Strabon, XVII; Quintilien, I, 12; Pline, XXX, 1; Valère Maxime, VIII, 7; Apulée, de dogm. Pl.; Josèphe, in Apion.; Philostrate, Apollon. Tyan., I, 1. Et surtout, St.-Justin, Exhort. ad gent., c. 20; Irénée, advers. hæret., III, 45; Augustin, de Civ. Dei, VIII, 4; Clément d'Alex., Protreptic., p. 46; Théodoret, Therapeut., II; Cyrille, advers. Julian., I; Origène, contra Cels., VI, p. 288; Eusèbe, pass. C'est d'après eux que Dacier dit, en parlant des prêtres d'Egypie: «Ils lui firent connaître les livres de Moïse et ceux des prophètes. » Vie de Pl., p. 12. Suidas rapporte le mot de Numénius: Τί γάρ ἐστι Πλάτων, ἢ Μωσῖς ἀττικίζων ; 11 y a ici dans le texte de Diogène παρὰ τοὺς προφήτας, et St.-Ambroise croyait que Platon avait été l'ami et le confident du prophète Jérémie. St.-August., de Doctrin. Christ., II, 28; Epist. 34, ad Paulin.; Retractation., II, 4. Clément d'Alexandrie, Stromat., I, p. 303, éd. de 1629, lui donne seulement pour maître un Juif d'Héliopolis, nommé Sechnuphis. Pag. 4. D'après l'Odyssée.... IV, 231. W. Drummond, Classic. Journ., Déc. 1818, a commenté ce vers d'Homère, dans ses Recherches sur les Egyptiens et les Chaldéens. Sur le point de visiter les Mages.... Apulée, ibid. Olympiodore le fait voyager en Phénicie avant son retour à Athènes, On ne sait bien ni l'époque, ni l'ordre de ces voyages. Dans l'expédition de Tanagre, dans celle de Corinthe.... Elien, Var. hist., VII, 14. Il paraît se contredire, ibid., III, 27; on a essayé de l'accorder. Cependant les dates répugnent, et Stanley conjecture, Hist. phil., p. 285, qu'Aristoxène a voulu parler de Socrate. Pag. 5. Satyrus, par exemple. Et Aulu-Gelle, III, 17; Iamblique, Vie de Pythag., c. 31. - Cent mines, 9,000 livres. Quatre-vingts talens, 432,000. Diogène, VIII, 85, dit plus clairement que ces ouvrages étaient de Philolaus. Epicharme, dont l'auteur parle ensuite, avait mis en vers la morale de Pythagore, Iambl., ibid., c. 29 et 36; Lil. Girald., de Poët., VI, p. 340; Brucker; Hist. phit., t. I, P. 1121. Les mimes de Sophron.... et on les trouva sous son chevet après sa mort. Quintil., 1, 10; Val. Maxime, VIII, 7; Athénée, XI, 15; Vossius, de Instit. poëtic., II, 33. Olympiodore y joint Aristophane. Il allait visiter l'ile et son volcan. « Et non, dit Olym piodore, se faire le convive du tyran de Sicile, zaio Σixeλexñs tрaπégns xáрev. » Il raconte ensuite l'entretien avec plus de détails, et moins de vraisemblance. Ce premier voyage est de l'an 389 avant J. C. Pag. 6. Indigné de tant d'audace, le tyran voulait d'abord.... Diodore de Sicile, XV, 7, ajoute que Denys fit exposer son hôte sur la place pour le vendre, προαγαγὼν εἰς τὸ πρωτοprov, productum in catastam (Pers., Sat., VI, 77); et il prête aux amis du philosophe le mot d'Esope à Solon, et d'Aristote à Callisthène : « Le sage doit approcher des tyrans, ἢ ὡς ἥκιστα, ἢ ὡς ἥδιστα, ou le moins possible, ou pour leur plaire. » Ce n'était pas là une maxime de Socrate. Il lui laissa la vie, et le livra seulement à Pollis.... Plutarque, Vie de Dion, ajoute que Denys pria secrètement Pollis de tuer Platon dans le voyage. Cicér., pro Rabir. Post, c. 9; Cornél. Nép., Dion, c. 2; Olympiod., Vit. Pl.; Tzetzès, V, 139. Xénophon parle de Pollis, Hellenic., IV, 8, et raconte sa défaite, V, 4. Cette ville d'Hélice, près de laquelle il fut englouti, est célèbre par ses ruines dans Ovide, Metam., XV., 293; Sénèque, Nat. Quæst., VI, 23 ; Pline, II, 92; Strabon, liv. I; Diodore, XV, 48; Pausanias, VII, 25; Elien, de Anim., XI, 19; Marc-Aurèle, IV, 54; Philostrate, Heroic., p. 242, etc. Annicéris de Cyrène.... l'achète vingt ou trente mines.... 1,800, ou 2,700 livres. Tel est à-peu-près le récit de Lactance, Divin. instit., III, 25, et celui d'Olympiodore. Sénèque, Ep. 47, représente aussi Platon dans l'esclavage. Mais Dacier, Vie de Platon, p. 18, observe que le philosophe ne dit rica de tout cela dans sa septième Lettre, et que sans doute il n'aurait pas oublié de parler au moins de son bienfaiteur. Au contraire, dans Elen, Var. hist., II, 27, il se moque d'Annicéris. Pag 7 Dans son second voyage, il venait.... réaliser son plan de république. Voy. sur ce voyage (l'an 364 avant J. C.) Plat., Lettre VII; Apulée, ibid; Plutarque, Dion; Pline, VII, 30; Elien, Var. hist., IV, 8. Athénée, ch. dernier du liv. XI, tourne en ridicule le projet de Platon, qui laisse entrevoir dans le Timée le désir d'essayer ses idées politiques. Les propositions du philosophe ne pouvaient réussir auprès d'un monarque. Denys semble justifié par les tentatives malheureuses que les anciens firent plusieurs fois; elles auraient encore moins de succès chez les peuples modernes. Ces républiques mêmes, les plus réelles, les mieux réglées, Sparte, Athènes, Rome, ne sont plus possibles aujourd'hui: la moitié de la population n'est plus comprimée par l'institution barbare de l'esclavage. De nouveaux gouvernemens sont nécessaires à des moeurs nouvelles. Comment donc admettre une constitution oligarchique, faite pour mille guerriers comme dans la République (IV, 2), ou pour cinq mille comme dans les Lois? On était si bien persuadé au siècle de César que les idées de Platon sont impraticables, que Cicéron regardait Caton comme un citoyen de cette république imaginaire: «Dicit enim tanquam in Platonis oliveig, non tanquam in Romuli face, sententiam.» Ad Attic., II, 1. Polybe, liv. VI, n'y voit aussi qu'un roman. Plotin, suivant Porphyre, Plot. vit., c. 8, demanda à l'empereur Galien de fonder en Campanie une ville philosophique, qu'on nommerait Platonopolis. Pourquoi Galien ne voulut-il pas en faire l'épreuve? Il pensait comme Denys, ou comme Marc-Aurèle, IX, 31. Aurait-il trouvé assez de vrais Platoniciens pour la république idéale? Clément d'Alexandrie, Stromat., 543, y voit le type du royaume des cieux. iv, p. Pag. 7. Platon entreprit son troisieme voyage.... (l'an 361 avant J. C.), Plat., Lettre VII; Max. de Tyr, XXI, 9: Philostrate, Vie d'Apoll., VII, 1. Apulée se trompe, ibid. Il n'est pas vrai que Platon obtint la grâce de Dion exilé, et le rendit à sa patrie. Diogène devait placer ici la lettre d'Archytas. Pag. 8. Il ne voulait pas gouverner un peuple accoutumé à d'autres lois. Plat., Lettres V et VII. Megalopolis. Pausanias, VIII, 27; IX, 14; Elien, Var. Hist., II, 42. Il refusa de même les Cyrénéens, id., XII, 30; Plut., In princip. indoct., 1; Lucull., 2; et Laodamas de Thasos, Plat., Lettie XI. J. J. Rousseau l'approuve, Contr. social, II, 8. Il prit la défense de Chabrias.... Cornél. Népos, in Chabr., c. 3; Diodore, XV, 29; Hésych. de Milet, ibid.; Plutarque, ado. Colotem; Himérius, Or., XXIX, 4, ed. de Wernsdorf. Qualité, moórna (Cic., Acad., I, 7), mot conservé par Aristote, et qu'il définit ainsi au chap. 8 de ses Catégories : Ce qui fait que les choses sont appelées telles. Mais, dit Malebranche, ce n'est pas tout à fait ce qu'on demande. N'a jamais nommé Démocrite. C'est qu'il lui devait une partie de ses opinions, surtout en physique. Aristote, semblable, dit Bacon. Augm. scient., III, 4, aux empereurs Ottomans, qui ne croient pouvoir régner qu'en égorgeant leurs frères, nomme souvent Démocrite et Platon pour les combattre. Ocellus de Lucanie, auteur du traité de l'Univers, et Timée de Locres, dont Proclus nous a conservé l'ouvrage sur l'Ame du monde, fournirent aussi beaucoup de vérités et d'erreurs aux philosophes d'Athènes. Pag. 8. Lorsqu'il parut aux jeux Olympiques. L'an 360 avant J. C. Dion partit pour son expédition de Sicile, l'an 357. Voy. Plat., Lettre VII. Pag. 9. Ouvrage de Silanion.... sculpteur célèbre, presque contemporain, Pausanias, VI, 4, 14; Plutarque, de legend. poët.; Pline, XXXIV, 8. Cicéron vante sa statue de Sapho, in Verr., IV, 57. Il est cité encore par Vitruve, Préf. du liv. VII; par Thémistius, Orat., V; par Tatien, ad Gr., c. 52. Il était si modeste et si retenu, qu'on ne le surprit jamais riant aux éclats. Elien, Var. Hist., III, 19; et ch. 35, il prétend qu'il n'était pas même permis de rire dans l'Académie. Aussi Olympiodore raconte que Platon fut le seul homme qui trouva grace devant Timon le misanthrope. Cependant Pascal a dit : « On ne s'imagine d'ordinaire Platon et Aristote qu'avec de grandes robes, et comme des personnages toujours graves et sérieux ; c'étaient d'honnêtes gens, qui riaient comme les autres avec leurs amis. » Je suis de l'avis de Pascal. Un n'est pas un, vous dis-je.... Critique du Philèbe, éd. de 1602, p. 572, B, ou d'un passage du Phédon. Voy. aussi le Philopatris, dans les œuvres de Lucien. Il est difficile de donner un tour français à toutes ces plaisanteries grecques. On aurait dit Platon dévorant ses olives. Athénée, liv.VII; Diog. Laërce, Vie de Diogène. On reconnaît la frugalité de Platon vers le commencement de sa VII Lettre; Républ., III, 13; et l'on sait combien Timothée aimait les repas de l'Académie. Cicér., Tuscul., V, 35; Elien, V. Hist., II, 10, 18. Pag. 10. La Circé.... J'adopte ce titre d'après Athénée, III, 15; IX, 4. i Pag. 10. Tandis que de la nuit ton œil perçant les voiles.... Apulée, Apol., I; Anthologie, III, 6, 7. Imité ainsi par le Tasse : Mentre, mia Stella, miri Il cielo esser vorrei, Fiso tu rivolgessi Le tue dolci faville; Io, vagheggiar potessi Mille bellezze tue con luci mille! A ces pièces légères du disciple de Socrate, il faut joindre Je le donne à Vénus, puisqu'elle est toujours belle; Je ne saurais me voir dans ce miroir fidèle Pag. 11. Comme un astre du soir.... Antholog., III, 6, 28; trad. par Apulée et par Ausone. L'épitaphe de Dion est aussi dans l'Anthol., III, 33, 26. Apulée n'en a traduit que les deux derniers vers. L'épigr. sur Alexis et Phèdre, Anthol., III, 33, 44 Une autre pièce, si elle était de lui.... Marsile Ficin croit en effet que ces vers et ceux qui suivent furent inventés par la malice d'Aristippe. Athénée, XIII, 6, les cite comme de Platon; mais on sait qu'il faut se défier d'Athénée, toutes les fois qu'il parle du philosophe, et sa longue satire a été bien réfutée par Bessarion et par Dacier. Fontenelle a imité ce madrigal et le suivant dans son dialogue entre Platon et Marguerite d'Ecosse. Aulu-Gelle, XIX, 11, cite une imitation maniérée du second par un jeune poëte son ami, et Macrobe l'a copiée, Saturn., II, 2. Celle de Chaulieu, Poës. div., XI, est plus gracieuse et plus facile. Pag. 12. Prends cette pomme d'or.... Antholog., VII, ép. 167. Dans le distique suivant, la prétendue correction proposée par Méric Casaubon, βάλλοι με φιλῶν σέ τις, me paraft inutile et invraisemblable. La version d'Aldobrandin l'avait trompé. Voy. les notes de Jacobs sur les Analectes. Suse est notre tombeau.... Anthol., III, 5, 29; Brunck, |