Annales maritimes et coloniales: publiées avec l'approbation du ministre de la marine et des colonies

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Imprimerie royale, 1836
 

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Page 57 - Lorsque l'expédition d'Alger fut résolue sous la Restauration, je fus du nombre de ceux qui la blâmèrent, et je crois que je rendrai le véritable sentiment de la France à cette époque, lorsque je dirai que tout le monde y vit avec effroi l'intention d'aller y forger des armes pour les reporter sur le continent français et attenter à nos institutions. Voilà le sentiment qui nous animait tous alors contre l'expédition d'Alger.
Page 57 - ... et que notre armée avait promptement vengé l'insulte faite à la France, je fus saisi d'une joie involontaire. Moi, l'ennemi déclaré de ce gouvernement, je m'associai à son triomphe avec une joie pleine et entière, et j'applaudis au résultat, quoique j'eusse blâmé l'entreprise. Messieurs, les sentiments que j'éprouvai étaient ceux de toute la France et le sont encore. Il ya un instinct profond que je défie les ennemis les plus acharnés de l'occupation de venir braver à la tribune;...
Page 67 - ... assurer votre droit de domination sur deux cent cinquante lieues de côtes, et empêcher une nation maritime d'y former aussi des établissements ; et, de plus, vous ne pourriez plus empêcher la piraterie. (Sensation générale.) Occuper tout le littoral pour ne pas s'étendre dans l'intérieur des terres, ce serait un effet sans cause ; et ce qui serait plus fâcheux, c'est que la cause serait une dépense et que l'effet serait nul. Comment voulez-vous maintenir 15, 20 ou 25,000 hommes uniquement...
Page 54 - Mais, je le déclare au nom du cabinet, l'opinion du gouvernement est formelle ; le gouvernement persiste à regarder l'occupation d'Alger comme une chose grande, comme une chose utile pour la France, et à laquelle il serait non seulement malheureux, mais déshonorant de renoncer.
Page 279 - Saint-Omer, où existaient autrefois des collèges d'Anglais. Ces recherches ont été couronnées de succès. On ne connaissait jusqu'à présent que la première lettre adressée par Roger Bacon à Clément IV, et que Bacon a intitulée Opus majus. Clément...
Page 121 - ... points où l'œil et la main de l'observateur ne peuvent atteindre ; et, tout en facilitant ce genre d'observations au point de les rendre en quelque sorte pratiques dans les voyages, de diminuer le nombre des erreurs dont elles me paraissent susceptibles d'être entachées. » Ainsi, non seulement les sources thermales, mais les mines abandonnées, les puits profonds, les cavités que l'on creuse pour atteindre les nappes d'où jaillissent les sources artésiennes, pourraient désormais...
Page 121 - II n'ya pas bien longtemps qu'on se bornait à prendre avec le thermomètre ordinaire la température superficielle des puisards ou des bassins thermaux, et cela se fait souvent encore aujourd'hui ; mais je me suis assuré qu'il pouvait résulter des manières diverses dont on procédait, dans ce cas, une différence de plusieurs degrés pour l'estimation d'une même température. Première cause d'erreur indépendante de celles qui résultent de ce fait, que la température superficielle d'un bassin...
Page 121 - ... peuvent atteindre ; et, tout en facilitant ce genre d'observations au point de les rendre en quelque sorte pratiques dans les voyages, de diminuer le nombre des erreurs dont elles me paraissent susceptibles d'être entachées. » Ainsi, non seulement les sources thermales, mais les mines abandonnées, les puits profonds, les cavités que l'on creuse pour atteindre les nappes d'où jaillissent les sources artésiennes, pourraient désormais, si de nouveaux essais confirment le résultat que je...
Page 280 - Il n'en est pas de même de l'Opus tertium, que l'on peut considérer comme le dernier mot de Roger Bacon , et dont M. Cousin vient de découvrir un manuscrit, qui est le seul qui existe en Europe. En outre, il a découvert tout récemment...
Page 55 - ... l'utile ; je me le suis demandé avec une véritable inquiétude. Eh bien, je le déclare, après y avoir sincèrement et profondément réfléchi, je suis resté convaincu que la France se manquerait à elle-même, que la France renoncerait à une voie de grandeur, si elle abandonnait Alger.

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