CXXI. RÉPONSE A M. DE LINANT Mais vous, Linant, que le ciel a doté CXXII. A MADAME DU CHATELET, A qui l'auteur avait envoyé une bague où son portrait était gravé. Barier grava ces traits destinés pour vos yeux; CXXIII. IMPROMPTU Fait dans les jardins de Cirey, en se promenant au clair de la lune. Astre brillant, favorable aux amants, Porte ici tous les traits de ta douce lumière : Tu ne peux éclairer, dans ta vaste carrière, [tants. Deux cœurs plus amoureux, plus tendres, plus cons CXXIV. A MADAME DU CHATELET, EN RECEVANT SON PORTRAIT. Traits charmants, image vivante Du tendre et cher objet de ma brûlante ardeur, L'image que l'amour a gravée en mon cœur Est mille fois plus ressemblante. CXXV. A MADAME DU CHATELET. Mon cœur est pénétré de tout ce qui vous touche; CXXVI. POUR LE PORTRAIT DE MME LA PRINCESSE DE TALMONT. Les dieux, en lui donnant naissance Lui donnèrent pour récompense Le goût qu'on ne trouve qu'en France, Et l'esprit de tous les pays. CXXVII. A MADAME D'ARGENTAL', LE JOUR DE SAINTE-JEANNE SA PATRONNE. Jean fut un saint (si l'on en croit l'histoire Sans opulence avait bonne maison, Et de l'esprit était la bonne amie : CXXVIII. A M. JORDAN, A BERLIN. 1738. Un prince jeune, et pourtant sage, CXXIX. ÉPIGRAMME SUR L'ABBÉ DESFONTAINES, Qui se prononçait contre l'attraction. 1736. Pour l'amour anti-physique 1 Jeanne Du Bouchet, mariée au com'ed'Argental en octohre 1737, morte en décembre 1774. CL. CXXX. L'ABBÉ DESFONTAINES ET LE RAMONEUR, OU LE RAMONEUR ET L'ABBÉ Desfontaines. CONTE PAR FEU M. DE LA FAYE. 1738. Un ramoneur à face basanée, Le fer en main, les yeux ceints d'un bandeau, CXXXI. VERS Ecrits à la marge d'un manuscrit de madame DU CHATELET sur NEWTON. Penser avec solidité, Et d'un style brillant et sage Etre femme, avoir en partage CXXXII. A M. H...., ANGLAIS, Qui avait comparé l'auteur au soleil. Le soleil des Anglais, c'est le feu du génie, Partout vous en portez les vives étincelles. CXXXIII. A MADAME DE BOUFFLERS, En lui envoyant un exemplaire de la Henriade. Vos yeux sont beaux, mais votre âme est plus belle; Et, sans prétendre à rien, vous triomphez de tous; CXXXIV. A MME LA DUCHESSE DE LA VALLIÈRE, AU NOM DE MADAME LA DUCHESSE DE ***, En lui envoyant une navette. L'emblême frappe ici vos yeux : Si les Grâces, l'Amour, et l'Amitié parfaite, Peuvent jamais former des nœuds, Vous devez tenir la navette. CXXXV. A MADAME DU BOCCAGE. J'avais fait un vœu téméraire Les grâces, l'esprit, l'art de plaire, Le talent d'unir sous ses lois CXXXVI. LES SOUHAITS. SONNET. Il n'est mortel qui ne forme des vœux : L'un de Voisin convoite la puissance; L'autre voudrait engloutir la finance Qu'accumula le beau-père d'Évreux. Vers les quinze ans, un mignon de couchette Demande à Dieu ce visage imposteur CXLIV. A M. MAURICE DE CLARIS, Qui avait envoyé à l'auteur un poème sur la grâce. 1741. Lorsque vous me parlez des grâces naturelles Et de la déité qu'on adore à Bruxelles2, C'est un langage qu'on entend. La grâce du Seigneur est bien d'une autre espèce; Ayant la rage et non l'art de médire, Qui ne peut plaire, et peut encor moins nuire; CLIII. IMPROMPTU SUR LA FONTAINE DE BUDÉE, A YÈRE. Toujours vive, abondante, et pure, Un doux penchant règle mon cours : Heureux l'ami de la nature Qui voit ainsi couler ses jours! CLIX. A MADAME DE POMPADOUR, Alors madame D'ÉTIOLE, qui venait de jouer la comédie aux petits appartements. Ainsi donc vous réunissez CLVII. A MADAME DE POMPADOUR, En lui envoyant l'Abrégé de l'Histoire de France, do président HÉNAULT. 1745. Le voici, ce livre vanté. Et c'est aux Grâces de le lire. CLVIII. INSCRIPTIONS Mises sur la nouvelle porte de Nevers, élevée en l'honneur de Louis XV. 1746. (Du côté de Paris.) Au grand homme modeste, au plus doux des vainAu père de l'état, au maître de nos cœurs. [queurs, (En dedans de la ville.) A ce grand monument, qu'éleva l'abondance, Tous les arts, tous les goûts, tous les talents de plaire: Reconnaissez Nevers, et jugez de la France. Pompadour, vous embellissez La cour, le Parnasse, et Cythère. Charme de tous les cœurs, trésor d'un seul mortel, Qu'un sort si beau soit éternel! Que vos jours précieux soient marqués par des fêtes! Que la paix dans nos champs revienne avec Louis! Soyez tous deux sans ennemis, Et tous deux gardez vos conquêtes. CLV. A MADAME DE BOUFFLERS, QUI S'APPELAIT MADELEINE. Chanson sur l'air des Folies d'Espagne. Votre patronne en son temps savait plaire; Mais plus de cœurs vous sont assujettis. Elle obtint grâce, et c'est à vous d'en faire, Vous qui causez les feux qu'elle a sentis. Votre patronne, au milieu des apôtres, Baisa les pieds du maître le plus doux : Belle Boufflers, il eût baisé les vôtres, Et saint Jean même en eût été jaloux. CLVI. QUATRAIN SUR LE MARÉCHAL DE SAXE. Ce héros que nos yeux aiment à contempler Et les courtisans à se taire. (En dedans de la porte.) Dans ces temps fortunés de gloire et de puissance, Triomphait des Anglais aux champs de Fontenoy, Le zèle et la vertu de ceux qui vous fondèrent; CLIX. A M. CLÉMENT DE DREUX 1746. On voit sans peine, à vos rimes gentilles |