Mercure de France au dix-neuvième siècle1771 |
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Expressions et termes fréquents
affez ainfi amour auffi auroit avoit BARON befoin Blanzé c'eft c'eſt caufe CHAPELA charmant chofe Cirène Clarice Clément cœur Collé comédie Comte confeils conferver confidérable d'Eulalie deffin defirs devoit différens Dorante efprit eſt étoient étoit Eulalie fage falloit fans doute fanté favoir fcène fe trouve fecond fecours fecret femme fens fentiment feroit fervir feul fimple foible foin foit fomme fon ami fon père font fous fouvent FRAC françois ftyle fuccès fuis fuivant fujet fûr fur fon Géorgiques goût grace homme j'ai Jeronimo jour jufqu'à jufte Julie Kempell l'amour l'auteur l'efprit laiffer Lille long-tems Marquis Mde LAVADE ment Menteur Mercure mife Monfieur mufique n'avoit n'eft n'eſt n'étoit néceffaire obfervations Orphée paffer paffion paroît Pélias penfer perfonnes perfuader pièce plaifir plufieurs poëme pofe poffible pouvoit préfent premiere propofe raifon refte rien s'eft ſtyle Suétone tems tion traducteur Treffant TREPANILLAC TRESSANT ufage Verfan Virgile
Fréquemment cités
Page 91 - Un jour le Laboureur dans ces mêmes filions Où dorment les débris de tant de bataillons , Heurtant avec le foc leur antique dépouille , Trouvera...
Page 108 - S'arrête , la regarde, et la perd sans retour. Plus de trêve, Pluton redemande sa proie, Trois fois le Styx avare en murmure de joie. Mais elle : Ah ! cher amant, quel aveugle transport Et nous trahit tous deux, et me rend à la mort ! Déjà le noir sommeil flotte sur ma paupière , Déjà je ne vois plus tes yeux ni la lumière ; Orphée, un dieu jaloux m'entraîne malgré moi, Et je te tends ces mains qui ne sont plus à toi. Adieu !... L'ombre à ce mot fuit comme un vain nuage.
Page 104 - Cirène : ô mon fils ! que cette liqueur pure Coule pour l'Océan , père de la nature , Pour les nymphes des bois , des fleuves et des mers. Elle dit, l'encens fume et les vœux sont offerts. Trois fois le vin se mêle aux flammes odorantes , Trois fois la flamme vole aux voûtes transparentes.
Page 104 - C'est lui que votre audace enfin doit consulter. Moi-même , dès que l'astre embrâsant l'hémisphère . Aux troupeaux altérés rendra l'ombre plus chère , Je veux guider vos pas vers l'antre où le vieillard, Loin du jour et des mers , se repose à l'écart. C'est là que le sommeil invite à le surprendre. Chargez-le de liens ; mais prompt à se défendre , A vos yeux, sous vos mains, il se roule en torrent, Gronde en tigre irrité, glisse et siffle en serpent, Dresse en lion fougueux sa crinière...
Page 107 - Tels, quand d'un soir obscur grondent les noirs orages, D'innombrables oiseaux volent sous les ombrages, Telles autour d'Orphée erroient de toutes parts Les ombres des héros , des enfans , des vieillards , Et ces fils qu'au bûcher redemandent leurs mères, Et ces jeunes beautés à leurs amans si chères : Peuple léger et vain, que de ses bras hideux Presse neuf...
Page 105 - S'ouvre un antre; à ses pieds , le flot bouillonne et gronde , Mais il creuse à l'entour deux golfes , dont les eaux , Loin des vents orageux accueillent les vaisseaux. Le vieillard, de ce roc aime le frais et l'ombre ; Cyrène y met son fils vers le flanc le plus sombre, Et se dérobe au fond de son nuage épais. Déjà...
Page 167 - Menteur s'égaie dans son récit, et pousser des harmonies est assez plaisant pour un menteur qui est supposé chercher à tout moment ses phrases. V. 66. S'il...
Page 85 - Leucate , à leur en ouvrir les portes : il rut inébranlable. La femme, avertie du danger de fon époux , répond que , fi les Ligueurs Veulent commettre une injuftice, elle ne croit pas devoir les arrêter par une lâcheté, & qu'elle ne rachètera jamais la vie de fon mari en livrant une fortereffe , pour la confervàtion de laquelle il feroit gloire de mourir.
Page 117 - ... Protégez , conservez les êtres animés ; Nés pour aimer un jour, qu'ils soient d'abord aimés. Le plus grand des plaisirs leur donna la naissance ; Qu'un souvenir si doux attache à leur enfance ; D'un être faible encor qu'un autre soit l'appui, Qu'il prodigue des soins qu'on prodigua pour lui. A l'amour maternel la nature confie Ces êtres imparfaits qui commencent la vie. 0 jeunesse des bois ! sortez de vos berceaux ; Mêlez-vous dans les airs aux peuples des oiseaux ; Parcourez la campagne...
Page 2 - ... ce qu'ils enverront au Libraire ; on les nommera quand ils voudront bien le permettre, & leurs travaux , utiles au Journal, deviendront même un titre de préférence.