Oeuvres, Volume 1

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[Lib. de] Lecointe, 1831
 

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Page 203 - J'aurais voulu faire voir qu'elle se tient partout dans les bornes de la satire honnête et permise ; que les plus excellentes choses sont sujettes à être copiées par de mauvais singes qui méritent d'être bernés ; que ces vicieuses imitations de ce qu'il ya de plus parfait ont été de tout temps la matière de la comédie...
Page 14 - Donnez-lui quatre pistoles pour moi, lui dit Molière ; en voilà vingt qu'il faut que vous lui donniez pour vous. Et il joignit à ce présent celui d'un habit magnifique. Ce sont de petits faits , mais ils peignent le caractère. Un autre trait mérite plus d'être rapporté.
Page 12 - XIV, qui avait un goût naturel et l'esprit très-juste sans l'avoir cultivé, ramena souvent par son approbation la cour et la ville aux pièces de Molière. Il eût été plus honorable pour la nation de n'avoir pas besoin des décisions de son prince pour bien juger. Molière eut des ennemis cruels...
Page 16 - Saint-Eustache , sa paroisse, ne voulut pas s'en charger. La populace , qui ne connaissait dans Molière que le comédien , et qui ignorait qu'il avait été un excellent auteur, un philosophe, un grand homme en son genre, s'attroupa en foule à la porte de sa maison le jour du convoi : sa veuve fut obligée de jeter de l'argent par les fenêtres; et ces misérables qui auraient, sans savoir pourquoi , troublé l'enterrement, accompagnèrent le corps avec respect. La difficulté qu'on fit de lui...
Page 10 - Depuis ce temps, l'usage a toujours continué de donner de ces pièces d'un acte ou de trois après les pièces de cinq. On permit à la troupe de Molière de s'établir à Paris; ils s'y fixèrent, et partagèrent le théâtre du Petit-Bourbon avec les comédiens italiens, qui en étaient en possession depuis quelques années.
Page 218 - Il faudrait être l'antipode de la raison, pour ne pas confesser que Paris est le grand bureau des merveilles, le centre du bon goût, du bel esprit , et de la galanterie.
Page 8 - Poquelin, sentant son génie, se résolut de s'y livrer tout entier, d'être à la fois comédien et auteur; et de tirer de ses talens de l'utilité et de la gloire.
Page 263 - M'aura d'un vilain coup transpercé la bedaine, Que par la ville ira le bruit de mon trépas, Dites-moi, mon honneur, en serez-vous plus gras? La bière est un séjour par trop mélancolique, Et trop malsain pour ceux qui craignent la colique1. Et quant à moi, je trouve, ayant tout compassé. Qu'il vaut mieux être encor cocu que trépassé.
Page 244 - Qui gâtent tous les jours tant de jeunes esprits; Lisez-moi, comme il faut, au lieu de ces sornettes, Les Quatrains de Pibrac, et les doctes Tablettes Du conseiller Matthieu; l'ouvrage est de valeur, Et plein de beaux dictons à réciter par cœur.
Page 7 - Ses premières comédies, qui étaient aussi bonnes pour son siècle qu'elles sont mauvaises pour le nôtre, furent cause qu'une troupe de comédiens s'établit à Paris. Bientôt après, la passion du cardinal de Richelieu pour les spectacles mit le goût de la comédie à. la mode, et il y avait plus de sociétés particulières qui représentaient alors que nous n'en voyons aujourd'hui. Poquelin...

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