Œuvres, Volume 41805 |
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Page 23
... voyant sans - cesse , Même au pied des autels que je faisais fumer , J'offrais tout à ce dieu que je n'osais nommer . Je l'évitais par - tout . O comble de misère ! Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père . Contre moi ...
... voyant sans - cesse , Même au pied des autels que je faisais fumer , J'offrais tout à ce dieu que je n'osais nommer . Je l'évitais par - tout . O comble de misère ! Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père . Contre moi ...
Page 29
... voyant , le bruit de sa fierté A redoublé pour lui ma curiosité . Sa présence à ce bruit n'a point paru répondre : Dès vos premiers regards je l'ai vu se confondre ; Ses yeux , qui vainement voulaient vous éviter , Déjà pleins de ...
... voyant , le bruit de sa fierté A redoublé pour lui ma curiosité . Sa présence à ce bruit n'a point paru répondre : Dès vos premiers regards je l'ai vu se confondre ; Ses yeux , qui vainement voulaient vous éviter , Déjà pleins de ...
Page 34
... voyant , n'être point adoucie ? Ai - je pu résister au charme décevant ... ARICIE . Quoi , seigneur ! HIPPOLYTE . Je me suis engagé trop avant . Je vois que la raison cède à la violence : Puisque j'ai commencé de rompre le silence ...
... voyant , n'être point adoucie ? Ai - je pu résister au charme décevant ... ARICIE . Quoi , seigneur ! HIPPOLYTE . Je me suis engagé trop avant . Je vois que la raison cède à la violence : Puisque j'ai commencé de rompre le silence ...
Page 37
... voyant , ce que je viens lui dire . CENONE . Souvenez - vous d'un fils qui n'espère qu'en vous . PHÈDRE . On dit qu'un prompt départ vous éloigne de nous , Seigneur . A vos douleurs je viens joindre mes larmes 4 . 4 ACTE II , SCÈNE III .
... voyant , ce que je viens lui dire . CENONE . Souvenez - vous d'un fils qui n'espère qu'en vous . PHÈDRE . On dit qu'un prompt départ vous éloigne de nous , Seigneur . A vos douleurs je viens joindre mes larmes 4 . 4 ACTE II , SCÈNE III .
Page 105
... voyant en moi la fille de son frère , Me tint lieu , chère Élise , et de père et de mère . Du triste état des Juifs jour et nuit agité , Il me tira du sein de mon obscurité ; Et , sur mes faibles mains fondant leur délivrance , Il me ...
... voyant en moi la fille de son frère , Me tint lieu , chère Élise , et de père et de mère . Du triste état des Juifs jour et nuit agité , Il me tira du sein de mon obscurité ; Et , sur mes faibles mains fondant leur délivrance , Il me ...
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Expressions et termes fréquents
ABNER AMAN âme amour ARICIE ASAPH ASSUÉRUS ATHALIE autels AZARIAS Baal bras cacher chante Chantons charmes cher chercher CHEUR CHŒUR ciel cieux cœur colère courroux craint crime cruel d'Assuérus d'Esther d'horreur d'Ochozias David dessein devant Dieu dieux douleur Éliacin ÉLISE en-vain enfans enfant ennemis Enone ESTHER éternelle fille fils front funeste fureur gloire grand-prêtre haîne Hélas heureux HIPPOLYTE horreur HYDASPE innocent ISMAEL ISMÈNE ISRA ÉLITE ISRAELITE j'ai jamais Jéhu Jézabel JOAD JOAS Joram JOSABET jour Juifs l'amour l'innocence l'univers laisse larmes lévites lieux long-tems Madame main malheureux Mardochée MATHAN méchans mère moi-même monstre mort mortels NABAL Ochozias paix PANOPE par-tout père perfide peuple PHÈDRE pleurs prêtres prince profane reine rois rois de Juda sacré saint sais SALOMITH sang sans-doute secret seigneur Sion sœur soin songe soupirs superbe temple tems THÉRAMÈNE THÉSÉE traître tremble Trézène triste trône trouble veux vœux vois VOIX seule vous-même yeux ZACHARIE zèle
Fréquemment cités
Page 38 - Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers, Volage adorateur de mille objets divers Qui va du dieu des morts déshonorer la couche; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche, Charmant, jeune, traînant tous les cœurs après soi, Tel qu'on dépeint nos dieux, ou tel que je vous voi. 640 Il avait votre port, vos yeux, votre langage, Cette noble pudeur colorait son visage, Lorsque de notre Crète il traversa les flots, Digne sujet des vœux des filles de Minos.
Page 61 - Examinez ma vie, et songez qui je suis. Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes ; Quiconque a pu franchir les bornes légitimes, Peut violer enfin les droits les plus sacrés. Ainsi que la vertu, le crime a ses degrés ; Et jamais on n'a vu la timide innocence Passer subitement à l'extrême licence.
Page 35 - Moi-même, pour tout fruit de mes soins superflus, Maintenant je me cherche , et ne me trouve plus : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m'importune; Je ne me souviens plus des leçons de Neptune ; Mes seuls gémissements font retentir les bois , Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix.
Page 6 - Ce que je puis assurer, c'est que je n'en ai point fait où la vertu soit plus mise en jour que dans celle-ci; les moindres fautes y sont sévèrement punies : la seule pensée du crime y est regardée avec autant d'horreur que le crime même...
Page 179 - Et quel temps fut jamais si fertile en miracles ? Quand Dieu par plus d'effets montra-t-il son pouvoir? Auras-tu donc toujours des yeux pour ne point voir, Peuple ingrat? Quoi? toujours les plus grandes merveilles Sans ébranler ton cœur frapperont tes oreilles ? Faut-il, Abner, faut-il vous rappeler le cours no Des prodiges fameux accomplis en nos jours?
Page 209 - J'aime à voir comme vous l'instruisez. Enfin, Eliacin, vous avez su me plaire ; Vous n'êtes point, sans doute, un enfant ordinaire. Vous voyez, je suis Reine, et n'ai point d'héritier ; Laissez là cet habit, quittez ce vil métier ; Je veux vous faire part de toutes mes richesses, Essayez dès ce jour l'effet de mes promesses.
Page 76 - Prenez garde, seigneur: vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains ; Mais tout n'est pas détruit, et vous en laissez vivre Un... Votre fils, seigneur, me défend de poursuivre.
Page 38 - Que faisiez-vous alors ? Pourquoi , sans Hippolyte , Des héros de la Grèce assembla-t-il l'élite ? Pourquoi , trop jeune encor , ne pûtes-vous alors Entrer dans le vaisseau qui le mit sur nos bords ? Par vous aurait péri, le monstre de la Crète , Malgré tous les détours de sa vaste retraite : Pour en développer l'embarras incertain Ma sœur du fil fatal eût armé votre main.
Page 49 - Je connais mes fureurs, je les rappelle toutes. Il me semble déjà que ces murs, que ces voûtes Vont prendre la parole, et prêts à m'accuser, Attendent mon époux pour le désabuser.
Page 201 - J'entre : le peuple fuit, le sacrifice cesse, Le grand prêtre vers moi s'avance avec fureur : Pendant qu'il me parlait, ô surprise, ô terreur! J'ai vu ce même enfant dont je suis menacée, Tel qu'un songe effrayant l'a peint à ma pensée. Je l'ai vu : son même air, son même habit de lin, Sa démarche, ses yeux, et tous ses traits enfin ; C'est lui-même.