Etudes étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord

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Auguste Aubry, 1861 - 395 pages
 

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page xxii - ... efforts tentés dans notre pays et ailleurs par les premiers missionnaires au IIe et au IIIe siècles (2). il ne prit son essor que cent cinquante ans après, sous le règne de l'empereur Constantin et à la faveur des lois que ce prince fit contre l'idolâtrie et ses affreux abus. L'arrivée des Francs qui semblait devoir en arrêter la marche et lui réserver de nouvelles épreuves, fut au contraire un événement favorable à son expansion ; rien ne fut plus propre pour en assurer le règne...
Page xi - ... des plus fréquentes consiste à donner pour celtique un mot provenant d'une autre langue, introduit dans un des patois celtiques , comme il s'en introduit un grand nombre dans tous les patois. Pour éviter de tomber dans la même erreur, je n'ai admis, comme ayant appartenu à la langue des Gaulois, que les mots donnés pour tels par un auteur ancien , et ceux qui, ne se trouvant ni dans le latin, ni dans trois idiomes germaniques , ont été conservés au moins dans deux idiomes néo- celtiques.
Page 96 - Juvénal se sert de ce mot pour exprimer 1rs cabanes des Maures. Il a depuis passé dans les Gaules , et a été employé en diverses provinces pour désigner des villages ou bourgs dont l'origine avait commencé par des cabanes de bergers, ou loges de vignerons, ou huttes de bûcherons. On connaît dès le vie siècle l'Athies du pays de Vermandois.
Page viii - France , etc. 1809. les fois que l'esprit de recherches se dirigera sur la langue de la grande nation , le celtique sera le point de départ et attirera les premiers soins.
Page 102 - ... forêts ; les chasseurs ou berceurs se retiraient dans d'étroites loges dans lesquelles il suffisait qu'un homme pût séjourner quelque temps en conservant l'usage de ses membres et de ses bras armés. Ces loges étaient formées par une palissade solidement implantée dans le sol, et consolidée par un clayonnage serré; elles pouvaient parfaitement résister aux attaques du cerf, comme aux coups de boutoir du sanglier.
Page 141 - ... Bourgogne ; elle resta dans cette famille jusqu'à nos jours, c'est-à-dire pendant plus de quatre siècles. — Michel Gouselaire , l'historien de l'abbaye de Loos et de l'abbaye de Marquette , était né à Mérignies le 11 décembre 1629. Mouchin est connu depuis le IXe siècle: Charles le Chauve, par un diplôme du 23 mars 847 , affecte aux religieux de SaintAmand la neuvième partie du revenu de ce village qu'il nomme Mutcinium. La seigneurie comprenait un manoir sur motte , 20 bonniers...
Page xxi - Gaules, ne s'est pas substitué immédiatement au celtique, il s'est trouvé vis-à-vis de celui-ci dans les mêmes conditions que le français en Algérie devant l'arabe; il est devenu la langue du gouvernement et des administrations, comme l'autre est resté celle des habitants. Les premiers établissements des Romains furent des établissements militaires, des camps, des postes fortifiés, castra, des routes stratégiques, strata.
Page 286 - Avennenses , puisqu'on ne rencontre point celte double lettre dans le mol avena ? Pourquoi donc torturer ainsi le sens et la forme d'un mot , pour y trouver...
Page 102 - Il faut savoir qu'il y avait autrefois dans l'enceinte des parcs des réduits destinés aux Berseurs ou chasseurs. C'étaient d'étroites loges dans lesquelles il suffisait qu'un homme pût séjourner quelque temps en conservant l'usage de ses membres et de ses bras armés. Elles étaient formées par une palissade solidement implantée dans le sol, et consolidées par un clayonnage serré ; elles pouvaient parfaitement résister aux attaques du cerf, comme aux coups de boutoir du sanglier.
Page xxi - La mise en culture des terres fut ensuite l'objet de tous leurs soins : c'était là un point capital pour l'alimentation de leurs armées. Aussi les voit-on employer pour colons des esclaves, des étrangers qu'ils transportent en divers lieux pour opérer des défrichements.

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