Théåtre des auteurs du second ordre ...

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 185 - Hollandais m'associa à son commerce, il m'offrit sa nièce et sa fortune. Je lui dis mes engagements ; il m'approuve, il part, il obtient le consentement des parents de votre mère ; il me l'amène avec sa nourrice : c'est cette bonne vieille qui est ici. Nous nous marions ; le bon Hollandais mourut dans mes bras ; je pris, à sa prière, et son nom et son commerce.
Page 187 - Quelques particuliers audacieux font armer les rois, la guerre s'allume, tout s'embrase, l'Europe est divisée; mais ce négociant anglais, hollandais, russe, ou chinois, n'en est pas moins l'ami de mon cœur; nous sommes, sur la superficie de la terre, autant de fils de soie qui lient ensemble les nations et les ramènent à la paix par la nécessité du commerce : voilà, mon fils, ce que c'est qu'un honnête négociant.
Page 186 - Ce n'est pas un peuple, ce n'est pas une seule nation qu'il sert ; il les sert toutes, et en est servi ; c'est l'homme de l'univers.
Page 42 - LE PÈRE DE FAMILLE. Vous craignez des peines, et vous ne pensez pas à celles que vous me causeriez? Vous m'abandonneriez? Vous quitteriez la maison de votre père pour un cloître? La société de votre oncle, de votre frère et la mienne, pour la servitude? Non, ma fille, cela ne sera point. Je respecte la vocation religieuse; mais ce n'est pas la vôtre. La nature, en vous accordant les qualités sociales, ne vous destina point à l'inutilité...
Page 162 - C'est ce que j'ai demandé. Je ne sais, m'a dit l'un de ces messieurs; ce sont deux jeunes gens : l'un est officier dans la cavalerie, et l'autre dans la marine.
Page 243 - Je ne peux, monsieur, vous exprimer ce qui s'est passé en moi; je me suis précipité de mon cheval; il en a fait autant, et nous nous sommes embrassés. J'ai rencontré mon père, lui, à qui pendant ce temps-là, lui, à qui vous rendiez service. Ah, monsieur ! M. D'ESPARVILLE PÈRE Eh! vous le saviez, morbleu! et je parie que ces trois coups frappés à la porte . . . Quel homme êtes-vous?
Page 187 - Je ne connais que deux états au-dessus du commerçant (en supposant encore qu'il y ait quelque différence entre ceux qui font le mieux qu'ils peuvent dans le rang où le ciel les a placés), je ne connais que deux états, le magistrat qui fait parler les lois et le guerrier qui défend la patrie.
Page 235 - J'ai depuis quelques jours besoin d'argent , et encore plus depuis hier, pour la circonstance la plus pressante , et que je ne peux pas dire. J'ai une lettre de change , bonne , excellente : c'est , comme disent vos marchands , c'est de l'or en barre ; mais elle sera payée quand ? quand ? je n'en sais rien : ils ont des usages , des usances , des termes qu'e je ne comprends pas.
Page 227 - L'accommoder! tu ne connois pas toutes les entraves de l'honneur : où trouver son adversaire? où le rencontrer à présent? Est-ce sur le champ de bataille que de pareilles affaires s'accommodent ? Eh ! n'est-il pas contre les mœurs et contre les lois que je paroisse en être instruit?
Page 186 - Quel état, mon fils, que celui d'un homme qui, d'un trait de plume, se fait obéir d'un bout de l'univers à l'autre! Son nom, son seing n'a pas besoin, comme la monnaie d'un souverain, que la valeur du métal serve de caution à l'empreinte ; sa personne a tout fait ; il a signé, cela suffit.

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