da bruit, favorable au repos; calme, tranquille, en parlant des eaux de la mer. PESO-LIQUOUR, s. m., peseliqueur, instrument pour connaître la pesanteur des liquides. PESOTO ou PESEROTO, s. f., pois gris, pois de brebis, sorte de vesce; fourrage composé de cette plante. PESOU, s. m., pou, sorte de vermine qui s'attache la tête des enfants, et sur le corps des personnes malpropres. PESQUIER, s. m., pêcherie, lieu propre pour la pêche, où l'on a coutume de pêcher; bourdigue. PESQUI-PAS, adv., pardi-pas. PESSAIRE, ARELLO, s. m. et f., casseur, eusè, celui, celle qui concasse des amandes, etc. PESSAIRE, s. m. brisoir, casseamande; morceau de bois dur avec lequel on casse les amandes. PESSAR, v. a., couper du pain, concasser des noix, amandes, etc.; dépécer un mouton, un bœuf, le mettre en pièces, en morceaux. PESSEGAOU, AOUDO, adj., écervelé, ée, folâtre, qui a l'esprit léger, évaporé; fou. PESSÉGUE, s. m., pêche, fruit que porte le pêcher; fam. et plaisamment, ruade, coups de pieds d'une bête de somme. PESSEGUIER, s. m., pêcher, arbre qui porte les pêches. PESSO, v. Pèço. PESSUG, s. m., pinçon, marque qui reste lorsqu'on a été pincé; action de pincer. Pey de pessug, poisson assez gros pour qu'on distingue facilement les arêtes; pincée, ce que l'on prend d'une chose avec deux ou trois doigts ; une prise de tabac. PESSUGAGNO, v. Pessug. PESSUGAIRE, ARELLO, s. m. et f., pinceur, euse, celui, celle qui aime à pincer, fam. PESSUGAR, v. a., pincer, serrer fort entre les doigts, entre deux corps qui se rapprochent; presser et causer une douleur vivej couper, arracher de petits morceaux à l'aide du pouce et de l'index; t. de jard., presser, couper avec les ongles pour arrê ter la sève; fig. et fam., surprendre en faute, en fraude; v. pr., se pincer, se prendre la chair entre deux corps durs. PESTAIRE, s. m., bourru, celui qui peste, qui se fâche volontiers, facilement, habituelle ment. PESTAR, v. n., pester, murmurer avec vivacité, exhaler sa mauvaise humeur contre.... PESTIFERAT, ADO, s. et adj., pestiféré, ée, qui a la peste; infecté de la peste. PESTIFERO, adj., pestifère, qui donne, communique, répand la peste. PESTO, s. f., peste, maladie éminemment contagieuse, enlevant au moins les deux tiers des individus qu'elle atteint; fig., personne ou chose capable de corrompre l'esprit et le cœur; intempérie qui détruit les récoltes; fam., enfant très-malicieux; est marri coumo la pesto, il est très-malicieux; peste est aussi une interj. et une sorte d'imprécation. PESUR, USO, s. m. et f., peseur, euse, celui, celle qui pèse. PET, s. m., pet, vent qui sort du fondement avec bruit; détonation, explosion d'une chose qui 1 éclate, d'une mine, d'une arme PETACHO, s. m., lâche, pol- pa PETADOU, s. m., feuille de PETAR, v. n., faire un pet; fig., verre. PETARRADO, s. f., pétarade, suite de pets que fait un cheval en ruant; grand bruit d'artifice; crottée, traînée de crottin. PETARRAS, s. m., crache. PETARRE, s. m., broc, sorte de vase de terre; v. Bourracho, Pechier. PETEGAR, v. Petillar. PETET, s. m., pied de mouton, PETIAR, v. n., péter, faire un PETOUN-PETET, adj., vétille, chose GEAR, v. n., se fâcher, se la- tion, discours qui l'annoncent; | PETOUN, s. m., peton, petit petitesse d'esprit, défaut d'un pied; pied mignon; pied d'un homme minutieux, qui regarde jeune enfant. de petites choses comme grandes. PETITIEN, s. f., pétition, demande adressée à une autorité. PETITIOUNAR, v. n., pétitionner, adresser une ou plusieurs pétitions. PETITIOUNARI, s. m., pétitionnaire, celui qui présente une pétition. PETITO, s. f., pituite, humeur aqueuse, lymphatique et visqueuse, la prunelle de l'œil. PETITOUARO, s. et adj., pétitoire, demande en obtention de propriété. PETITOUN, adj. m., très-petit, d'une taille mignonne. PETITS-PIEDS, s. m., oisillons, petits oiseaux. PETO, s. f., crottin, fiente, excrément arrondi des bêtes de somme, du menu bétail, des lapins, des rats, etc.; crotte de boue qui s'attache aux vête ments. PETO-BARRAOU, v. Meritapo. PETOULO, diminutif de Peto. etc. PETOURIAIRE, s. m., peteur, blanc-bec; v. Mardassier. PETOURRO, v. Peto. PETOURROUN, v. Petoun-petel. PETRIFIANT, TO, adj., pétrifiant, te, qui a la vertu de pétrifier. PETRIFIAR, v. a., pétrifier, convertir en pierre; fig., glacer, stupéfier, rendre immobile d'étonnement; v. pr., se pétrifier, devenir pierre. PETRIFICATIEN, s. f., pétrifi cation, conversion d'une subs- PETRO, s. m., poisson qui res- liquide, inflammable, qui dé- PETROLO, v. Poulento. PETTO (in), exp. adv., in petto, dans le secret du cœur. PETUERRI, s. m., vacarme, bruit, tapage. PETUGO, s. f., huppe, oiseau qui porte un plumet sur la tête, et qu'on appelle huppe; t. de serrurier, agrafe, crochet mouvant, placé à une bande de fer attachée derrière une porte. PETULENÇO, s. f., pétulance, vivacité impétueuse, brusquerie. PETULENT, ENTO, adj., pétulant, te, vif, brusque, impétueux, qui a peine à se contenir. PETUN, v. Petuerri. PETUR, USO, s. m. et f., péteur, euse, celui, celle qui pète beaucoup, qui a l'habitude de péter. PEVOU, s. m., pou, insecte qui assaille l'homme, les animaux, les plantes, etc. PEVOUINO, v. Peouillino, Pe vou. PEVOUYET, s. m., v. Cinas, Peouilloux. PEY, s. m., poisson; v. Pei. PEYANDRO, s. f., v. Pelinganto. PEYOUN, s. m., balle, enveloppe du grain de blé; ablais, dépouille du blé; v. Espigai. PEYS, s. m., pays, étendue de terre comprise sous un même nom; région, contrée, province, canton; patrie, lieu de naissance; fam., faire voir du pays à quelqu'un, lui susciter des embarras, des affaires; pop., compatriote, dis donc pays, mon cher pays; v. Peissoun, Peissalat. PEYSAGE, s. m., paysage, étendue de pays que l'on voit d'un seul aspect; grande peinture qui a pour objet la campagne; tableau, dessin, etc., représentant un paysage. PEYSAGISTO, s. m., paysagiste, peintre qui fait des paysages. PEYSAN, ANO, s. m. et f., paysan, homme de village, de campagne; par ext., homme rustre; cultivateur, celui qui vend sa journée pour cultiver la terre; paysanne, villageoise, campagnarde; la femme, la fille d'un paysan; exp. adv., à la paysanne, en paysan; à la manière des paysans. PEYSANARIE, v. Peysanillo. PEYSANILLO ou PEYSANAILLO, s. f., t. de mépris, paysannerie, classe des paysans, d'hommes rustres. PEYSSAGEO, s. f., poisson; t. générique et de dénigrement. PEYSSAROUAT, s. f., fouace aux anchois. PEYSSAS, s. m., mauvais poisson; gros poisson. PEYSSE, v. Peisse. PEYSSOUN, v. Peissoun, Pey, Pei et leurs dérivés. PHALANGEO, s. f., phalange. corps de piquiers chez les anciens Grecs; par ext. et poét., corps d'infanterie; fig., milices célestes; t. d'anat., chacun des petits os allongés qui concourent à former les doigts. PHARISIEN, s. m., pharisien, sectaire Juif qui affectait le rigorisme; fam., hypocrite, faux dévot. PHARMACIE, s. f., pharmacie, art de composer et de préparer les médicaments; lieu où on les prépare, où on les conserve. PHARMACIEN, s. m., v. Apou Аройticari. PHARO, s. m., phare, grand fa nal sur une haute tour pour] éclairer les vaisseaux en mer; la tour où il est placé. PHASO, s. f., phase, chaque ap parence d'une planète. PHASQUIER, s. m., pêche au flambeau; pharillon, petit réchaud dans lequel on fait un feu de flammes pour attirer le poisson pendant la nuit. PHENIX, s. m., phénix, oiseau fabuleux, unique, renaissant de sa cendre; fig., personne, chose unique dans son genre, supérieure aux autres; chose qui n'arrive pas deux fois dans la vie. PHENOUMÈNO, s. m., phénomène, tout ce qui apparaît de nouveau, d'extraordinaire dans le ciel, dans l'air; par ext., les divers effets de la nature; fig., ce qui surprend par sa nouveauté, sa rareté. PHILOSOPHO, s. m., philosophe, celui qui s'applique à l'étude des sciences, à connaître les effets par leurs causes et leurs principes, à connaître les causes premières; ami de la sagesse; homme sage qui s'élève au-dessus des passions trouve le bonheur dans sa situation, quelle qu'elle soit; étu et or; et fig., chose difficile, impossible à trouver. PHILOUSOUPHAR, v. n., philosopher, méditer, réfléchir sur des matières philosophiques; traiter des matières de philosophie; raisonner de philosophie; en mauvaise part, raisonner trop subtilement, sophistiquer. PHILOUSOUPHIO, s. f., philosophie, connaissance des choses par leurs causes et leurs effets; connaissance des effets et des causes; corps des opinions des philosophes célèbres; science qui comprend la logique, la morale, la physique et la métaphysique; classe, traité, cours de philosophie; amour et pratique de la sagesse; élévation d'esprit, fermeté d'ame qui rend l'homme maître de ses passions, l'affranchit des préjugés audessus des événements, des faiblesses et des malheurs; en mauvaise part, incrédulité, athéisme; philosophisme; t. d'imp., caractère entre le cicéro et le petit-romain. PHILOUSOUPHIQUAMENT adv., philosophiquement, d'une manière philosophique, en philosophie. diant en philosophie; en mau-PHILOUSOUPHIQUE, QUO, vaise part, incrédule, impie, athée; v. Philousouphisto; adj., qui s'applique à la philosophie, qui l'aime, l'étudie, la pratique; qui marque, qui prouve de la philosophie; où la philosophie est en vogue; en mauvaise part, qui se met au-dessus de ses devoirs, des sentiments naturels et religieux. PHILOUSOUPHALO, adj. f., pierre philosophale, prétendue transmutation des métaux en adj., philosophique, qui appartient à la philosophie, qui la concerne; convenable à un philosophe; plein de clarté, de méthode, exempt de préjugés et de passions; des alchimistes. PHILOUSOUPHISME, s. m., philosophisme, secte, doctrine des philosophistes. PHILOUSOUPHISTO, s. m., philosophiste, faux philosophe qui, sous prétexte de s'affranchir des préjugés, brave tous |