Images de page
PDF
ePub

ESSENÇO, s.f., essence, ce qui | constitue la nature d'une chose; huile aromatique, très-subtile, obtenue des plantes et des fleurs par distillation. ESSENTIEL, ELLO, adj., essentiel, elle, absolument nécessaire.

ESSENTIELLAMENT, adverb, essentiellement, solidement; en matière importante. ESSIOU, s.m., essieu, axe, pièce qui traverse les roues. ESSIVOUX, OUSO, adject., envieux, euse; v. Enveyoux. ESSO, subst.f., esse, morceau, chevillé, porte-vis, etc., de fer en forme de S, crochet du fléau d'une balance. ESSOUFLAMENT, s.f., essoufflement, état laborieux de la respiration. ESSOUFLAR, v.a. et pron., essouffler, mettre hors d'haleine; la perdre en courant. ESSUYADOU, v. Essuyo-man. ESSUYAR, v.a., essuyer, ôter l'eau, la sueur, la poussière, etc. en frottant, sécher avec un linge, une éponge, etc., essuyer les larmes, consoler; fig., être exposé à... endurer, souffrir, subir les affronts, les reproches; v.pr., s'essuyer, s'ôter l'eau, la sueur, la poussière, etc. ESSUYO-MAN, s.masc., essuiemain, linge pour essuyer les mains.

EST, s.m., est, l'un des quatre points cardinaux, le levant, l'orient; vent qui en vient. ESTABILITA, s. fém., stabilité, qualité de ce qui est stable, état de permanence. ESTABLE, BLO, adj., stable, qui est dans un état, dans une situation ferme; fig., durable, permanente. ESTABLADO, s. fém., plein une écurie.

ESTABLAGE, s m., établage, droit qu'on paye pour la place, l'attache d'un cheval dans une écurie.

ESTABLAR, verb.act., établer, mettre dans un étable, dans une écurie. ESTABLARIES, s.f.pl., quantité d'étables ou d'écuries réunies. ESTABLE, s masc., écurie, lieu couvert où l'on enferme les bêtes de somme; étable, celui pour les bêtes à cornes; vacherie, quand ce n'est que pour les vaches; stablat, habitation dans un étable, où l'on s'enferme pendant l'hiver, séparé des bestiaux par une barrière. ESTABLISSAMENT, subst. m., établissement, action d'établir son effet; poste, demeure, état, condition avantageuse; tout établissement; institution, commencement; au plur., marque pour distinguer les pièces de menuiserie, mariage d'une per

sonne.

ESTABLIR, v. a., établir, rendre stable, fixer; donner commencement à...; mettre dans un état, un emploi avantageux; prouvrer une condition stable, indépendante; fonder, former, composer, créer; nommer " constituer; déduire, exposer un fait; marier quelqu'un ; verb.pr., se fixer en un lieu; se faire un établissement; se marier.

ESTABLOUN, diminutif d'Es

table.

ESTABOURAR, verb.a. et pr., ressuyer, ressuer; sécher de nouveau; perdre l'humidité, sécher à demi. ESTABOURNIT, IDO, adject., stupéfait à perdre le senti

ment.

ESTAC, s.masc., lien, attache, ficelle qui sert à lier.

d'une maison. Marrit estagean, méchant sujet, mauvais garne

ment.

ESTAGEAR, v.n., échafauder, dresser des échafauds, des échafaudages pour bâtir, ESTAGIEROS, s.f., étagères tablettes rangées par étage; rayon d'une bibliothèque; échafaud, ou échafaudage des ma

ESTACAMENT, s. m., attache- | ESTAGEAN, s.m., collocataire ment, lien d'amitié. ESTACAR, v.a., lier, attacher, ficeler, fig., obliger par acte, ou par intérêt. Foou estacar l'ai ounte voou lou mestre, il faut contenter celui qui paye; v.pr., s'attacher, se lier, au fig., prendre de l'attachement pour quelqu'un, pour quelque lieu, pour quelque chose; v. passif, être intéressé, tenir beaucoup à ses intérêts. ESTACAT, ADO, s. et adject., avare, intéressé, chiche, trop attaché à l'argent, à ses intérêts. ESTACHIN, s.m., sorte de jeu de cartes, surnommé piquet de cordonniers.

ESTACO, s.f., attache, ficelle,
cordon, lien; attachement, ami-
tié étroite, affection; mouillage
sur la côte.
ESTADIS, ISSO, adj., éventé,
passé, parlant de la viande et
du poisson qui a de l'odeur du
gâté; couvé parlant d'un œuf
pourri.

ESTAFAN, s. propre d'homme;
Etienne.

ESTAFETTO, s. fém., estafette,

courrier d'une poste à l'autre. ESTAFIER, ERO, s.m. et fém., gaillard, arde, grivois, oise, luron, onne, bon ou méchant sujet. Marrit estafier, méchant sujet, mauvais garnement; grand laquais; souteneur de mauvais lieu. ESTAFO, s.m. Tastar l'estafo, sonder le terrain, sonder le cœur d'une personne, étudier ses prétentions; essayer pour connaître les intentions de... étudier le moyen de réussir. ESTAGE, s. masc., étage, espace entre deux planchers; figur., degré d'élévation, état, condition.

cons.

ESTAGNANT, ANTO, adject.,
stagnant, te, qui ne coule point
en parlant des eaux; figur. et
fam., qui ne fait aucun progrès.
ESTAGNAR, v.n., stagner, être
en stagnation.
ESTAGNAR, verb.act., combuger,
remplir d'eau une futaille avant
de s'en servir; l'imbiber avec
du vin; y faire une étuve pour
resserrer les pores du bois et
les jointures des douves. Es-
tanch, estagno, est le p.p. de
ce verbe.

ESTAGNATIEN, s. fém., stagna-
tion, état des eaux qui ne cou-
lent pas; fig. et fam., état des
choses dont la marche est sus-
pendue; état du sang, des hu-
meurs qui circulent lentement.
ESTAIGNAR, v. Estagnar.
ESTAITO, s. fém., faire estaito,

exercer un nourrisson à marcher; s'accroupir à une certaine distance pour l'appeler à soi. ESTALAGĖ, subst.m., étalage, exposition des marchandises à vendre, marchandises étalées pour la montre; droit d'étaler, son prix; fig. et fam., ajustement, parure, surtout des femmes; montre affectée, action de montrer avec affectation, ostentation. ESTALAIRE, s. masc., étaleur, petit marchand qui étale. ESTALAR, v.a., étaler, exposer

ESTAN, s.m., étain, métal blanc,

en vente des marchandises ; étendre, déployer; fig., montrer avec ostentation; faire parade. ESTAMAGE, s. m., étamage, action d'étamer, état de ce qui est étamé.

ESTAMAIRE, s. m., étameur, celui qui étame. ESTAMAR, v.a., étamer, enduire d'étain fondu le dedans des vaisseaux de cuivre, de fer; mettre le tain à une glace; v. Estagnar. ESTAME, s.m., étaim, partie la

plus fine de la laine cardée. ESTAMENA ou ESTAMENAY, SM., genou, pièce de bois qui s'empâte sur les varangues d'un

navire.

ESTAMINO, s. f., étamine, sorte

d'étoffe mince et claire pour passer la poudre, la farine, etc. ESTAMPAR, v. act., étamper, faire une empreinte d'une matière dure et gravée sur une bien molle. Etamper, t. de chapelier, passer les pièces à plat; étamper, percer un fer de cheval; faire prendre à une pièce d'horlogerie la figure d'une autre. ESTAMPEOU, s.m., marchand d'estampe; crierie, bruit, vacarme faiseur d'embarras. ESTAMPILLAR, v. a., estampiller, marquer avec une estampille. ESTAMPILLO, s.f., estampille, marque, signature apposée par impression.

ESTAMPIN, s.m., smille, sorte

de marteau à deux tranchants. ESTAMPO, s.f., estampe, image imprimée avec une planche gravée; outil pour estamper;. élampe, poinçon pour former la tête du clou, d'épingle, pour marquer le fer.

très-léger, très-fusible. ESTANAILLAR, v. Estenaillar. ESTANAILLOS, v. Estenaillos. ESTANC, CO, ou ESTAGNO, adj,

combugé, ée, en parlant d'une futaille; étanché, ée, en parlant de toute autre chose. ESTANCADOUIRO, s f., branloire de la vanne d'un moulin à huile; v. Estanco. ESTANCAR, v. act., étancher, arrêter l'écoulement d'un liquide qui fuit, tel que l'eau, le sang, les larmes, etc.; fig., apaiser, satisfaire; étancher la soif, et par anal. la soif de l'or, etc.; v. Estagnar. ESTANCI, s. masc., étage d'une maison.

ESTANCO, s. f., vanne, planche qu'on met à travers un biez ou un canal d'irrigation pour arrèter le cours de l'eau, arrèlepâte, planche qu'on met à travers dans un pétrin pour empêcher la pâte de s'étendre. ESTANCO, s.f., stance, nombre déterminé de vers formant un complet; petit poème composé de plusieurs de ces couplets. ESTANÇOUN, s. masc., étançon, pièce de bois pour soutenir un mur qui se déverse; de le confondez pas avec étai, qu'on place verticalement pour supporter un plancher, etc. ESTANÇOUNAR, v.a., étançonner, soutenir, fixer avec des étançons; étayer, soutenir, fixer avec des étais. ESTANDARD, s. m., étendard, enseigne de guerre. ESTANG, s. m., étang, grand amas d'eau sans cours, où l'on nourrit ordinairement du pois

son.

ESTANGOUIRAR (s'), verb.pr., se caliner, se tenir nonchalam

ment étendu ou assis à un abri,

tréteau,

au coin du feu, etc. ESTAOUDET, s.masc., petit banc de maçons, serruriers, etc. ESTAPOUNAR, v.a., augmentatif de tappar; couvrir, envelopper, fermer, serrer; v. pr., s'envelopper dans un manteau, sous la couverture, etc. ESTAQUET, ETTO, s.m., petite attache; v. Taito. ESTAR, verb.n., demeurer, habiter; rester, tarder, devenir. ESTARDO, s.f., outarde, sorte d'oie sauvage. ESTARNIR, v. Esparpaillar. ESTARPAMENT, s. m., action des poules grattant la terre, ou · des personnes éparpillant le feu, la cendre ou toute autre chose. ESTAKPAR, verb a., gratter la terre, éparpiller le feu, la cendre, le fumier, etc.; au fig., faire une marche forcée. ESTASAR, v.a., jauger, mesurer un tonneau.

ESTASIAIRE, s.m., jaugeur, celui qui jauge, qui mesure la capacité d'un tonneau, ESTATIEN, s. f., station, pause, demeure de peu de durée en un lieu; lieu où l'on s'arrête; courte résidence; poste fixe; visite des églises ou chapelles désignées pour gagner les indulgences; prières qu'on lit ou qu'on récite; étendue de mer que parcourt un vaisseau en croisière. ESTATIOUNAR, v.n., stationner, faire station, s'arrêter à... ESTATIOUNARI, subst. et adj., stationnaire, vaisseau en station, à poste fixe; figur., qui demeure toujours au même point, qui ne fait pas de progrès. ESTATISTIQUO, s. f., statisti-I

que, économie politique; tableau de l'étendue, de la population, des revenus, du commerce, etc. d'un pays; adj., qui a pour objet la statistique. ESTATUARI, s. m., statuaire, sculpteur qui fait des statues; adj., propre à faire des statues, qui porte une statue. ESTATUE, s.f., statue, figure humaine, entière et de plein relief, en métal, en marbre, en pierre, etc., figur. et fam., personne qui a les mouvements lents et génés; femme belle mais sans esprit.

hau

ESTATUAR, v.a. et n., statuer, ordonner, décider, régler. ESTATUQUO, s. m., statu-quo, état des choses qui demeure toujours le même. ESTATURO, s.f., stature, teur de la taille. ESTATUT, s.m., statut, règle pour la conduite d'une compagnie, d'un ordre, etc. ESTAVANIR, v.n., s'évanouir, tomber en syncope. ESTAVOUIRAR, v, Estangouirar ESTAY, s. m., étai, gros cable,

gros cordage; t. de marine. ESTEC, s. masc., les ètres d'une

maison; c'est aussi le nom d'un jeu de cartes. Faire l'estec, se mourir.

ESTEGNE, v.a. et pr., étrangler,

engouer, éteindre; v. Estranglar, enmoursir. ESTEGNOUAR, s.m., éteignoir, petit instrument à cornet pour éteindre une chandelle, lampe, etc.; fig., ennemi des lumières; ce qui s'oppose à leur progrès, paralise le bon sens. ESTELAR, verb.a., éclisser un

une

membre fracturé; v.a. et pr., garnir, se garnir d'étoiles, ESTELETTO, s. fém., vermicelle plat, sorte de pâte pour le potage

ESTELO, subst.f., étoile, astre lumineux qui brille au ciel pendant la nuit, ce qui en a la forme; son influence prétendue; fortune, destinée; pièce d'artifice; marque blanche sur le front d'un cheval, etc., etc. ESTELOS, substant. fém. plur., éclisses ou atelles, morceaux de bois qu'on emploie pour raccommoder un membre fracturé; chevilles de bois qui embrassent le cou du bœuf à l'araire, et qui tiennent au joug; copeaux, éclats de bois faits à coups de häche.

ESTELOUN, s. m., petit copeau

fait à la hâche. ESTENAILLAR, v. a., tenailler, arracher, déchirer, tourmenter avec de tenailles ardentes. ESTENAILLO, s. fém., tenaille, instrument de fer pour saisir, arracher.

ESTENCH, ESTENCHO, adject.,

dre; t. d'imp. instrument pour placer les feuilles sur l'étenESTENDRE, verb.a., étendre, dage. déployer en long et en large; alonger, élargir, donner plus de surface; augmenter, agrandir; faner l'herbe, le foin, l'étendre pour le faire sécher; exposer, suspendre en l'air; renverser par terre; v.pr., s'étendre, tenir un espace; s'agrandir, atteindre à.... aller jusqu'à..., durer, alonger ses membres; se coucher tout de son long; épandre du fumier, l'éparpiller pour le faire enfouir; håler le chanvre au sortir du routoir. ESTENDUDO, s. fém., étendue, dimension en longueur, largeur, profondeur, superficie; espace de temps ou de lieu; fig., force, durée de l'autorité, du pouvoir, etc.; longueur d'un discours, d'un raisonnement.

exténué, ée, sans force ni vi- | ESTENOUGRAPHIAR, verb a.

gueur, voix affaiblie par le mal; gros, serré, parlant du

cœur.

ESTENDAGE, s.m., étendage, assemblage de cordes sur lesquelles on fait sécher les feuilles fraichement imprimées; séchoir pour le linge; action d'étendre quelque chose; essai d'une tannerie; fannage, action d'étendre l'herbe; salaire du faneur. ESTENDAGEO, s. f., quantité de choses étendues; développe.ment des troupes et de tout ce qui tient une grande étendue. ESTENDEDOU, ou ESTENDOU, s.m., séchoir pour le linge. ESTENDEIRE, s m., étendeur, celui qui est chargé d'étendre, on d'éparpiller; faneur pour l'herbe. ESTENDOUAR, s. m., étendoir,

local, cordes, perche pour éten

et n., sténographier, écrire au fur et à mesure ce que quelqu'un dit. ESTENOUGRAPHIE, subst. f., sténographie, art d'écrire aussi ESTENOUGRAPHIQUE, vite que l'on parle. QUO, adj., sténographique, qui apESTENOUGRAPHO, subst. m., partient à la sténographie. sténographe, celui qui est versé dans la sténographie. ESTENTOR, subst.m., stentor, capitaine grec reconnu par la force de sa voix ; et par anal., voix de stentor, très-forte. ESTEOU, s. m., écueil, banc de sable, rocher contre lequel les vaisseaux vont échouer. ESTEQUO, s f., atelle, morceau de bois dont les potiers se servent pour donner la forme aux pièces de faïence ou de poterie.

« PrécédentContinuer »