur; le devenir.
DURET, ETTO, adject., duret,
ette, un peu dur.
DURETA, s. f., dureté, fermeté,
solidité, figur., insensibilité,
rudesse, inhumanité.
DURGAN, s.m., barbeau, meu- |
nier, poisson de rivière.
DURIER, ERO, adject., sourd
d'oreille; difficile à concevoir,
à retenir ce qu'on lui dit; dur à
apprendre, difficile à s'ouvrir;
fig., qui ne paye pas volon-
tiers.

E.

DURILLOUN, s. m, durillon, petit calus.

DUKO, s. fém., dure, par terre; fig., dans un mauvais lit, DUVET, s.masc., duvet, menue plume douce, molle, courte et délicate; poil follet avant la barbe; espèce de coton sur certaines plantes, sur certains fruits.

DYNASTIE, s.f., dynastie, suite de rois, de princes d'une même race, qui out régné dans le même pays. DYSSENTARIE, s.f., dyssenterie, dévoiement avec douleurs d'entrailles; espèce de flux de sang.

E, voyelle, cinquième lettro de | EBENO, s.f., ébène, bois noir

l'alphabet. EBAFAT, ADO, adj., ébahi, hie, étonné, surpris. EBAOUCHAR, v. a. ébaucher, faire une ébauche. EBAOUCHO, sub. f., ébauche, premier trait, premier essai, ouvrage grossièrement commencé, où les parties principales sont indiquées. EBARBAR, v. a., ébarber, ôter les parties inégales et superflues du papier. EBARBURO, s. fém., ébarbure, rognure du papier qu'on ébarbe. EBATS, s. m. pl., ébats, passetemps; divertissement; loisir. EBE, adv. d'affirmation, oui, vous le dites, vous l'avez deviné. EBENISTARIE, s. f. ébénisterie, métier, ouvrage, commerce de l'ébéniste.

EBENISTO, sub. m., ébéniste, celui qui travaille en marqueterie.

très-dur, très-pesant de l'ébénier.

EBETAT, v. Abetat.

EBLOUIR, verb. act., éblouir, troubler la vue par une trop grande lumière; empêcher de voir par un éclat trop vif; fig., surprendre l'esprit par quelque chose de brillant, de spécieux; tenter, séduire, tromper, donner le change. EBLOUISSENT, ENTO, adject.

éblouissant, ante, qui éblouit. EBOULAMENT, subt.m. éboulement, chute de ce qui s'éboule. EBOULAR, v.a. et pr., ébouler, s'ébouler, tomber en s'affaissant, il se dit surtout des terres. EBOULIS, s.m. éboulis, chose éboulie.

EBRIAR et ses dérivés, v. Ubriar. EBRUDIR, v.a. et pr., ébruiter, rendre public; divulguer. EBULLITIEN, s.f., ébullition mouvement d'un liquide qui

bout; élevures, taches rouges | ECHOUAR, v.a. et n., échouer,

sur la peau.

ECERVELAT, adv. v. Desser

velat.

S.

ECHAFAOUD, ou CHAFAOUD, m., échafaud, sorte de théâtre en charpente, pour le supplice public des condamnés; v. Estagiero. ECHAFAOUDAGE, s.m. échafaudage, construction des échafauds pour bâtir, badigeonner. ECHAFAOUDAR, v.a. échafauder, dresser des échafauds pour

bâtir. ECHANGE, v.a., échange, troc, brocantage, change d'une chose pour une autre. ECHANGEAR, v.a. échanger, faire un échange. ECHANTILLOUN, s.m. échantillon, partie d'une chose quelconque qui sert de montre, fig., petit ouvrage pour faire juger du mérite de son auteur. ECHEANCO subst. f. échéance, terme du paiement d'une dette. ECHEC, s.m. échec, t. du jeu des échecs, attaque à une pièce, surtout d'un roi; t. de guerre, défaite, grande perte de troupe; fig., atteinte à la fortune, å la réputation, etc., tenir en échec, tenir dans la crainte d'une attaque, d'un siége; fig., tenir en respect, en suspens; empêcher d'agir, au plur., jeu des échers.

ECHERPO, ou CHERPO, subst.f., écharpe, bande d'étoffe, ceinture avec pendant ou nœud saillant; vêtement, ornement de femmes sur les épaules; bandage destiné à soutenir la main et l'avant bras. ECHIQUIER, s.m., échiquier, tablier divisé en 64 carrés de deux couleurs, pour jouer aux échers.

donner sur le sable, sur un écueil, dans un endroit où il y a trop peu d'eau pour flotter: fig., ne pas réussir, en parlant des personnes, des projets, des entreprises, etc., verb. pron., s'échouer, donner volontairement sur le sable, etc. ECHUKRE, v.n., échoir, arriver à temps prélixe; arriver par succession, donation; arriver par cas fortuit, par sort, etc. ECHUT, UDO, adj., échu, ne, que le terme de l'échéance est

fini.

ECLESIASTIQUE, subst.masc.. ecclésiastique, chacun de ceux qui font partie du clergé. ECO, s.m., écho, réfléchissement et répétition du son; lieu où il se fait; fig., celui qui répète ce qu'un autre dit. ECONOMO, subst.m., économe, celui, celle qui a soin de la dépense d'une maison; celui qui régit un domaine, un établissement public; ménager; qui épargne la dépense. ECOUNOUMIE, s.f., économie, ordre, règle pour la dépense, dans le ménage; argent épargné. ce que l'on épargne. ECOUNOUMIQUE, QUO, adj., économique, qui concerne l'économie, le gouvernement d'une famille; qui tend à l'économie, épargne la dépense. ECOUNOUMIQUAMENT, adv., économiquement, avec écono

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