Études Critiques Sur L'histoire de la Littérature Française, Volume 1Hachette, 1893 |
Autres éditions - Tout afficher
Études critiques sur l'histoire de la littérature française Ferdinand Brunetière Affichage du livre entier - 1911 |
Études Critiques Sur L'histoire de la Littérature Française, Volume 1 Ferdinand Brunetière Affichage du livre entier - 1893 |
Études critiques sur l'histoire de la littérature française Ferdinand Brunetière Affichage du livre entier - 1888 |
Expressions et termes fréquents
assez avaient beau bel esprit Berlin Boileau Bossuet Boucherie c'était cardinal chanson de geste Chanson de Roland chose Cirey comédie comédiens complètes de Frédéric contemporains Corneille Correspondance cour critique d'ailleurs d'Alembert Desnoires Desnoiresterres Diderot dire doute écrivain édition effet enfin érudits Étienne Périer eût exemple fabliaux Ferney fortune Fréron fût génie gloire goût histoire homme jour l'art l'édition l'esprit l'histoire laisse langue lettres littéraire livre Loiseleur Louis XIV lui-même madame du Deffand Madeleine Béjart Majesté ment mieux Mme de Pompadour Mme du Châtelet Mme du Deffand mœurs Molière Molinier monde moyen âge n'avait n'était naturel œuvres OEuvres complètes parler Pascal passer pensée peut-être philosophe phrase plaisir plutôt poésie poète Potsdam précisément premier presque prince prose Prusse qu'un Racine raison rien Roland roman s'il sais satire scène semble sentiment serait seulement Siècle de Louis sorte style Tartuffe théâtre tion tragédie troupe vérité voilà Voltaire vrai XVIIe siècle
Fréquemment cités
Page 221 - Pleurez, pleurez, mes yeux, et fondez-vous en eau! La moitié de ma vie a mis l'autre au tombeau Et m'oblige à venger, après ce coup funeste, Celle que je n'ai plus sur celle qui me reste.
Page 225 - Lorsque vous peignez des héros , vous faites ce que vous voulez. Ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature. On veut que ces portraits ressemblent; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle.
Page 207 - Je crois que nous ne nous entendons pas sur l'article du peuple, que vous croyez digne d'être instruit. J'entends par peuple la populace, qui n'a que ses bras pour vivre. Je doute que cet ordre de citoyens ait jamais le temps ni la capacité de s'instruire; ils mourraient de faim avant de devenir philosophes. Il me paraît essentiel qu'il y ait des gueux ignorants. Si vous faisiez valoir comme moi une terre, et si vous aviez des charrues, vous seriez bien de mon avis.
Page 88 - — II me prendrait pour une place assiégée. Il faut donc un honnête homme qui puisse s'accommoder à tous mes besoins généralement. 37. — [Puisqu'on ne peut être universel et savoir tout ce qui se peut savoir sur tout, il faut savoir peu de tout. Car il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose; cette universalité est la plus belle.
Page 225 - Il faut se renfermer, le plus qu'il est possible, dans le simple naturel; ne pas faire grand ce qui est petit , ni petit ce qui est grand. Ce n'est pas assez qu'une chose soit belle, il faut qu'elle soit propre au sujet, qu'il n'y ait rien de trop, ni rien de manque.
Page 74 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la lociété civile.
Page 221 - L'est bien moins que l'honneur qu'on nous fait à tous deux. Horace. Le sort qui de l'honneur nous ouvre la barrière Offre à notre constance une illustre matière ; II épuise sa force à former un malheur Pour mieux se mesurer avec notre valeur ; Et, comme il voit en nous des âmes peu communes, 435 Hors de l'ordre commun il nous fait des fortunes.
Page 236 - Ce prélat était un grand homme maigre, bien fait, pâle, avec un grand nez, des yeux dont le feu et l'esprit sortaient comme un torrent, et une physionomie telle que je n'en ai point vu qui y ressemblât, et qui ne se pouvait oublier quand on ne l'aurait vue qu'une fois. Elle rassemblait tout, et les contraires ne s'y combattaient point.
Page 231 - C'était à vous de suivre, au vieillard de monter. » — Messieurs, dit le meunier, il vous faut contenter. » L'enfant met pied à terre, et puis le vieillard monte, Quand, trois filles passant, l'une dit :
Page 85 - Le nez de Cléopâtre, s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé.