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Analect., t. I, p. 173. Voy. Hérodote, VI, 101, 119, et les notes de Larcher. Platon parle de ces prisonniers de Darius au III livre des Lois et dans le Ménexène. Philostrate 9 Vie d'Apollonius, I, 25, dit que leurs descendans vivaient encore en Perse au temps d'Apollonius de Tyane.

Pag. 12. Un homme en se pendant.... Anthologie, I, 84, 2, sous le nom de Statyllius Flaccus, avec des variantes. Brunck, Analect., t. I, p. 172. Trad. deux fois par Ausone.

Il est étrange, disait Molon........ Elien, XIV, 33, lui fait reprocher ce voyage par Diogène.

C.

Xenophon ne l'aimait pas non plus.... Athénée, liv. XI; Aulu-Gelle, XIV, 3; Eusèbe, Præpar. Evangel., XIV, 12; Voss., de Hist. Gr., I, 5; Böckh, in Min. et Legg., p. 181. Le même M. Bockh a essayé de réfuter cette tradition dans un Mémoire publié à Berlin en 1811, De simultate, quæ Platoni cum Xenophonte intercessisse fertur. La critique de la Cyropédie est indirecte dans le III livre des Lois, c. 12 « Cyrus fut un grand général, un prince ami de sa patrie; mais une bonne éducation lui avait manqué. » Cicéron ne regarde pas non plus la Cyropédie comme une histoire, Epist. ad Quint. fr., I, 1. Voy. aussi Hermogène, Præc. orat., liv. II. Aulu-Gelle se trompe quand il dit que les deux rivaux ne se sont jamais cités l'un l'autre. Xénophon cite Platon, Mem., III, 6, 1; mais c'est dans le chapitre de ses Mémoires sur Socrate où il refait le premier Alcibiade. Que sera-ce, si l'on avoue l'authenticité de la lettre de Xénophon à Eschine (ap. Euseb., XIV, 12), contre ces enthousiastes de l'Egypte et de Pythagore, ces flatteurs des tyrans, ces amis des tables Siciliennes ?

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Pag. 15. Un dialogue, intitulé Sathon. Athénée, V, 20; XI, c. ult.; Diog. Laerce, Antisth., VI, 1. Le premier Zoïle; Céphisodore, disciple d'Isocrate (Denys d'Halic. Ep. ad Pomp.); Théopompe l'historien (Athén., ibid.), écrivirent aussi contre Platon. Aristote lui-même, devenu bientôt son rival, épuisa pour l'attaquer toutes les subtilités de son esprit; mais il a été quelquefois très-bien réfuté par les modernes, surtout par Francesco Patrizzi, t. III de ses Discussions péripatétiques.

de

Que de choses ce jeune homme me fait dire! Cicéron, Orat., III, 32; Sénèque, Epist. 7; Athénée, XI, 15. Rapin traduit: Ce jeune homme m'en fait bien accroire (Com

par. de Pl. et d'Arist.). Athénée, ibid., prête un autre mot à Gorgias, lisant le dialogue qui porte son nom: Oui, Pla-ton sait faire une satire; et d'après Hermippe, Athènes possède un nouvel Archiloque. Il ajoute que Phédon lui-même ne reconnui pas son entretien avec Socrate.

Pag. 14. C'est à lui qu'on attribue l'Epinomis. Au moins peut-on croire que ce mauvais ouvrage n'est pas de Platon, et je n'en ai rien traduit. Voy. Dissertat. de Sallier, hist. de Acad des Inscript., t. III, p. 143. M. Böckh, in Minoem, p. 74, ajoute de nouvelles preuves à cette opinion..

L'exorde de la République a été plusieurs fois changé. Denys d'Halicarnasse, de Compos., c. 25; Quintilien, VIII, 6; Muret, Var. lect., XVIII, 8; P. Victorius, V. lect., IX, 5. L'accusation de plagiat est habilement combattue par M. Thiersch, Specim. edit. Sympos., p. 10, Goetting., 1808.

On croit que Platon a commencé par le Phèdre........ Olympiodore trouve aussi dans le Phèdre quelque chose du caractère dithyrambique, τοῦ διθυραμβώδους χαρακτήρας.

A Xenocrate.... A Speusippe, selon Plutarque, de l'Instit. des Enfans, et contre Colotès; Val. Max., IV, 1, et Sénèque, de Ira, III, 12. Valère-Maxime, ibid.; Cicéron, Tuscul., IV, 36; de Republica, 1, 38; Lactance, de Ira D., c. 18; Tamblique, Vit. Pythag., c. 31; St.-Ambroise, de Offic., 1, 21; St.-Jérôme, Epist. 79, attribuent le second mot à Archytas, et Sénèque à Socrate, de Ira, 1, 15; mais Stobée, πɛpi òpyñs, λóỳ. x', le laisse à Platon comme le premier.

Pag. 15. Il ne tolérait l'ivresse que dans les fêtes où l'on célèbre le dieu du vin. Lois, VI, 18, p. 870, éd. de 1602. Bossuet l'en blâme, Discours sur l'Hist. univers., t. I, Suite de la Relig., V; Athénée se contente de le citer, X, 39.

Un dormeur n'est bon à rien. Lois, VII, 13, p. 892. Julien répète cette pensée dans le second de ses Discours. Clément d'Alex. la commente, Padag., II, 9. « Profectò enim vila vigilia est. » Pline, Procem. « Dormir, c'est végéter, » dit Aristote, de General. animal., V, 1; Ethic. ad Ludem., I, 5.

Il eut toujours le désir de vivre après sa mort.... Son noble vœu a été rempli; sa gloire, plus continue et moins disputée que celle d'Aristote, a parcouru le monde. Rome la proclama par la bouche éloquente de son Cicéron. Deux fois le Platonisme a été d'un grand poids dans la religion des

hommes; d'abord, lorsque les Pères de l'Eglise, Justin le martyr, Tatien, Clément d'Alexandrie, Origène, par le mélange de la révélation et des idées Socratiques, éblouirent leurs disciples et les égarèrent quelquefois; ensuite, lorsque les philosophes grecs de l'empire d'Orient, Gémiste Pléthon, Bessarion, Apostolius, vinrent relever l'Académie dans le palais des Médicis. Marsile Ficin en fut nommé le chef par le grand Cosme; Laurent fit célébrer à Florence l'anniversaire institué jadis par les Platoniciens en l'honneur de leur maître. Le cardinal Bessarion écrivit l'apologie de Platon, comme s'il eût écrit celle d'un prophète; Gémiste, avec les dogmes sacrés et ceux de la philosophie, voulait fonder une croyance nouvelle. Ange Politien, Fracastor, Pic de la Mirandole furent Platoniciens. La France partagea cet enthousiasme. Elle ne l'a plus; et les ouvrages de Platon, comme autrefois ceux d'Aristote, paraissent ensevelis aujourd'hui dans le caveau des héritiers de Nélée.

Pag. 15. Sa mort.... la 13° année du règne de Philippe (l'an 347 avant J. C.). Cicér., de Senect., c. 5; Sénèque, Ep. 58; Val. Max., VIII, 7; Lucien, Macrob.; Censorinus, de die nat., XIV, sq.; St.-August., de Civit. D., VIII, 11. Ils s'accordent tous avec Diogène. Sénèque ajoute, ibid., que des Mages, qui se trouvaient alors à Athènes, lui offrirent des sacrifices funèbres.

30;

5;

Il fut enseveli dans l'Académie.... Pausanias, I, Porphyre, de Abstin., I, 36; Max. de Tyr, XXII, Plut., Thes., 31; Meurs., Ceram., 20, etc. Tous les Athéniens.... Olympiodore, ibid.

Testament de Platon. Ph. de Chollides. Aristophane, Acharn. Eurym. de Myrrhinonte. Pausan., I, 31.- Trois mines, 270 livres.- Des pendans d'oreille d'or.... Apulée, de dogm. Pl.; Sextus Empiricus, ado. Mathem., I, 12. — Quatre esclaves. Sénèque se trompe donc, Cons. ad Helo., c. 12, lorsqu'il ne lui en donne que trois.

Pag. 16. Je finis par des vers inscrits sur sa tombe Les pièces suivantes sont toutes dans l'Anthologie, la première, III, 1, 1; la seconde, III, 33, 2; et les autres viennent ensuite. Les deux premiers vers de la cinquième sont cités par Olympiodore.

Pag. 17. On nomme parmi ses disciples.... Speusippe, son neveu. Xénocrate. Elien, XIV, 9. Aristote. Id., IV, 9.

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Amyclus. Elien, III, 19, l'appelle Amyclas. Evæon. D'autres lisent Evæmon; Evagon chez Athénée, XI. Python et Héraclide. Démosth., in Aristocrat. Callippe. Platon, Ep. VII; Athén., XI. Heraclide de Pont. Strab., XII; Cic., de Div., I, 23; Tuscul., V, 3; de Leg., III', 6. -- Lasthénie. Diogène Laerce, Speusipp., IV, 2; Athénée, VII, 5; XII, 12; Olympiod.; Clément d'Alex., Stromat., IV, p. 523. Axiothée. Thémistius, Orat., XXIII; Clément, ibid. - Démosthène. Cicéron, de Orat., I, 20; Brut., c. 31; de Offic., I, 1; Auct. dial. de Orat., c. 32; Plut., Vit. Demosth., c. 5, etc. Voici les chefs de l'école Académique jusqu'au siècle de César: Speusippe, Xénocrate, Polémon, Cratès et Crantor; Arcésilas, Lacyde, Evandre, Hégésinus; Carnéade, Clitomaque, Philon, Antiochus. Les deux derniers parlèrent devant Cicéron.

Pag. 18. Les ouvrages de Platon peuvent être rangés........ M. Fr. Ast, savant commentateur, mais grand ami des idées singulières, invente une autre classification. 1°. Dialogues Socratiques, Protagoras, Phèdre, Gorgias, Phédon. 2°. Dialogues dialectiques, Théétète, le Sophiste, le Politique, Parménide, Cratyle. 3°. Dialogues philosophiques, ou Socra tico-platoniques, Philèbe, le Banquet, la République, Timée, Critias. Et, pour aller plus loin que M. Bockh, qui en 1806 avait exclu déjà le second Alcibiade, les Rivaux, Hipparque, Minos et Théagès, il regarde comme douteux ou apocryphes tous les autres ouvrages, Eutyphron, Criton, l'Apologie, les deux Alcibiades, les deux Hippias, Ion, Ménexène, les Lois, etc. Cet Allemand est bien hardi; mais il a peut-être reçu d'Athènes quelques mémoires se

crets.

Pag. 19. Clitophon. Tous les éditeurs ont conservé cet arrêt des manuscrits, volεúɛτaι. M. Bockh, in Min., p. 11, 33, est de leur avis. Quant au recueil de Définitions, qui n'est pas compris dans ce catalogue, Diogène, IV, 1, paraît l'attribuer à Speusippe.

Les treize lettres morales.... Les éditions n'en reconnaissent que douze, et trois seulement sont adressées à Denys. Suivant M. Böckh, in Minoem et Leg., p. 43, Diogène Laerce (comme Suidas après lui, au mot sυ pátтely) y joint sans doute la vingt-quatrième des Socratiques. Leur témoignage n'a point paru suffisant pour assurer l'authenti

cité de cette lettre. Mais ce serait une faible raison pour douter de celle des autres.

Pag. 20. La Grèce a eu d'autres personnages nommés Platon. Jonsius en compte seize, de Script. hist. ph., I, 2, 3.

La vie de Platon a été écrite spécialement, chez les modernes, par Marsile Ficin, à la tête de sa traduction, Guarino de Vérone (de Vitis illustr. Gr. et Rom), et Philippe Mélanchthon (Orat., t. II, p. 353), au quinzième siècle; par Fleury, 1687; Omeisius, Altorf, 1696; Dacier, 1699; Combes-Dounous, 1809, Essai historique, remarquable par l'extravagance des pensées et du style.

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