Mercure de France au dix-neuvième siècle

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1771
 

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Page 91 - Un jour le Laboureur dans ces mêmes filions Où dorment les débris de tant de bataillons , Heurtant avec le foc leur antique dépouille , Trouvera...
Page 108 - S'arrête , la regarde, et la perd sans retour. Plus de trêve, Pluton redemande sa proie, Trois fois le Styx avare en murmure de joie. Mais elle : Ah ! cher amant, quel aveugle transport Et nous trahit tous deux, et me rend à la mort ! Déjà le noir sommeil flotte sur ma paupière , Déjà je ne vois plus tes yeux ni la lumière ; Orphée, un dieu jaloux m'entraîne malgré moi, Et je te tends ces mains qui ne sont plus à toi. Adieu !... L'ombre à ce mot fuit comme un vain nuage.
Page 104 - Cirène : ô mon fils ! que cette liqueur pure Coule pour l'Océan , père de la nature , Pour les nymphes des bois , des fleuves et des mers. Elle dit, l'encens fume et les vœux sont offerts. Trois fois le vin se mêle aux flammes odorantes , Trois fois la flamme vole aux voûtes transparentes.
Page 104 - C'est lui que votre audace enfin doit consulter. Moi-même , dès que l'astre embrâsant l'hémisphère . Aux troupeaux altérés rendra l'ombre plus chère , Je veux guider vos pas vers l'antre où le vieillard, Loin du jour et des mers , se repose à l'écart. C'est là que le sommeil invite à le surprendre. Chargez-le de liens ; mais prompt à se défendre , A vos yeux, sous vos mains, il se roule en torrent, Gronde en tigre irrité, glisse et siffle en serpent, Dresse en lion fougueux sa crinière...
Page 107 - Tels, quand d'un soir obscur grondent les noirs orages, D'innombrables oiseaux volent sous les ombrages, Telles autour d'Orphée erroient de toutes parts Les ombres des héros , des enfans , des vieillards , Et ces fils qu'au bûcher redemandent leurs mères, Et ces jeunes beautés à leurs amans si chères : Peuple léger et vain, que de ses bras hideux Presse neuf...
Page 105 - S'ouvre un antre; à ses pieds , le flot bouillonne et gronde , Mais il creuse à l'entour deux golfes , dont les eaux , Loin des vents orageux accueillent les vaisseaux. Le vieillard, de ce roc aime le frais et l'ombre ; Cyrène y met son fils vers le flanc le plus sombre, Et se dérobe au fond de son nuage épais. Déjà...
Page 167 - Menteur s'égaie dans son récit, et pousser des harmonies est assez plaisant pour un menteur qui est supposé chercher à tout moment ses phrases. V. 66. S'il...
Page 85 - Leucate , à leur en ouvrir les portes : il rut inébranlable. La femme, avertie du danger de fon époux , répond que , fi les Ligueurs Veulent commettre une injuftice, elle ne croit pas devoir les arrêter par une lâcheté, & qu'elle ne rachètera jamais la vie de fon mari en livrant une fortereffe , pour la confervàtion de laquelle il feroit gloire de mourir.
Page 117 - ... Protégez , conservez les êtres animés ; Nés pour aimer un jour, qu'ils soient d'abord aimés. Le plus grand des plaisirs leur donna la naissance ; Qu'un souvenir si doux attache à leur enfance ; D'un être faible encor qu'un autre soit l'appui, Qu'il prodigue des soins qu'on prodigua pour lui. A l'amour maternel la nature confie Ces êtres imparfaits qui commencent la vie. 0 jeunesse des bois ! sortez de vos berceaux ; Mêlez-vous dans les airs aux peuples des oiseaux ; Parcourez la campagne...
Page 2 - ... ce qu'ils enverront au Libraire ; on les nommera quand ils voudront bien le permettre, & leurs travaux , utiles au Journal, deviendront même un titre de préférence.

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