Oeuvres de Molière, Volume 1J. P. Aillaud, 1823 |
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Page xiv
... c'étoit alors qu'ils devenoient d'autant plus ridicules en prenant un état brillant , qu'ils avoient été simples et modestes avant de faire fortune . S'ils s'allioient avec des demoiselles de qualité ruinées xiv DISCOURS.
... c'étoit alors qu'ils devenoient d'autant plus ridicules en prenant un état brillant , qu'ils avoient été simples et modestes avant de faire fortune . S'ils s'allioient avec des demoiselles de qualité ruinées xiv DISCOURS.
Page xxiv
... c'étoit là l'école des Molé et des d'Aguesseau . Ils n'avoient pas la vanité de prendre des gouver- neurs pour leurs enfants : ces magistrats pen- soient que l'éducation publique est préférable ; et , comme les hommes les moins riches ...
... c'étoit là l'école des Molé et des d'Aguesseau . Ils n'avoient pas la vanité de prendre des gouver- neurs pour leurs enfants : ces magistrats pen- soient que l'éducation publique est préférable ; et , comme les hommes les moins riches ...
Page xxix
... C'étoit à la cour , et dans le petit nombre de gens de lettres qui firent renaître le bon goût , que se trouvoit le véritable esprit de société . Les hommes cherchoient à mettre du naturel et de la grâce dans leurs discours : il se ...
... C'étoit à la cour , et dans le petit nombre de gens de lettres qui firent renaître le bon goût , que se trouvoit le véritable esprit de société . Les hommes cherchoient à mettre du naturel et de la grâce dans leurs discours : il se ...
Page xxxiv
... C'étoit pousser trop loin les droits de la comédie , qui peuvent s'exercer sur les travers de la vie civile , mais qui ne sauroient atteindre un acte de généro- sité et de courage approuvé par le souverain . Molière remplit beaucoup ...
... C'étoit pousser trop loin les droits de la comédie , qui peuvent s'exercer sur les travers de la vie civile , mais qui ne sauroient atteindre un acte de généro- sité et de courage approuvé par le souverain . Molière remplit beaucoup ...
Page xliii
... , en quelque sorte générale , devoit nécessairement faire naître l'idée à certains fourbes d'affecter les dehors de la dévotion pour faire des dupes . C'étoit l'abus d'un grand bien ; et s'il est vrai PRÉLIMINAIRE . xliij.
... , en quelque sorte générale , devoit nécessairement faire naître l'idée à certains fourbes d'affecter les dehors de la dévotion pour faire des dupes . C'étoit l'abus d'un grand bien ; et s'il est vrai PRÉLIMINAIRE . xliij.
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Expressions et termes fréquents
Adieu ALBERT Allez ALMANZOR amant âme ANDRÈS ANSELME ASCAGNE assez auroit avez avoient avoit beau belle Boileau bourgeois c'étoit CATHOS charmante chose cœur comédie comédiens de l'hôtel comique connoissance connoître courroux crois CROISY DÉPIT AMOUREUX dessein devoit Dieu dire discours donner enfin ÉRASTE esprit êtes étoient étoit faisoit falloit FEMME DE SGANARELLE Femmes savantes fille fourbe FROSINE gens GORGIBUS GRANGE GROS-RENÉ HIPPOLYTE homme j'ai j'aurois j'en jamais jeune JODELET l'amour l'auteur l'hôtel de Bourgogne l'hôtel de Rambouillet LÉANDRE LÉLIE long-temps Louis XIV LUCILE madame Molière MADELON mademoiselle mademoiselle de Brie maître MARINETTE MAROTTE MASCARILLE MÉTAPHRASTE Misanthrope monsieur n'avoit PANDOLFE parler paroître père personne pièce plaisir poëte POLIDORE pourroit pouvoit Précieuses ridicules qu'un raison rien rival s'il sais SCÈNE VII secret seigneur sentiments seroit seul soins sort succès Tartuffe théâtre troupe de Molière trouve TRUFALDIN VALÈRE valet veux vœux voilà vois voudrois vrai yeux
Fréquemment cités
Page 327 - Capitan, non plus que les juges, les princes et les rois de voir Trivelin, ou quelque autre sur le théâtre, faire ridiculement le juge, le prince ou le roi, aussi les véritables précieuses auraient tort de se piquer lorsqu'on joue les ridicules qui les imitent mal.
Page 64 - II n'était ni trop gras ni trop maigre; il avait la taille plus grande que petite, le port noble, la jambe belle; il marchait gravement, avait l'air très-sérieux, le nez gros, la bouche grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts, et les divers mouvements qu'il leur donnait lui rendaient la physionomie extrêmement comique.
Page 337 - Mon père, voilà ma cousine qui vous dira, aussi bien que moi, que le mariage ne doit jamais arriver qu'après les autres aventures. H faut qu'un amant, pour être agréable, sache débiter les beaux sentiments, pousser le doux, le tendre et le passionné, et que sa recherche soit dans les formes. Premièrement, il doit voir au temple ou à la promenade, ou dans quelque cérémonie publique, la personne dont il devient amoureux...
Page 282 - Mais enfin il n'importe ; et puisque votre haine Chasse un cœur tant de fois que l'amour vous ramène , C'est la dernière ici des importunités Que vous aurez jamais de mes vœux rebutés.
Page xxxiii - Et tout homme d'honneur s'en doit scandaliser. Je vous vois accabler un homme de caresses, Et témoigner pour lui les dernières tendresses; De protestations, d'offres et de serments Vous chargez la fureur de vos embrassements; Et quand je vous demande après quel est cet homme, A peine pouvez-vous dire comme il se nomme; Votre chaleur pour lui tombe en vous séparant, Et vous me le traitez, à moi, d'indifférent.
Page lxxii - Je viens vous annoncer une grande nouvelle. Nous l'avons en dormant, Madame, échappé belle : Un monde près de nous a passé tout du long, Est chu tout au travers de notre tourbillon; Et s'il eût en chemin rencontré notre terre, Elle eût été brisée en morceaux comme verre.
Page 29 - Il est fait tout de même; il vient le nez au vent. Les pieds en parenthèse et l'épaule en avant ; Sa perruque, qui suit le côté qu'il avance, Plus pleine de lauriers qu'un jambon de Mayence; Les mains sur les côtés, d'un air peu négligé; La tête sur le dos, comme un mulet chargé; Les yeux fort égarés; puis, débitant ses rôles, D'un hoquet éternel sépare ses paroles; Et lorsque l'on lui dit : «Et commandez ici, » Il répond : « Connoissez-vous César, de lui parler ainsi?
Page 347 - Il faudrait être l'antipode de la raison, pour ne pas confesser que Paris est le grand bureau des merveilles, le centre du bon goût, du bel esprit et de la galanterie.
Page 41 - D'un joug déjà prochain menacent tout son cours. Nous l'avons vu, dit l'une, affronter la tempête De cent foudres d'airain tournés contre sa tête.
Page 384 - Jetez-moi dans le feu tous ces méchants écrits Qui gâtent tous les jours tant de jeunes esprits ; Lisez-moi, comme il faut, au lieu de ces sornettes, Les Quatrains de Pibrac, et les doctes Tablettes Du conseiller Matthieu; l'ouvrage est de valeur, Et plein de beaux dictons à réciter par cœur.