Collection complete des mémoires relatifs à l'histoire de France depuis le règne de Philippe Auguste: jusqu'au commencement du dix-septièrne siècle avec des notices sur chaque auteur et des observations sur chaques ouvrage. [1e série.], Volume 17

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 188 - Le prince de Talmond est fort blessé, et vous veux encore assurer que mon frère le connétable et M. de Saint-Pol ont aussi bien rompu bois que gentilshommes de la compagnie quels qu'ils soient; et de ce j'en parle comme celui qui l'a vu, car ils ne s'épargnoient non plus que sangliers échauffés.
Page 451 - Bayar qu'il avoit grand pitié de luy , le voyant en cest estat, pour avoir esté si vertueux chevalier. Le capitaine Bayar lui feit response : « Monsieur, il n'ya point de pitié en moy , car » je meurs en homme de bien ; mais j'ay pitié » de vous , de vous veoir servir contre vostre » prince et vostre patrie et vostre serment.
Page 265 - François, ne portans pour difference sinon une clef de drap blanc chacun en l'espaule ou en l'estomac; et, pour mieux surprendre nostre armée, n'avoient porté aucuns tabourins, mais seulement des cornets pour se rallier ; et fut la chose en tel...
Page 362 - Dourlan le samedy dix-neuviesme de mars, environ demie heure devant le jour; et vint camper au dessus de la ville , où de present est le chasteau , du costé devers Amiens, esperant que ceux de la garnison estans en si petit nombre ne se voudroient opiniastrer d'attendre le canon. Mais ayans...
Page 427 - Prospere rasseura ses gens; et les bagages, qui estoient chargés pour se retirer, furent dechargez, et avec extrême diligence, et un nombre incroyable de castadous releva les ramparts des lieux les plus ruinez ; puis, voyant les forces n'estre suffisantes pour garder plusieurs places, abandonna tout le duché , gardant seulement Milan , Cremonne et Pavie , attendant que nostre armée eust passé sa fureur, et que l'hyver, qui estoit proche , l'eust mattée.
Page 308 - Pour ausquels faire teste au passage de la riviere, dcspescha le capitaine Philippe, lieutenant de sa compagnie, avecques trente hommes d'armes et trois cens hommes de pied ; mais l'ennemy estoit desja passé la riviere, estimant surprendre la ville : dequoy il fut empesché par le seigneur de Lassigny, lequel arrivant à la porte, la deffendit si longuement et vaillamment, que la porte luy fut fermée au doz , et le pont levé ; puis repassa le fossé par dessus un chevron qui luy fut jette, et...
Page 409 - Bourbon, qui estoit esloigné de trois lignes ; à raison dequoy proces fut meu à la cour de parlement à Paris. Charles de Bourbon, se deffiant ou de son droict ou de la justice, et ayant peur que, perdant son procez, on l'envoyast à l'hospital, chercha, par le moyen d'Adrian de Crouy, comte du Ru, de praticquer avecques l'Empereur, aimant mieux abandonner sa patrie que d'y vivre en necessité...
Page 484 - Or est-il que ce n'estoit la deliberation du vice* roy de Naples, ny du duc de Bourbon, de donner la bataille au Roy, si l'occasion ne s'y presentoit à leur advantage ; mais seulement essayer de gaigner le logis de Mirabel , pour retirer leurs hommes qui estoient dedans la ville, et le refreschir de nouvelles gens: toutesfois cela ne se pouvoit faire sans passer à la teste de nostre camp ; et par-Ce que le Roy estoit campé en lieu fort, se preparerent à deux...
Page 234 - Venitiens reprindrent sur luy par faute d'y avoir bien pourveu; à la reconqueste de laquelle le Roy feit assister à l'Empereur le seigneur de La Palisse avecques quatre cens hommes d'armes françois : mais il n'y feit pas bien son proufit, ou pour sa negligence, ou autrement. Le Pape et ledit seigneur Empereur se...
Page 236 - Trimouïlle, lequel estoit logé mal à propos, d'autant que la gendarmerie ne pouvoit secourir les gens de pied, à cause des canaulx et grans fossez qu'il y avoit entre deux* aussi le lieu ordonné où la gendarmerie devoit combatre, estoit en un maraiz, où les chevaux estoient enfangez jusques au genoil. Et si ne fut faict diligence de fermer le camp qui avoit tant cousté à charier (chose qui eust bien servy pour arrester la fureur des Suisses, attendant le reste de l'armée qui estoit à venir...

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