Théatre des auteurs du second ordre ou recueil des tragédies et comédies restées au théatee Français: avec des notices sur chaque auteur, Volume 41810 |
Expressions et termes fréquents
ACHMET affreux amant âme amour ARCÈS Atrides AUFIDE AZÉMIRE AZOR bienfaits bonheur bras braver Byzance cher cœur COMTE DE WARWICK connoître CORIOLAN courage courroux craint crime cruel daignez déja desseins destin dieux dois douleur ÉDOUARD ÉLISABETH enfin ennemis espoir fatal FEMMES ROMAINES feux fils foible foiblesse frémis frère funeste fureur gloire Grecs guerrier haine hélas héros hymen Idoménée ingrat ISSA j'ai j'en jour l'amitié l'amour l'horreur l'hymen Lancastre Lemnos lieux long-temps m'en madame main malheur Marcius MARGUERITE maux mort NEVIL ô ciel ORPHANIS OSMAN Pardonnez paroître père perfide peuple peut-être PHILOCTÈTE pleurs prince puis-je punir PYRRHUS reconnoissance rien rois Romains Rome ROXELANE s'il sais sang SCÈNE secret seigneur sénat SÉSOSTRIS seul soins soldats SOLIMAN sort SUFFOLCK sultan tendresse Thamas Théâtre Tragédies trahir transport trembler trépas triomphe trône TULLUS ULYSSE vainqueur vengeance venger vertus VÉTURIE veux victoire vœux vois voix Volsque VOLUMNIUS Warwick yeux ZÉANGIR zèle
Fréquemment cités
Page 92 - C'est là mon seul honneur, c'est là mon seul devoir. Sur les cœurs quelquefois ma voix eut du pouvoir; Mais je ne prétends pas en avoir sur le vôtre. Vous voulez demeurer, et je vous cède : un autre Saura des immortels mériter les bienfaits; Cet arc est dans nos mains garant de nos succès. Le valeureux Teucer en saura faire usage; Moi-même de cet art j'ai fait l'apprentissage , Et pour lancer ces traits, arbitres des combats, Le bras d'Ulysse au moins peut valoir votre bras. Nourrissez à...
Page 90 - Feux sacrés de Vulcain, allumés dans cette île! Vous, mes seuls protecteurs, ô dieux de ces climats. Vous voyez cet outrage , et ne le vengez pas ! ULYSSE. Jupiter est leur maître , et c'est lui qui m'amène. PHILOCTÈTE. Ainsi tu fais les dieux complices de ta haine, Artisans du parjure et de l'iniquité! ULYSSE. Je vous parle en leur nom; suivez leur volonté.
Page 70 - M'infecta des poisons d'une horrible morsure. Les cruels !.... De Chrysa, vers les bords phrygiens , La victoire appelait leurs vaisseaux et les miens. Nous touchons à Lemnos : fatigué du voyage, Le sommeil me surprend sous un antre sauvage. On saisit cet instant , on m'abandonne, on part; On part en me laissant , par un reste d'égard , Quelques vases grossiers, quelque vile pâture; Des voiles déchirés , pour sécher ma blessure , Quelques lambeaux , rebut du dernier des humains : Puisse Atride...
Page 71 - Nul n'a sur ses vaisseaux accueilli rna misère . Ni voulu sur les flots me conduire à mon père. Depuis dix ans, mon fils, je languis dans ces lieux, Sans cesse dévoré d'un mal contagieux, Victime d'une lâche et noire ingratitude, ' ' Souffrant dans l'abandon et dans la 'solitude. Les Atrides , Ulysse , ainsi m'ont attaché A ce supplice lent que leur haine a cherché} Ils m'ont surpris ainsi dans les pièges qu'ils tendent ; Ils m'ont fait tous ces maux : que les dieux les leur rendent ! PYRRHUS.
Page 78 - Non, vous m'avez rendu le refus impossible. Je cède à vos désirs; venez sur mes vaisseaux, Que le ciel , qui par moi veut terminer vos maux , Accorde un vent propice à votre impatience, Et nous conduise au port où tend votre espérance ! PHILOCTÈTE.
Page 50 - C'est moi qui vais fixer le sort et la victoire ; Le destin d'Edouard ne dépend que de moi; J'ai guidé sa jeunesse , et mon bras l'a fait roi ; J'ai conservé ses jours, et je vais les défendre; Je lui donnai le sceptre , et je vais le lui rendre . De tous ses ennemis confondre les projets, Et je veux le punir à force de bienfaits. Il connaîtra mon cœur autant que mon courage; Une seconde fois il sera mon ouvrage.
Page 97 - Vous connoîtrez bientôt quel intérêt m'anime. Dites-moi seulement ( c'est tout ce que je veux ) Si vous vous obstinez à rester en ces lieux , Si vous êtes toujours à vous-même contraire , Si rien de ce dessein ne saurait vous distraire?
Page 65 - J'ai, pour le mériter, fait plus d'un sacrifice... A Philoctète au moins je puis sans artifice Me plaindre des affronts dont je fus indigné; Je tairai seulement que j'ai tout pardonné. Puisqu'il le faut enfin, je consens qu'il ignore, Qu'offensé par les Grecs , Pyrrhus les sert encore.
Page 119 - D'une oreille jalouse on entend un héros , Que l'on force au récit de ses propres travaux. Le cri de la nature et celui de la gloire , Plus puissants dans ma bouche, obtiendraient la victoire Mais que servent pour lui ces transports superflus ! Déja peut-être... On vient. SCÈNE IL VÉTURIE, VOLUMNIUS. VÉTDRiE. EH bien , Yolummus ? VOLVMNIUS. Rappelez votre force, et soyez Véturie. VÉTURII. -J